Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Monologue masculin tournant autour de la perte progressive de la notion d'identité et de réel, « Les enfants éblouis » est la traversée d'une seule journée, du réveil à la nuit. Sept monologues, à sept moments de la journée, rythment la parole, comme autant d'étapes sur le chemin d'un abandon et d'une redécouverte.
Les Enfants éblouis par Yan Allegret, Lu par Arthur Teboul, Multisonor, 2022 (1ère édition : Quidam, 2018).
Texte inclassable : monologue, poème en prose…
Une unité de temps : un homme raconte sa traversée d’une journée, de l’aube à la nuit. Entre passé et présent, il évoque ainsi les différentes époques de sa vie. Son paysage intérieur dessine un lieu d’existence, peut-être le dernier, dans lequel le réel s’ouvre et se perd, où les lecteurs s’égarent, aussi.
Une unité de lieu, la chambre, dont on s’évade à travers les mots, un flot de mots que chacun(e) s’appropriera, ou pas…
C’est beau, musical, très bien lu et dit par le narrateur de la version audio, Arthur Teboul (du groupe Feu ! Chatterton).
Un écheveau narratif découpé en sept monologues, à des moments précis de la journée.
Une parole en apparence structurée, en pallier sur le chemin d'un abandon et d'une redécouverte.
J’ai écouté plusieurs fois, sans doute pas tout compris, éblouie parfois, comme les enfants par la lumière de midi.
Une belle parenthèse pour celles et ceux qui aiment les mots et leur musique.
#LesEnfantséblouis #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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