Angleterre, IXe siècle.
Lorsque Magnus se réveille au milieu d'un champ de bataille, il n'a aucun souvenir de son passé. Gravement blessé, il accepte l'aide d'une jeune veuve qui l'emmène dans son village menacé par les Danois. À mesure que les jours passent, Magnus désespère : retrouvera-t-il son identité ? Malgré ses doutes, il est au moins sûr d'une chose : qu'il soit son allié ou son ennemi, il a le devoir de protéger la femme qui lui a sauvé la vie, et il compte bien éliminer tous ceux qui cherchent à lui voler ses terres. Même si, pour cela, il doit demeurer dans son foyer et s'exposer à la singulière attirance qu'il éprouve pour elle...
Un troisième opus qui est une bonne lecture, on retrouve un peu plus d'intrigues et d'actions que les précédents tomes. Très rapide à dévorer, l'histoire reste classique et lente. Les personnages sont toujours attachants.
"Les filles allaient bientôt finir les ourlets des robes sacerdotales. Elles maîtrisaient ce motif d’entrelacs depuis des mois mais si Aisly ne rentrait pas rapidement, ses jeunes apprenties allaient se lasser et sortir jouer dans le soleil du matin. Jamais elle ne réussirait à les faire rentrer pour achever leur ouvrage et la journée serait perdue.
Elle ne pouvait pas se permettre de perdre une journée de travail : cela la mettrait en retard pour honorer ses commandes. L’abbesse répétait déjà à qui voulait l’entendre que les prix pratiqués par Aisly tenaient du péché et qu’une femme plus dévote aurait dû se sentir honorée de travailler pour Dieu et l’abbaye… Elle n’hésiterait sans doute pas à déduire une pénalité de retard du paiement."
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