Pour ne rien manquer de nos coups de cœur d'avril
Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l'une aryenne, l'autre juive, qui chantent l'amour et la liberté en allemand,
en yiddish, en français ... cela semble inventé ! C'est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes « indésirables » internées par l'État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne « la goulue », Ernesto l’Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l'ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie.
À la façon d'une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l'amour, la résistance de l'espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d'histoires vraies.
Pour ne rien manquer de nos coups de cœur d'avril
#VendrediLecture On vous dit ce qu'on a aimé ! Et vous ?
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Le Club des Explorateurs permet à deux lecteurs de lire et chroniquer un même titre et de confronter ainsi deux points de vue
Dans ce roman s'entrechoquent 2 faces de l'humanité, une sombre avec un florilège de ses bassesses mises au jour en ces années de guerre, racisme, persécutions, massacres de masse, viols, et bien d'autres aussi atroces...et une lumineuse représentée par toutes ces valeurs de partage, d'entraide, de solidarité, de respect de l'autre, de dépassement de soi, de courage, et ces sentiments d'amitié et d'amour.
Ce livre permet de découvrir le camp d'internement de Gurs, méconnu par le plus grand nombre sans doute mais qui a toute sa place dans la grande Histoire.
A lire absolument.
Voilà un livre que j'avais envie de lire d'une part pour découvrir cet auteur historienne encensée pour son livre "Femmes de dictateur", d'autre part parce que "Les Indésirables" parle d'un camp d'internement français situé tout près de chez moi vers Oloron Ste Marie à Gurs. Deux ans avant la "rafle du Vel d'Hiv" le gouvernement français procéda le 15 mai 1940 au regroupement de celles qu'on appelait les Indésirables, 3000 allemandes réfugiées politiques fuyant le nazisme (parmi elles Hannah Arendt), juives, réfugiées économiques, appelées aussi dans la presse" les femmes de mai". De là elles furent convoyées dans des conditions indignes(quasiment comme les convois de déportés )jusque dans les Basses-Pyrénées à Gurs où avait été construit en 42 jours un camp sur une zone argileuse impropre même à la culture du maïs pour y interner plus de 25000 espagnols ayant fui le franquisme. Les conditions de vie étaient épouvantables, dignes de vrais camps de concentration, le travail obligatoire en moins. Sur une base très documentée, Diane Ducret a imaginé une histoire d'amitié entre deux femmes. Pour lui rendre hommage, elle donne le vrai nom du commandant militaire du camp, le Commandant Davergne qui fit tout son possible pour humaniser les conditions de vie des détenus et en rejoignant la résistance fin 1940 fit s'en évader une grande partie. L'auteur a inventé des chansons dont on pourrait penser qu'elles sont d'époque et qui donnent une respiration à l'histoire. Malgré le contexte terrible l'espoir, l'humour, l'amitié, l'amour, la solidarité sont présents à chaque page. Un livre extrêmement émouvant sur un pan oublié de notre histoire. Depuis 40 ans que j'habite dans la région je n'ai appris l'existence de ce camp de Gurs que récemment. Merci à vous madame Ducret d'avoir si bien rendu hommage à ces hommes et ces femmes dont le seul tort était d'être nées au mauvais endroit à la mauvaise époque, ou d'avoir voulu se battre pour la démocratie. Lisez ce bouquin passionnant, en dépit du contexte, l'histoire est magnifique !
Mai 1940, le gouvernement français décide de rafler toutes les allemandes célibataires en représailles aux exactions allemandes. D'abord enfermées au Vélodrome d'hiver, ces femmes seront ensuite transférées au camp de Gurs, au pied des Pyrénées qui accueille déjà des milliers de républicains espagnols et combattants des Brigades Internationales. Parmi ces femmes se trouvent Lise, juive allemande , et Eva, la pianiste aryenne. Face au dénuement, à la violence, ces femmes vont se lier d'une amitié indéfectible pour résister et faire face à l'horreur de la détention.
Je sors bouleversée de cette lecture, très touchée par cette histoire d'amitié, sur cette histoire de femmes. Je ne connaissais pas cette épisode de notre triste histoire et ce roman permet de lever le voile sur le triste sort de ces femmes. Diane Ducret traite cependant ce thème avec beaucoup de réalisme mais sans "pathos" excessif. Au travers de ces deux destins, et de ceux qui vont croiser leurs chemins, elle aborde avec beaucoup de délicatesse et sous un jour nouveau les sujets de la collaboration et du rôle trouble de l'Etat français dans l'internement puis la déportation des juifs.
Un très beau livre, un vrai coup de coeur!
Editions Flammarion
Je remercie tout particulièrement le Club des Explorateurs de m'avoir permis de lire le tout dernier roman de Diane Ducret. MAGISTRAL !
Nous sommes en mai 1940. La guerre déploie ses tentacules et touche Paris, cette capitale où bon nombre d'Allemands ont trouvé refuge depuis 1933, cette année où 150 000 personnes sont descendues dans les rues de Berlin pour scander des discours nationalistes. Eva, aryenne, est pianiste, elle a quitté Munich pour rejoindre la France. C'est là qu'elle rencontrera Louis, un résistant, dont elle tombera amoureuse, une promesse de mariage est faite mais leur avenir sur fond de guerre devient incertain. Lise, elle, est fille d'une modiste, Frieda. Toutes les deux ont pris la route pour fuir l'oppression des juifs. Un long périple via la Hongrie, la Tchécoslovaquie, l'Italie, pour rejoindre la terre promise. Eva et Lise font partie de ces "indésirables", cités par l'avis à la population signé le 12 mai 1940 par le Général Héring, Gouverneur militaire de Paris.
Dès lors, un rassemblement est organisé. Les femmes célibataires et mariées sans enfants sont attendues au Vélodrome d'Hiver 3 jours plus tard. Les regards de Lise et Eva se croisent, une relation s'instaure, pour le meilleur et pour le pire.
Dès les premières pages, les émotions m'ont prises à la gorge. Peut-être cela a-t-il à voir avec l'actualité politique, les élections présidentielles, et tous les discours populistes ambiants. Lire ce roman revient à mettre un visage et un nom sur un public ciblé, une certaine catégorie d'immigrés, et rend l'injustice du traitement insupportable.
Ces femmes "indésirables" parquées dans un équipement sportif ne tardent pas à perdre toute dignité humaine. Hébergées pendant une dizaine de jours, elles baignent dans leurs propres excréments. Sous-alimentées, les premières forces commencent à céder. La promiscuité devient insoutenable.
Autant dire que le scénario est dramatique et qu'il ne fait que commencer, leur transfert est organisé par voie ferrée. Elles rejoindront les Pyrénées, le Camp de Gurs très précisément. Là‐bas, les conditions de vie ne seront pas meilleures, les latrines inconfortables, le froid cinglant... et elles devront lutter contre des hommes tentés d'user, voire d'abuser de leur pouvoir.
Ce qui m'a profondément touchée dans cette tragédie humaine, c'est le sursaut collectif de quelques femmes de vouloir se sauver, non pas de s'évader du camp, mais d'éviter de sombrer dans la folie. Et là, elles trouvent, je l'avoue une voie particulièrement originale, celle de l'art. L'idée de produire un cabaret relève du surnaturel et pourtant ! Je ne vous en dirai pas plus, parce c'est un passage qui offre une parenthèse de fantaisie et ouvre de nouveaux horizons.
J'ai été aussi troublée par les trajectoires individuelles qui viennent composer une à une l'histoire collective de ces "indésirables". Il y a cette cicatrice mystérieuse sur un ventre qu'il conviendra de protéger des regards, la source d'une fraternité incommensurable entre deux femmes.
J'ai été subjuguée enfin par des portraits de femmes époustouflantes de courage, de volonté, de générosité, alors que tout leur environnement n'est que ruine.
Je ne peux m'empêcher de murmurer les paroles de la chanson de Gérard Goldman : "Né en 17 à Leidenstadt". Les notes de piano résonnent... tellement appropriées ! Qu'aurais-je fait moi-même si j'avais été en 1940 dans ce Camp de Gurs ?
Diane Ducret contribue au devoir de mémoire avec ce roman qui nous dévoile une page méconnue de notre Histoire de France.
Immense coup de coeur pour ce roman, qu'on se le dise !
http://tlivrestarts.over-blog.com/2017/04/les-indesirables-de-diane-ducret.html
http://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2017/04/les-indesirables-de-diane-ducret.html
C'est grâce au Club des Explorateurs de Lecteurs.com et à la proposition d'Annie que j'ai eu la chance de lire ce roman. Inscrite avec Annie pour cette aventure sans savoir quel livre nous allions recevoir, j'ai été ravie en ouvrant le paquet de voir qu'il s'agissait du dernier roman de Diane Ducret, une auteure que je rêvais de découvrir pour avoir beaucoup entendu parler de son best-seller "Femmes de dictateurs".
Diane Ducret est historienne et nous raconte ici un pan de notre histoire à proprement parler incroyable dont je n'avais jamais entendu parler.
En mai 1940, avant même la création du gouvernement de Vichy, le gouvernement français organise à Paris une rafle de 5000 femmes, comme un triste prélude à ce qui se passera deux ans plus tard en juillet 42...
Un avis à la population du 12 mai 1940 annonce que les femmes célibataires et mariées sans enfant doivent rejoindre le Vélodrome d'Hiver le 15 mai 1940. Cette injonction concerne les immigrées d'origine allemande qui ont fui l'Allemagne nazie en 1933 pour trouver refuge à Paris, ce sont des juives ou des opposantes au régime nazi. Ces femmes perçues comme un danger pour la France deviennent tout d'un coup des indésirables et sont regroupées au Vélodrome d’Hiver avant d'êtres internées au camp de Gurs dans les Pyrénées-Atlantiques.
Nous allons suivre le destin de deux jeunes femmes Lise et Eva. Lise est une jeune juive qui a fui Berlin avec sa mère Frieda quand les persécutions contre les juifs ont commencé. Eva est une brillante pianiste qui a fui Munich et sa famille partisane d'Hitler. Lise et Eva vont très vite se lier d'amitié et se soutenir dans cette épouvantable épreuve.
A travers leur histoire, Diane Ducret nous décrit les conditions de la rafle et du rassemblement dans le stade, la peur, la faim, le froid, la promiscuité et les brimades pendant la dizaine de jours où elles sont parquées au Vel'd'hiv. Puis c'est le départ dans un wagon à bestiaux pour le camp de Gurs qui abrite dans une autre partie du camp 20 000 hommes "indésirables", des espagnols qui ont combattu Franco. Les conditions de vie dans ce camp y seront aussi terribles.
De nombreuses artistes et des intellectuelles sont internées à Gurs, la vie dans le camp en sera fortement influencée car certaines femmes vont résister ou simplement survivre en chantant ou en jouant du Shakespeare. L'art pour ne pas sombrer, quelle magnifique image !
J'ai été bouleversée par cette belle histoire d'amitié et de solidarité entre Lise et Eva qui vont se soutenir dans l'épreuve, j'ai lu ce roman d'une traite le cœur serré. Diane Ducret a eu l'idée originale de ponctuer ses chapitres avec des paroles de chansons typiques des années 30-40 qu'elle a inventées, elle allège ainsi la lecture de ce roman au sujet particulièrement grave.
Ce roman basé sur des faits historiques est très documenté, l'auteure y mêle des personnages inventés et des personnages qui ont existé comme l'infirmière du camp de Gurs Elsbeth Kasser et le commandant Davergne, chef du camp à qui elle rend hommage.
J'ai énormément aimé ce livre qui constitue un vibrant hommage à toutes ces femmes qui ont refusé de se soumettre, nous y découvrons des portraits de femmes extrêmement courageuses.
Ce pan de notre histoire est malheureusement peu connu et il est important de se souvenir que la France d'avant Vichy a été capable d'une telle atrocité. Un sujet grave qui trouve hélas écho dans l'actualité avec la situation des millions de réfugiés à travers le monde, malheureusement trop souvent stigmatisés. Un grand merci à Diane Ducret de nous rappeler ce triste épisode de notre Histoire.
Gros coup de cœur pour ce roman !
Paris, 1940, les femmes allemandes ou d’origine allemande, sans enfants, sont convoquées au Vel’D’hiv pour le 15 mai. Là, pendant plusieurs jours dans ce cloaque insalubre, elles attendent les camions qui les emmènent à Gurs, dans les basses-Pyrénées.
Là, Eva l’aryenne et Lise la juive vont se lier d’amitié. Elles sont devenues les indésirables, celles dont le pays ne veut plus et qu’il parque au loin, surtout au moment de l’armistice avec Hitler.
L’auteur nous raconte la vie de ces femmes, leur courage, leurs espoirs, leur volonté face à cette adversité contre laquelle si peu semble réalisable. Car à Gurs, les indésirables ont réussi l’impossible, faire de l’art un rayon de soleil, un espoir supplémentaire. Elles vont réussir à obtenir un piano et donner des spectacles dans leur cabaret improvisé. Tout cela avec l’aide du commandant Davergne et de l’infirmière Elsbeth Kasser car dans chaque homme ou femme il faut avoir espoir.
Dans ce roman magnifique et émouvant, Diane Ducret mêle adroitement la petite histoire, celle de la vie de ces hommes et de ces femmes, pour faire revivre un pan méconnu et sombre de notre Histoire.
Stupéfaite par ce roman et cette découverte de l’internement de ces femmes célibataires sans enfants étrangères au camp de Gurs dans les Pyrénées dont je n’avais jamais entendu parler. On partage l’amitié de 2 femmes Eva et Lise toutes les 2 emportées par la folie de la 2nde guerre mondiale. Entre 1940 et 1942, on les suit de leur internement au Vélodrome d’Hiver à celui de Gurs.
Les descriptions, les conditions de vie déplorables, l’inhumanité et la déshumanisation sont bien retranscrites contre ces femmes coupables seulement d’exister. Mais au travers de cette noirceur l’amitié entre Lise et Eva, de Suzanne la française amoureuse, d’Ernesto le bel espagnol apportent des lueurs d’humanité. La solidarité de ces femmes comme la folie des chansons de Suzanne, la force de Bianca montrent que même au cœur de l’horreur l’espoir luit. Eva et Lise vont veiller l’une sur l’autre, sur leurs secrets, leurs espoirs. Elles vont même apporter de l’art, de la musique avec la création d’un cabaret : le cabaret bleu. A travers le chant, la musique, le théâtre avec Shakespeare exprimer leurs conditions et redevenir le temps de quelques spectacles humaines. L’évocation de la poésie d’Hanna Arendt sont très émouvantes, elle que je ne connaissais que comme historienne, l’évocation du songe d’une nuit d’été aussi.
On se retrouve dans ces destins de femmes, seules, abandonnées mais aussi guerrières, rieuses et finalement coquettes quand elles essayent de tenir tête à la folie en s’habillant une fois de manière hyper féminine à leur arrivée au camp.
la suite sur http://eirenamg.canalblog.com/archives/2017/03/01/34995053.html
C'était en mai 1940, les allemands n'étaient pas encore entrés dans Paris, l'état français s'est soudainement inquiété du danger que pouvaient représenter les étrangers d'origine allemande ayant fui le nazisme et trouvé en masse refuge en France. En quelques minutes, des milliers d'individus sont passés du statut de réfugié à celui d'indésirable. Le 12 mai 1940, un décret du gouverneur militaire de Paris ordonne aux ressortissants concernés de se regrouper à différents endroits. Pour les femmes célibataires et sans enfant, ce sera le Vélodrome d'Hiver, première étape avant l'internement au camp de Gurs, dans les Pyrénées.
Voilà donc le point de départ de ce roman qui met en scène la belle amitié entre deux femmes, nous parle de féminité, d'entraide, de maternité, d'amour et bien sûr de stigmatisation. Lise est une jeune femme juive d'une trentaine d'années qui a fui Berlin en 1933 alors que le magasin de ses parents faisait l'objet des premières brimades de la part des nazis. Eva est un peu plus âgée, issue de la bonne société allemande et d'une famille qu'elle a fuie à cause de leurs idées acquises à Hitler. Elles se rencontrent au Veld'Hiv et vont vivre ensemble les différentes étapes, découvrir les conditions de plus en plus atroces de leur détention, traverser la France dans le même wagon à bestiau, se tasser dans le même bâtiment insalubre du camp, faire la chasse aux rongeurs et aux poux. S'aider et se réconforter.
Ces femmes, parmi lesquelles se trouvent beaucoup d'artistes et d'intellectuelles de la vie parisienne de l'époque (Hannah Arendt, mais également la maîtresse de Soutine, des chanteuses et des danseuses) vont mettre toute leur énergie à rester des femmes malgré le vide, la puanteur, le froid et la peur. Dans une autre partie du camp sont enfermés des Espagnols qui ont combattu Franco chez les républicains ou dans les brigades internationales. Entre les deux communautés, des liens se tissent à distance, des rapports de séduction viennent embellir le quotidien. Et puis certaines figures permettent d'espérer encore dans l'espèce humaine : l'ange de Gurs, Elsbeth Kasser, l'infirmière du camp membre du secours suisse et le commandant Davergne qui fait entrer un piano dans le camp et permet aux internées de monter un cabaret.
Malgré le sérieux et la gravité du sujet, ce roman se dévore avec un réel plaisir, porté par le parti-pris lumineux de l'auteure qui n'a pas hésité à inventer les textes des chansons qui ponctuent les chapitres et ancrent le récit dans un contexte criant de vérité. On est tout de suite en empathie avec ces femmes qui refusent d'abdiquer.
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles il faut lire ce livre. D'abord parce qu'il rappelle un événement de notre histoire trop souvent méconnu voire ignoré (ces cinq mille femmes parquées au Vélodrome d'Hiver c'était 2 ans avant la tristement célèbre rafle...). Ensuite parce qu'il fait utilement écho à l'actualité, à la situation des millions de réfugiés à travers le monde, à la dramatique habitude de toujours stigmatiser certaines catégories de la population. On n'apprend pas assez de l'Histoire, malheureusement.
Diane Ducret a réalisé un travail remarquable de documentation qui lui a permis de s'imprégner de ses nombreuses lectures et de nourrir la trame romanesque sans jamais l'alourdir. On sort de cette lecture un peu plus instruit, avec peut-être l'envie d'être à la hauteur de celles qui ont traversé ces épreuves en refusant la mécanique de rejet et de stigmatisation que certains persistent à vouloir nous imposer. Il y a encore du travail.
(chronique publiée sur mon blog www.motspourmots.fr)
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