Le corps du sosie de Marie-Antoinette est retrouvé après le dégel. Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet, mène l'enquête.
À la terrible année 1783, marquée par les retombées d'un volcan islandais en éruption, succède en 1784 l'hiver du siècle. À Paris, le peuple élève des obélisques de neige et de glace en reconnaissance de la charité des souverains. Dans l'une d'elles, au dégel, apparaît le corps d'une femme dénudée qui ressemble étonnamment à la reine Marie-Antoinette. Nicolas Le Floch se lance dans une enquête minutieuse de laquelle, investigation après investigation, il ressort que la victime participait à des soirées particulières organisées à Monceau par le duc de Chartres, futur duc d'Orléans. Dans ce récit surgissent les figures pittoresques d'une revendeuse à la toilette, d'une devineresse qui dépouille ses pratiques, d'un ouvrier de la manufacture de Sèvres qui vole à Versailles, d'un marchand porcelainier receleur, d'un président à mortier et d'un architecte. Derrière ce fait divers se dissimule un complot de cour visant à compromettre la Couronne. Jamais le commissaire Le Foch, entouré de ses proches et bénéficiant de la confiance de Louis XVI, n'aura mené une recherche aussi précise et documentée qui le conduira, après bien des périls, à un dénouement inattendu.
Une femme dénudée est retrouvée morte dans un bloc de glace. Il semblerait que cela fait suite à un meurtre survenu lors d'une soirée quelque peu arrosée et dénonçant aussi les mauvaises moeurs d'une partie de la noblesse. Plusieurs assassinats vont s'ensuivre et Nicolas le Floch a bien des difficultés à dénouer les fils. Il faut de plus sauver l'Etat et sa fidélité au bon roi Louis XVI ne lui permet pas d'agir à sa guise. Quant à cette pauvre Marie Antoinette, elle est visée dans cette affaire. On veut assurément la faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Il faut ajouter que celle qui est retrouvée morte lui ressemble étrangement. Et elle n'est pas la seule. Affaire finalement bien compliquée et les nombreux dialogues dans le français de l'époque ne facilitent pas la lecture. L'auteur réussit cependant à démontrer la corruption existante et les difficultés de survie pour les français en période d'hiver rude.
Un univers passionnant créé par Jean-Francois Parot.
Le soucis des détails :
on a l'impression d'arpenter avec les héros les rues de la capitale, ou d'être à table avec eux et de déguster les mets préparés par Catherine...
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