Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
« Je voulais à nouveau sentir la guerre, humer l'odeur de sa misère comme l'opiomane revient inexorablement à la drogue qui le tue. Quatre ans dans l'immonde bouillasse des tranchées sans qu'un fritz n'ait pu m'abattre ni même m'estropier. Un miraculé, voilà qui était le gars qui descendait la passerelle du Pouchkine. Et ce gars, il s'appelait Lazare, flamboyant sybarite avant-guerre qui avait laissé dans le no man's land, dans cette terre de cadavres, l'âme de sa jeunesse insouciante. J'avais survécu au plus apocalyptique des conflits mais à l'intérieur, je sentais bien que j'étais foutu.
J'étais à bout. » Ainsi se dépeint avec gouaille, P.-O. Lazare, rescapé d'entre les morts de 1914-1918. Trimballant sa dépression chronique et s'exerçant aux soûleries comme moyen d'élucidation des mystères, ce journaliste visite les années d'aprèsguerre, de la révolution russe au surréalisme, et se fait le greffier de la folie de l'époque et des hommes. Dans Les mouches de Kergelen (T.1) : la double dérive d'un navire de la flotte impériale russe en 1921 sur la mer noire et d'un journaliste français, vétéran de la grande guerre, volontiers alcoolo et plus encore, qui va s'employer à résoudre le mystère autour de la mort d'un général des armées blanches.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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