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Les grandes horizontales

Couverture du livre « Les grandes horizontales » de Virginia Rounding aux éditions Rocher
  • Date de parution :
  • Editeur : Rocher
  • EAN : 9782268055206
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le Second Empire a été sans nul doute l'âge d'or des courtisanes françaises, devenues idoles de leur époque.
Femmes légendaires, dont la richesse et le pouvoir étaient stupéfiants, dont la beauté, la force de séduction ont vaincu la raison des hommes... Virginia Rounding ne se contente pas de... Voir plus

Le Second Empire a été sans nul doute l'âge d'or des courtisanes françaises, devenues idoles de leur époque.
Femmes légendaires, dont la richesse et le pouvoir étaient stupéfiants, dont la beauté, la force de séduction ont vaincu la raison des hommes... Virginia Rounding ne se contente pas de raconter leurs vies, elle s'attache aussi à décrire l'aura mythique qui les entourait. Ainsi de Marie Duplessis, devenue le prototype de la courtisane vertueuse ; d'Apollonie Sabatier, qui a su comme personne mettre chacun à l'aise dans son salon, où les propos les plus crus étaient de mise ; de la Païva, une émigrée russe qui semblait apprécier la chair fraîche des jeunes hommes riches ; quant à Cora Pearl, beauté anglaise flamboyante, elle avait le don de " faire rire les hommes qui s'ennuyaient ".
Les Grandes Horizontales nous livrent un portrait haut en couleur du Paris du dix-neuvième siècle et de ses plus brillantes personnalités. On ne jugeait pas seulement une femme vénale au prix atteint par ses faveurs, mais aussi à son degré de liberté dans le choix de ses clients. La prostituée la plus humble, tout en bas de l'échelle, n'avait d'autre choix que le tout-venant ; l'élite du demi-monde, la courtisane réputée, avait à ses pieds un choix quasi infini.
Généralement, la taille de la fortune l'emportait sur les qualités personnelles de l'amant en puissance - mais enfin, elle avait le choix. Du moins est-ce la vision optimiste de sa situation ; en réalité, plus la courtisane était luxueusement entretenue, plus elle dépensait, et plus ses besoins en argent augmentaient. Son rôle consistait à dépenser, bien plutôt qu'à épargner, l'argent dont la couvrait son riche protecteur, car les conventions de l'époque exigeaient que la maîtresse d'un homme du monde soit l'ornement bien visible, la preuve de son rang social, et non une liaison que l'on cache dans un appartement discret.
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