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Tonton et son équipe décident de dérober le tableau d'un grandmaître de la peinture, Ruffy.Mais ce coup a une particularité : ils n'ont aucune idée de la valeur de ce tableau. Le seul attrait à leurs yeux, ce tableau est convoité par l'un des plus grands voleurs d'art de tous les temps. Voler la toile, et la revendre à ce bandit de haut-vol, voilà le plan.Mais pour mettre lamain sur ce tableau, il faut infiltrer la noblesse. Et c'est là que les problèmes commencent.
Tome 2 des -excellentes- aventures de Tonton et sa bande ; vous reporter à mon précédent billet pour comprendre pourquoi je lis le 2 maintenant alors que j'ai déjà lu le 6 et tous les autres. C'est dans ce volume que l'on fait connaissance avec Donatienne de Gayrlasse qui deviendra la bonne de Tonton, et hop, l'équipe est complète. Plonger Tonton et sa bande dans le monde délicat et feutré de l'aristocratie, mais quelle mouche a piqué Samuel Sutra ? Bon, pour la mouche, je ne sais pas mais elle devait avoir de lourds antécédents. Par contre, le monde délicat et feutré vole en éclat et s'il n'adopte pas les mêmes codes que celui de la truande on ne peut pas dire qu'il soit plus glorieux, par exemple, la description de Donatienne : "La dame, d'une cinquantaine bien secouée, mais à la mise impeccable, aux souvenirs de Tonton, était la riche descendante d'une longue lignée de militaires qui s'étaient transmis le sang bleu de génération en génération, à grands coups de consanguinité. L'arbre généalogique devait compter certaines branches ayant donné plus de fruits que de noyaux. Lignée remontant, à ce que l'on disait, à des temps forts reculés, où l'on se battait à mains nues et à pied, le cheval n'ayant pas encore été inventé." (p.9)
Que dire que je n'aurais pas dit sur un roman avec Tonton ? C'est difficile tant à chaque fois, je me régale, je me marre, j'apprends de nouvelles tournures d'argot que je suis bien incapable de retenir, non pas que je soye coincé et que je répugne à user de vocables un rien familier voire pire, mais tout simplement parce que je ne les retiens pas. Il m'a fallu des visionnages et des visionnages des Tontons flingueurs (pas cités innocemment, bien entendu) pour en retenir quelques mots et pareil pour les excellents OSS 117 (mais là, il n'y a pas trop de rapport sinon que j'aime). L'autre référence, hors Audiard, Dard et Lautner, et qui est notée dans la très courte biographie de l'auteur en fin de volume est Alexandre Astier et son Kaamelott, et c'est vrai que le langage pratiqué par l'un et par l'autre se ressemblent ou du moins procurent le même plaisir. Visualisez cette scène : Gérard qu'on pourrait aisément qualifier d'abutyrotomofilogène -mot trouvé sur divers sites et qui signifie "qui n'a pas inventé le fil à couper le beurre", il y en a tout plein de mots comme ça rares, inventés, oubliés, désuets, c'est marrant à replacer dans un papier-, donc Gérard entre dans un bar gay -déjà c'est dur à imaginer- à la recherche de sa cible et demande :
"- Je cherche un mec, avoua-t-il.
Le serveur le dévisagea, parcourant la piste des yeux comme pour vérifier la nature de l'endroit.
- Tu déconnes ? Tu rentres dans un bar gay et tu cherches un mec ? T'es du genre à bouffer quand t'as faim, ma grande. Ça me chavire, les gars comme toi. Le mystère... L'imprévu..." (p.102)
Moi aussi, ça me chavire, si vous ça ne vous fait rien, je ne peux rien pour vous si ce n'est vous prescrire une dose maximale de Tonton pour vous dérider, maintenant qu'ils sont tous parus chez Flamant noir, commencez par le numéro 1, puis le 2, etc etc... Si au contraire vous aussi ça vous chavire, eh bien, commencez par le 1, le 2 etc etc...
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