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Les machines célibataires

Couverture du livre « Les machines célibataires » de Michel Carrouges aux éditions Editions Mf
Résumé:

En 1954, le surréaliste Michel Carrouges publie Les Machines célibataires (le terme vient de Marcel Duchamp pour désigner la partie inférieure de son Grand Verre - soit La mariée mise à nu par ses célibataires, même), érigeant cette notion en mythe contemporain. Pour appuyer son propos, il puise... Voir plus

En 1954, le surréaliste Michel Carrouges publie Les Machines célibataires (le terme vient de Marcel Duchamp pour désigner la partie inférieure de son Grand Verre - soit La mariée mise à nu par ses célibataires, même), érigeant cette notion en mythe contemporain. Pour appuyer son propos, il puise dans la littérature toutes sortes de machines imaginaires et tentaculaires conçues par des auteurs comme Franz Kafka, Lautréamont ou encore Alfred Jarry. Une deuxième édition augmentée paraît en 1976. Nous rééditons aujourd'hui cet ouvrage légendaire depuis longtemps épuisé.

Marcel Duchamp introduit la machine célibataire dans le monde de l'art avant que Carrouges ne poursuive son exploration du côté de la littérature tout en prenant l'oeuvre de l'artiste comme point de départ. En 1954, Carrouges rassemble une série de textes-machines dans un répertoire où se côtoient Kafka et La Colonie pénitentiaire, Raymond Roussel et son Locus Solus, Alfred Jarry et Le Surmâle, Edgar Allan Poe et Le Puits et le Pendule, Hillel-Erlanger et Les voyages en kaléidoscope, Villiers et l'Êve future. Puis trois nouvelles machines viennent s'ajouter dans l'édition de 1976 : Adolfo Bioy Casares avec L'invention de Morel, Lautréamont et ses chants de Maldoror, et enfin Jules Verne avec Le château des Carpates.
Quel est le trait en commun entre toutes ces oeuvres ? Que mettent-elles à chaque fois en scène ? Le mouvement autosuffisant d'une machine qui obéit à des règles strictes renvoyant à l'impitoyable indifférence d'une technique qui porte la mort comme l'extase.

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