Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Les noces de Philologie et de Mercure de Martianus Capella (Martiani Minei Felicis Capellae De nuptiis Philologiae et Mercurii), un prosimetrum composé de 9 livres, transmettent les savoirs spécifiques aux arts libéraux. Les deux premiers livres de cette encyclopédie, composée à Carthage vraisemblablement au début du Ve siècle de notre ère par un avocat qui ne livre que des informations énigmatiques sur lui, mettent en scène le cadre allégorique du récit. Dans le livre I, le dieu Mercure, fils bien-aimé et interprète des pensées de Jupiter, demande le droit d'épouser Philologie, une vierge très docte, capable de contraindre les dieux à satisfaire sa soif de connaissances. Un double prologue (un hymne à Hyménée puis un récit en prose autoparodique) ouvre le conte philosophique ; le récit met alors en scène le Cyllénien en quête d'une épouse, mais seul Apollon Pythien peut révéler le nom de l'épouse idéale. La traversée périlleuse d'espaces surnaturels, l'ascension céleste, la consultation d'Apollon Musagète puis de Sa Majesté Jupiter, enfin la convocation du Conseil des dieux par Jupiter Maître suprême sont l'occasion d'exposés théologiques parfois mystérieux. Après une allocution solennelle de Jupiter, le livre I se clôt sur la proclamation des noces pour le lendemain. Mêlant le rire au sérieux, le récit offre un syncrétisme philosophique et religieux inspiré essentiellement du néoplatonisme et des Oracles Chaldaïques. L'exposé des connaissances, jusqu'à l'enseignement d'Harmonie au livre IX, se présente comme un cheminement spirituel initiatique dont les principes sont déjà énoncés dans le cadre de la fiction poétique des livres I et II. Le livre I peut ainsi être conçu comme une « encyclopédie » spirituelle transmise sous le voile de la fantaisie du mythe. Les noces de Philologie et de Mercure, testament du paganisme antique, ne seront redécouvertes qu'au début du IXe siècle. L'édition critique publiée dans ce volume s'appuie principalement sur la lecture de 7 manuscrits du IXe siècle, dont 3 n'avaient pas été collationnés pour le livre I par A. Dick (Stuttgart, Teubner 1925, réédition 1978) ou J. Willis (Leipzig, Teubner, 1983). L'introduction insiste sur le contexte littéraire et philosophique avant de présenter la tradition manuscrite. Le texte a déjà été plusieurs fois traduit, par exemple en anglais par W. H. Stahl, R. Johnson et E. L. Burge (New York, 1977), en italien par I. Ramelli (Milan, 2001) et par L. Cristante, I. Filip, L. Lenaz (Hildesheim, 2011), mais aussi en français par V. Di Natale (dans la revue Dédale 11-12, 2000). Dans cette nouvelle traduction une attention particulière a été consacrée au rythme des vers de ce prosimetrum.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
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