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Les manuscrits perdus

Couverture du livre « Les manuscrits perdus » de Mouna Hachim aux éditions Erick Bonnier
Résumé:

« Écris mon enfant, le devoir d'écrire s'impose encore plus impérieusement en des temps où le sage est dédaigné, l'imposteur encensé comme un oracle. Raconte les caprices de la destinée qui m'ont fait vivre la tragédie de l'exil et les drames de l'intolérance, affronter les rigueurs des voyages,... Voir plus

« Écris mon enfant, le devoir d'écrire s'impose encore plus impérieusement en des temps où le sage est dédaigné, l'imposteur encensé comme un oracle. Raconte les caprices de la destinée qui m'ont fait vivre la tragédie de l'exil et les drames de l'intolérance, affronter les rigueurs des voyages, traverser des mers agitées par mille orages, fuyant devant les persécutions, m'entretenant avec les savants, subissant les caprices des princes et l'arrogance des courtisans. Dis les tourments d'une époque de folle nostalgie pour une splendeur passée d'une civilisation désormais avachie. Dis le déphasage entre les principes galvaudés et ces luttes fratricides qui ont étouffé dans l'oeuf tout rêve d'unité. Dis les liens entre des mondes à la fois proches mais aux conflits sans cesse renouvelés. Dis les tentations de cloisonnement et les désirs d'harmonies infinies... » Tel pourrait être le testament du Morisque Ahmed Al-Hajari, alias Diego Bejarano. Né en Andalousie aux alentours de 1568, il est exilé à Marrakech, chargé d'ambassades en France et aux Pays-Bas dans un monde désemparé fait d'Inquisition en Espagne, d'expulsion massive des Morisques, de guerre civile au Maroc. Et, en toile de fond, l'histoire de manuscrits fascinants qui incarnent dualité des mondes et quête de symbiose...

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