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« B&B, il y a un petit gâteau noir dans le congélateur pour vous. Ne le jetez pas. Je veux que vous vous asseyiez ensemble et que vous partagiez ce gâteau. Vous saurez quand le moment sera venu.Je vous aime, Ma. ».
Ce sont les dernières volontés de la mère de Byron et Benny. Avec le gâteau, elle a laissé un enregistrement audio réalisé avant sa mort. Elle y livre l'histoire d'une jeune nageuse venue d'une île des Caraïbes, forcée de quitter son pays natal après avoir été accusée de meurtre. Alors que son récit se développe, le frère et la soeur découvrent les multiples strates du secret qui entoure leur arbre généalogique et les conséquences sur leur vie tout entière.
Dans un voyage bouleversant qui emmène le lecteur des plages des Caraïbes au Royaume-Uni en passant par l'Italie, Charmaine Wilkerson explore ce qu'on laisse derrière soi pour survivre, l'importance de l'héritage et de la transmission, et les parts du passé que l'on soumet au silence.
Un gros coup de coeur pour ce premier roman de Charmaine Wilkerson, l'écriture est fluide, les personnages sont touchants. Autour du deuil de la maman qui laisse un enregistrement et un tout dernier gâteau (le gâteau noir) un frère et une soeur découvre des non dit lorsqu'ils entendent l'histoire de cette nageuse. Flashback, fait historique, quête d'identité, racisme, sexualité et amour conjugale sont abordés dans cette intrigue.
Une lecture que je recommande, les chapitres sont courts, le style d'écriture est sensible, intelligent avec une bonne réflexion.
À la mort de leur mère, Benny et Byron decouvrent avec stupeur qu’elle a laissé à leur intention un enregistrement aux accents de confession. Alors que le frère et la sœur ne s’étaient pas adressé la parole depuis des années, les voilà dans l’obligation de se retrouver pour écouter cet étrange testament. Avec cet enregistrement, il y a le fameux gâteau noir de leur mère, laissé au congélateur et cette dernière volonté : le manger ensemble. Le moment venu. Au fur et à mesure du récit maternel, le frère et la sœur découvriront l’histoire d’une nageuse hors pair sur une île des Caraïbes qui se retrouve forcée de fuir sa terre natale à la suite d’un événement tragique, Ma leur contera l’addiction au jeu d’un homme acculé qui finira par se retrouver pris au piège et les pérégrinations d’une jeune femme prête à tout pour gagner son indépendance. Au fil des révélations de leur mère, Benny et Byron découvrent un monde qui leur était inconnu et qui pourrait bien venir bousculer toutes leurs certitudes.
Fresque familiale aux multiples tentacules, "Les parts oubliées" - bien que ne présentant aucune réelle originalité narrative - dresse le portrait d’une famille aux strates multiples qui vient interroger les notions de parentalité, d’identité et de famille. Bien que le récit souffre de quelques clichés, il offre une merveilleuse immersion au sein d’une famille bancale mais pleine d’amour.
Ode à la transmission culturelle et culinaire, ce premier roman est une belle réussite et un joli page-turner qui nous embarque pour un tour du monde des Caraïbes aux Etats-Unis, en passant par l’Angleterre et l’Italie. Charmaine Wilkerson semble une autrice à suivre, assurément !
Un coup de coeur !
Benny et Byron sont frère et sœur, fâchés depuis plusieurs années, ils sont réunis autour d’un avocat, Mr Mitch pour écouter un enregistrement audio que leur maman a enregistré avant sa mort.
Ils devront également sortir du congélateur, le traditionnel gâteau noir et le manger, mais au bon moment….. avant ils doivent découvrir l’histoire de leur mère, les mensonges et les non-dits…..
À travers les enregistrements, ils vont apprendre à connaître leur maman, découvrir qu’ils ont une sœur et tout ce que leur mère a dû affronter mais ils vont aussi se trouver eux-mêmes…..
Leur mère c’est Covey, elle a dû fuir son île des Caraïbes, son père, Pearl, Benny sa meilleure amie et Gibb son grand amour pour échapper à l’accusation de meurtre de son mari (un vieux voyou malhonnête qu’elle a été forcé d’épouser) ! Alors qu’elle démarre une nouvelle vie cachée et loin de ceux qu’elle aime, elle va se retrouver à nouveau face à des drames, la perte de sa nouvelle amie, abus sexuels, changement d’identité…..et puis l’amour va changer sa vie !
L’histoire est magnifique ! Les chapitres alternent le présent et le passé, c’est très prenant ! L’histoire m’a complètement happée ! La transmission, l’héritage, l’amour sont au cœur du roman !
Une pépite !
Un coup de cœur !
Le gâteau noir
Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Buchet Chastel pour cette belle découverte du premier roman d’une jeune auteure américaine, d’origine jamaïcaine, Charmaine Wilkerson. Et pour un premier roman, c’est vraiment réussi !
Byron et Benedetta (Benny) viennent de perdre leur mère. Elle s’est éteinte, des suites d’une longue maladie. Byron et Benny, si proches lorsqu’ils étaient enfants et adolescents, se sont plus ou moins perdus de vue, la faute à cette journée funeste de Thanksgiving, il y a huit ans Huit ans que Benny n’est pas revenue en Californie voir ses parents et son frère. Maintenant il est trop tard, son père est mort il y six ans et aujourd’hui, c’est Ma qui n’est plus là… Mais elle a laissé une sorte de testament à ses enfants, un enregistrement audio (8 heures) dans lequel elle leur raconte sa vie ou plutôt ses vies et dans le congélateur, une part de son gâteau noir.
Dès les premières pages, j’ai su que j’allais aimer cette histoire qui promène le lecteur entre plusieurs époques et plusieurs continents, les années cinquante et soixante en Jamaïque puis en Angleterre, en Ecosse, et aujourd’hui, en Italie et aux Etats-Unis.
C’est une saga familiale riche, avec des personnages féminins forts (les personnages masculins, à l’exception de Byron, sont un peu escamotés), qui soulève des thèmes actuels comme le racisme, la bisexualité, et l’urgence écologique. Il est également question d’hérédité, de transmission, de traditions, de multiculturalisme, d’amour, surtout l’amour d’une mère pour ses enfants, de deuil, et de cuisine ; le fil conducteur du roman étant ce fameux gâteau noir confectionné par des générations de femmes en Jamaïque et ailleurs.
Très belle découverte, dépaysante et émouvante.
#Lespartsoubliées de Charmaine Wilkerson.
Pour cette rentrée littéraire, les Éditions Buchet Chastel nous proposent une lecture savoureuse aux doux effluves et aux saveurs parfumées que j’ai pris beaucoup de plaisir à déguster. Et pour cause, le fil conducteur de ce premier roman est le « black cake », un gâteau noir antillais, recette transmise dans le plus grand secret de mère en fille et qui se pâtisse le temps des fêtes ou des événements importants.
Alors qu'ils ne s'étaient pas revus depuis des années, Byron et Benny se retrouvent au moment du décès de leur mère. En arrivant dans l'ancienne maison familiale, un petit mot les attendait : « B&B, il y a un petit gâteau noir dans le congélateur pour vous. Ne le jetez pas. Je veux que vous vous asseyiez ensemble et que vous partagiez ce gâteau. Vous saurez quand le moment sera venu. Je vous aime, Ma ». À cela s'ajoute un mystérieux enregistrement que le frère et la sœur doivent écouter ensemble...
En ouvrant cet ouvrage, vous serez projeté dans une histoire passionnante ou de nombreux récits s'entremêlent, mais, où chaque pièce du puzzle trouve sa place à un moment bien précis. J'avoue avoir apprécié ces moments d'interrogations et de suspens qui donnent de la dynamique à ce petit pavé.
Sensible aux premiers romans d'auteurs, j'ai trouvé le texte de Charmaine Wilkerson très abouti. J'ai trouvé que le récit était assez fluide et facile à reprendre car, comme quand je mange un gâteau, j'aime bien faire durer le plaisir sur plusieurs jours.
Je tiens à remercier les Éditions Buchet Chastel pour m'avoir proposé de découvrir ce premier roman qui m'a offert un beau voyage que ce soit géographique, culturel, historique et littéraire.
Le gâteau noir ou « black cake » est un gâteau typique des Antilles. Confectionnés avec des fruits longuement macérés dans le rhum, il est cuisiné pour les grandes occasions et il est de coutume d’en conserver toujours dans son congélateur pour se remémorer les bons moments, tout au long de l’année. A la mort d’Eleanor, c’est un de ces gâteaux qu’elle laisse à ses enfants Benny et Byron, B&B, accompagné d’une consigne pour le moins mystérieuse délivrée par son avocat et ami. Ils doivent au préalable écouter un long enregistrement qu’elle a fait à leur intention. Quelques heures d’ecoute qui lèverons le voile sur leur famille. Quelques heures pour 50 ans de secrets, de mystères, de non dits et de mensonges. Quelques heures pour donner un nouveau sens à leur vie. . Un livre sur les secrets de famille, sur l’exil, et le secret des origines, un classement dans les meilleurs livres de Barack Obama, il n’en fallait pas plus pour attiser la curiosité. Et c’est un très beau livre, en effet. Très romanesque, il nous fait voyager des Antilles anglaises à Londres, de l’Italie à la Californie, des années 60 à nos jours. Il nous plonge dans les secrets de la famille Bennett, disloquée par une série de non dits et d’incompréhensions que même les décès n’ont pas réussi à combler. Une famille simple et méritante qui n’a gardé de ses origines que la tradition du gâteau noir. En apparence seulement, car dans le coeur d’Eléanor les souvenirs restent vivaces et continue de vivre en elle la jeune fille intrépide et flamboyante qu’elle était dans son île. C’est une belle réflexion sur la transmission, sur le poids des non dits qui nourrissent les ressentiments et empêchent d’avancer. Une belle réflexion sur le métissage, sur l’intégration, sur le déterminisme, les ambitions parentales, traité avec délicatesse et porté par une construction impeccable, qui peu à peu léve le voile sur les zones d’ombres innombrables de cette famille sans histoire. Ma seule réserve tient à l’écriture. Très froide, presque lapidaire, elle m’a souvent dérangée dans ma lecture et a rendu difficile le partage de l’émotion. Choix stylistique de l’auteur ou problème de traduction? Je ne sais pas, mais c’est dommage. Il s’en est fallu de peu pour frôler le coup de cœur
Eleanor qui vient de décéder, a laissé à ses enfants Byron et Bunny un drôle de testament : un gâteau noir, à partager en temps voulu, accompagné d’un message :
« B&B, il y a un petit gâteau noir dans le congélateur pour vous. Ne le jetez pas. Je veux que vous vous asseyiez ensemble et que vous partagiez ce gâteau. Vous saurez quand le moment sera venu. Je vous aime, Ma. »
Tout ne va pas pour le mieux entre le frère et la sœur, qui est partie de la maison quelques années auparavant, après une dispute familiale. Depuis, leur père est décédé, et leur mère quelques années plus tard. Byron est devenu spécialiste incontesté du climat, mais quand on est Noir, les promotions passent curieusement sous votre nez. Bunny, pourtant très douée pour les études s’est mise en échec et n’a pas trouvé sa voix, mais elle refusait d’en parler avec la famille, préférant son statut de « marginale ».
B&B vont devoir faire taire leur rancœur pour écouter l’enregistrement laissé par leur mère, ce qui ne va pas sans mal. Charles Mitch, le notaire choisi par leur mère va devoir s’armer de patience et jouer les pacificateurs.
On apprend ainsi qu’Eleanor n’a pas toujours été Eleanor, mais dans une vie antérieure, elle s’appelait Covey et vivait sur une île des Caraïbes, dont l’auteure ne nous donnera pas le nom. Elle est la fille d’un émigré chinois et d’une jeune caribéenne. Avec son amie, Bunny elle s’évade de sa vie compliquée en nageant en haute mer, surfant… mais son père, criblé de dettes, décide de la vendre à un caïd de la mafia locale, alors qu’elle est amoureuse d’un homme de son âge, Gibbs, qui doit partir en Angleterre à l’université.
Le jour du mariage, le marié est assassiné et tous les soupçons se portent sur Covey qui ne peut que fuir. Tout le monde va la croire morte, même sa meilleure amie, c’est sa seule chance d’échapper aux poursuites.
Charmaine Wilkerson articule son récit en plusieurs parties, alternant présent passé, au rythme des confessions d’Eleanor qui arrivera, via l’Italie, dans un premier temps à Londres : nouvelle identité, nouvelle vie mais semée d’embûches. En gros, trois périodes : sur l’île, en Angleterre où elle aura déjà une vie, puis les USA, direction la Californie, avec toujours en fil conducteur, le fameux gâteau noir, réservé aux anniversaires et aux fêtes dont la recette se transmet de génération en génération et joue un rôle de « Madeleine de Proust ».
A travers ce récit qui se dévore, l’auteure aborde le drame de l’exil, les secrets de famille, dont on retarde jour après jour, la révélation jusqu’à ce qu’ils explosent au visage, avec leur cortège de répétitions de scenarii de vie. Elle aborde également le racisme tant en Angleterre dans les années soixante-dix, que de nos jours en Californie : Byron s’interdit de sortir le soir, car il a peur, non de la délinquance mais d’être arrêté pour délit de faciès.
Le statut des femmes dans les années soixante sur l’île est terrifiant : elles n’ont droit à rien, doivent obéir, se taire, régner sur la cuisine et supporter la violence des hommes, alors que la mer est un appel à la liberté. La mer est un personnage du roman également avec tout ce qu’elle symbolise, et Eleanor n’arrêtera jamais de nager, surfer.
J’ai beaucoup aimé ce roman fleuve, car il présente tous les thèmes qui m’intéressent depuis toujours, des liens familiaux aux secrets et aborde la construction, la reconstruction et finalement la résilience des personnages auxquels on s’attache rapidement.
Ce premier roman est très réussi, prometteur et pour la petite histoire, il figure parmi les meilleures lectures de Barack Obama en 2022.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Buchet Chastel qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur
#Lespartsoubliées #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2023/09/08/les-parts-oubliees-de-charmaine-wilkerson/
A travers la recette du « gâteau noir » réservé, dans les Caraïbes, aux mariages et aux grandes occasions, l’autrice nous raconte l’histoire de Covey, une femme de caractère, fille d’une antillaise et d’un immigrant chinois.
Passionnée par la nage en eau libre et la confection de pâtisseries traditionnelles, elle doit fuir son île lorsqu’elle est injustement accusée du meurtre de son futur époux. Menant plusieurs vies à travers le monde, on la quitte aux Antilles pour la retrouver à Londres, à Edimbourg puis en Californie où elle mène une existence cachée, souvent difficile, mais toujours parfumée aux saveurs de la cuisine antillaise.
A Los Angeles, un frère et une sœur, Byron et Benny, issus de la communauté britannico-antillaise, se retrouvent chez un avocat après 8 ans de séparation, pour écouter l’enregistrement des dernières volontés de leur mère décédée.
Avec ces deux histoires se déroulant à plus de 50 ans d’écart, l’autrice se penche sur la vie de ces caribéens qui ont vu se mêler leur culture traditionnelle à celle des pays du Commonwealth.
Les nombreux personnages se dévoilent au fil des pages et leurs histoires s’éclairent et se nouent progressivement dans ce roman choral aux chapitres courts, qui jongle entre le passé et le présent, avec parfois quelques redondances mais toujours une grande fluidité.
Charmaine Wilkerson n’a pas voulu faire de son roman une chronique sociale sur l’intégration des populations issues des minorités, ni un plaidoyer contre la discrimination raciale des afro-américains. Elle a juste voulu raconter une grande histoire familiale où la transmission passe par la cuisine traditionnelle, avec ce Black Cake dont on ne connait pas vraiment les origines, mais qui symbolise à la fois l’empreinte de la colonisation et le mélange des cultures dont est faite l’Amérique.
Ce beau roman, d’une grande densité, est une savoureuse saga sociale qui nous laisse un petit goût de sucre de canne, de fruits macérés et de pâte d’amande tout à fait inoubliable.
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