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"L'amour du cinéma se joue dans l'enfance. Pour moi ce furent les westerns, les péplums ou les films comiques avec Jerry Lewis. Mon premier souvenir de cinéma remonte à La strada, que j'ai vu avec mes parents à l'âge de six ans. Depuis, le cinéma est entré dans ma vie. Il n'en est plus jamais sorti. J'ai grandi avec lui et lui m'a vu grandir.
Les années 60 furent politiques, mais surtout celles de l'éveil aux nouvelles vagues. J'ai aimé les films de Godard, Truffaut, Resnais, Bertolucci, Milos Forman, qui m'ouvraient une fenêtre sur le monde. J'ai mûri avec Antoine Doinel, alias Jean-Pierre Léaud, mon alter ego.
Les années 70 furent des années de formation en fréquentant la meilleure école : celle des Cahiers du cinéma. Aux côtés de Serge Daney, j'ai appris à "voir un film" et à écrire sur le cinéma.
Ainsi j'ai multiplié les rencontres avec des cinéastes, dont je tente de brosser le portrait. François Truffaut, dont le souvenir est intact, plus de trente ans après sa disparition en 1984. Mais aussi Godard, Marco Ferreri, Jean Eustache, Wim Wenders, David Lynch, Scorsese, Clint Eastwood, Maurice Pialat... Les acteurs aussi : Micheline Presle, Alain Delon, Isabelle Huppert, Gérard Depardieu ou Michel Piccoli.
C'est ce parcours subjectif avec le cinéma, de l'enfance à l'âge adulte, dont j'ai voulu faire le récit."Serge Toubiana
L'histoire de Serge Toubiana est intimement liée à celle de la revue des "Cahiers du Cinéma". Les souvenirs annoncés dans le titre de ce livre portent donc en grande partie sur la période "Cahiers" et en donne un point de vue intéressant , mais dans le même temps arrive après les deux volumes consacrés à la revue écrits par Antoine de Baecque (Les Cahiers du Cinéma: Histoire d'une revue). Et là il faut bien reconnaître que la version de Serge Toubiana est bien moins intéressante, moins passionnante et surtout verse un peu trop dans l'affect. La partie consacrée au Centenaire du Cinéma français et celle sur la Direction de la Cinémathèque française sont plus attractives mais là non plus, rien de bien neuf sous le soleil. On a pas vraiment l'impression d'apprendre grand chose sur la période, d'autant plus que Serge Toubiana reste très politiquement correct et manque sévèrement de souffle dans l'écriture. Un livre de plus sur le cinéma français. Un de plus. Sans doute pas essentiel.
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