Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
" Un piano surgi d'on ne sait où martela une note, la même, cinq, six fois, à l'écart des autres et toutefois au centre du morceau, cherchant sans doute à s'imposer, ou tout simplement à exister. Je pensai : c'est moi. Ce piano qui essaie de faire entendre sa voix, c'est moi. Maladroit, répétitif, hors du coup. Le dernier de la classe qui lève la main et que personne ne remarque, le vilain petit canard, le gars qui cherche sa route au volant d'une épave. Je vendais des assurances-vie, j'avais trente-trois ans et déjà l'impression que beaucoup de choses étaient compromises. Balle de jeu, balle de set, balle de match. " Le grand-père de Benoît, Scott, brillant décorateur à la Cecil Beaton, fringant octogénaire et monstre d'égoïsme, se rappelle à peine son existence. Son père, Alain, célèbre philosophe, le tient pour un parfait fumiste, un " mauvais garçon ". Sa jeune et jolie belle-mère, Stéphanie, ne répond à ses avances que les soirs de solitude, lorsqu'elle a abusé de l'Americano. Son patron, Schuss, qui a déjà programmé son dépôt de bilan, ne comprend pas qu'il n'arrive pas à " taper " sa famille. Jusqu'à son Opel Corsa qui fait des siennes. Il y a bien sa grand-mère, Valentine, ancienne antiquaire, qui a transformé son magasin en musée Grévin de l'antiquaille, mais, malade, elle décline et ne quitte plus son lit...
Et si, comme le découvrira Benoît, il n'y avait pas de grandes personnes ?
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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