Un combat de femmes qui vont crier leur envie de vivre !
Le monde d'Anastasia s'est effondré.
À 29 ans, elle avait l'argent, la stabilité, le prestige. Hier encore, elle exerçait de hautes fonctions dans une grande entreprise. Une conquérante, Anastasia. Toujours en avance sur son monde. Même pour son cancer du sein.
Pour la première fois de sa vie, la voilà limitée. Pourtant, la maladie n'est pas le sujet de son histoire. Plutôt un point de départ, un détonateur. Un accélérateur. Un catalyseur.
Anastasia devient une déviante, celle par qui tout commence, capable d'attirer dans son sillage deux déviantes en germe, Iris et Lolita. Ensemble, elles vont prendre goût au saccage de leurs courtes existences et s'autoriser à déployer leurs rêves.
À elles trois, elles incarnent une jeunesse qui refuse de se laisser abîmer, une vocation en marche et, surtout, la possibilité de nouvelles trajectoires.
D'une écriture vibrante et incarnée, Capucine Delattre nous entraîne dans l'étonnante odyssée de trois jeunes femmes et signe, à 19 ans, un premier roman à réveiller les vivants.
Un combat de femmes qui vont crier leur envie de vivre !
Anastasia, trentenaire, a un poste très rémunérateur dans une société.
Elle vient d'être quittée par son ami et apprend qu'elle a un cancer du sein.
Elle ne prévient presque personne et se réfugie dans la solitude.
Iris, son amie, a elle aussi une belle situation et de plus un mari parfait.
Mais l'amour de son mari l'étouffe.
Lolita, sa sœur vient de passer brillamment le bac et est en révolte contre ses parents dont elle n'accepte pas les orientations qu'ils choisissent à sa place.
Trois femmes à un tournant de leur vie.
Trois femmes déviantes qui vont décider de leur vie à venir.
La première partie m'a parue un peu longue, mais d'une analyse très approfondie (trop peut-être)
Mais quand on sait que Capucine Delattre n'a que dix-neuf ans, on ne peut être qu'époustouflé.
Comment à cet âge peut-on avoir une telle connaissance de la psychologie féminine et la décrire avec tant d'aisance.
Parce que ce n'est pas de l'à peu près, ce ne sont pas des phrases lancées qu hasard.
C'est du véridique, on pourrait presque dire du vécu.
Et puis l'écriture est très belle, le style impeccablement maîtrisé.
Vraiment, un grand bravo et j'espère que l’aventure littéraire ne va pas s'arrêter là.
Trois destins de femmes, vus à travers le prisme de l'une d'entre elles.
Anastasia, au nom de princesse (splendide et déchue), battante, conquérante à qui rien ne résiste, à qui tout réussit, se voit un jour limitée, empêchée par la maladie.
De ce coup de frein brutal forcé et inattendu, elle saura, avec deux complices - on peut même parler de disciples ! - faire une formidable opportunité de réviser ses priorités et de redécouvrir l'essentiel.
Ce roman vif, acéré, vivant, d'une toute jeune auteure, nous offre une vision de l'existence, de nos existences, sans concessions.
Un ouvrage sur l'audace, lui-même téméraire et vertigineux !
L'audace de vivre sa vie telle qu'on l'entend, le courage de renoncer, de s'écouter et de refuser de la subir tout simplement.
Qui décide véritablement de nos choix en fin de compte ?
La force de tout détruire pour se reconstruire, sainement, totalement, sans crainte de l'inconnu, de la solitude, de la nouveauté...
Que de justesse, de perspicacité et de vérité ! Que de lucidité et de clairvoyance !
Car n'est-ce pas la menace mortelle qui rend la vie... plus vivante ?
Ce roman, c'est le premier d'une auteure de 19-20 ans qui m'a éblouie par sa maturité, par l'expérience de vie que personne n'est censé avoir à cet âge-là. C'est comme si Capucine Delattre avait déjà vécu mille et une souffrances, mille et une résurrections. Comme si elle avait déjà tout compris. C'est merveilleux de réalisme et de justesse. Et cette écriture...
Dès les premières lignes, je suis tombée sous le charme des mots choisis, de cette façon qu'elle a de raconter la vie dans toute sa dureté, et sa force aussi. Elle met en lumière des femmes qui, dans leur furieuse envie de vivre, dévient. Cela demande du courage, cela demande d'affronter des frayeurs, d'écouter profondément son cœur, d'oser.
Il y a tout d'abord Anastasia qui va soudainement apprendre qu'elle est malade et que c'est grave. Cancer du sein. Lors d'une telle épreuve, deux chemins s'offrent aux yeux du patient : celui qui mène au désespoir le plus total, et celui qui invite à vivre plus intensément et dans le vrai. La déviante finit par choisir le deuxième, et, dans le cas présent, entraîne dans son sillon son amie Iris et sa sœur Lolita. Pour des raisons différentes - qui résonnent certainement en beaucoup d'entre nous -, ces trois jeunes femmes agrippent les rennes de leur vie et abandonnent leur zone de confort, celle-là même qui empêche de faire éclater les absolus, les rires à gorge déployée qui effacent la lassitude et les larmes, celle qui entrave la liberté que nous possédons tous de vivre pleinement, à l'écoute de nous-même et de nos envies les plus sincères.
Oui, c'est en apercevant la mort probable que se dévoilent nos certitudes.
"Face à l'horreur, au vestige en lequel la tumeur transforme son corps, elle n'aurait plus d'autre choix que de s'arracher à son ancienne enveloppe pourrie dans une mue exceptionnelle, pour tendre vers un idéal qu'elle se moquerait bien de ne jamais atteindre, pourvu qu'elle ait essayé, au moins une fois, pour de vrai."
On en ressort avec la confirmation que la déviance est nécessaire, afin que le réveil ne devienne pas plus pesant jour après jour. Si tant est que l'on ait besoin d'elle ou que l'on ait l'honnêteté de se rendre compte de sa nécessité.
Les déviantes est un roman qui révèle la vie à travers l'éventualité de la mort. Il embarque son lecteur dans une force vive féminine, contagieuse, contée avec beaucoup de beauté et d'ardeur. C'est l'éclosion d'héroïnes du quotidien qui nous entraînent dans leur renaissance et qui nous confirment que tout est possible si nous le décidons.
Un grand merci à Lecteurs.com pour cette lecture dans le cadre du Cercle livresque ainsi qu'aux Éditions Belfond.
Nouveau coup de cœur
À 29 ans, l'avenir d'Anastasia est ébranlé par l'annonce par un médecin d'un terrible cancer. Il devient l'occasion et le temps de se poser les questions essentielles, existentielles. En pleine tempête, elle n'ignore pas que ses vacillements vont déclencher peut-être, d'autres désirs, d'autres espoirs, et bien d'autres chamboulements pour son entourage proche...
Ce roman est avant tout l'histoire d'Anastasia, pour qui un jour tout dérape, de sa vie professionnelle à sa vie personnelle. La maladie l'exclut du monde normal qui se déplace, s'active dans un but déterminé et précis. Elle ne fait plus partie de ces gens au rythme effréné, à l'ambition démesurée.
Elle se soumet au vide, à la peur, à l'ivresse qu'elle construit autour d'elle. Et puis il y a Iris, l'amie depuis toujours, qui ne se reconnaît plus dans un bonheur qui l'étouffe. Et Lolita, la demi-sœur en rupture avec ses parents.
Ces trois brins de femme vont dire et crier leurs envies de vivre, de générer leurs rêves et les rendre accessibles.
"La maladie ne serait pas soustraction des possibles, mais un défi, une provocation, une épreuve à relever chaque jour."
On apprécie ses personnages en proie au doute, mais prêts à livrer leur plus grand combat. Chacune a sa part d'ombre, de révolte et de sublime légèreté. Elles animent toutes les trois ce feu qui nous irradie de l'intérieur. On aime cette intimité sujette aux épanchements directs, aux délires obsessionnels, déliquescents.
L'écriture est infiniment mature et révèle des coins d'âmes inexplorés. C'est un roman tendre, vibrant, fourmillant d'émotions. On capture des instants rares, intenses, délicats. La volonté de ce trio est remuante. Les suivre dans cette aventure nous demande une énergie, une capacité à s'extraire des codes sociaux usuels. Elles nous offrent une parenthèse assoiffée, nous invitent à vivre en toute sincérité, sans jugement de l'autre.
Une ébauche "d'en-vies" à dévorer, gourmand !
Les éditions Belfond nous offre une belle rentrée littéraire 2020 ! Le roman de Capucine Delattre Les Déviantes est un roman de femmes qui s’inscrit parfaitement dans l’air du temps.
Les Déviantes par Delattre
Les Déviantes sont trois jeunes femmes : Anastasia, Iris et Lolita, trois femmes qui refusent les carcans que la société leur ont imposés. Lorsque la maladie arrive dans la vie d’Anastasia, tout le cadre qu’elle s’était construit vole en éclats. Elle, la tueuse au travail, l’archi-diplômée n’est plus rien si ce n’est un corps malade. Et en déviant de la trajectoire qu’elle s’est construite, n’est ce pas finalement le meilleur moyen de goûter à la vie ? Même si la maladie est là, rendant instable ce sentiment de vivre, de vivre libre sans rentrer dans un moule ?
Iris est la meilleure amie d’Anastasia. Elle aussi a une vie bien rangée, une amour de longue date, une situation professionnelle épanouissante, un joli petit appartement, des fiançailles et un mariage à venir mais une amie malade et surtout une lassitude qui la ronge, qui la rend malade. Son envie de liberté est forte, trop forte pour continuer à s’enfermer dans une routine mortifère. Un seul désir : vivre, vite, sans honte ni attache.
Lolita est la petite soeur d’Anastasia. Elle est sur le seuil de l’âge adulte. Partagée entre ses désirs de voyage et les attentes de ses parents, elle est déchirée. S’écouter ou les écouter ? Rentrer dans le moule ou dévier ?
Trois femmes, trois destins, trois trajectoires déviées et une même soif de vivre, d’être une femme sans entraves ni limites. Capucine Delattre nous emporte dans le tourbillon de ces vies avec justesse et sincérité. Elle aborde un sujet d’actualité : la place des femmes et leur image dans la société mais elle le fait avec subtilité et efficacité dans ce roman polyphonique.
C’est un premier roman réussi, avec une plume à suivre !
En résumé : ne suivez pas aveuglément votre trajectoire !
Les déviantes, ces sont ces trois femmes qui vont s’interroger sur leur choix de vie et ne pas s’en satisfaire.
Tout commence avec Anastasia qui a 29 ans découvre qu’elle est atteinte d’une tumeur. Elle va s’isoler, dans un premier temps avec sa maladie, et nous livrer une vision du monde différente, un regard plus critique sur ces personnes saines. Aux yeux du corps médical, elle est la tumeur.
Heureusement il y a Lolita qui va l’amener à s’ouvrir et à révéler la maladie à ses proches. A son tour, Anastasia va amener Iris son amie à s’éveiller.
J’ai été très intriguée par le style, parfois déstabilisée mais au final impressionnée par son efficacité et sa justesse .
C’est essentiellement écrit à la troisième personne. Il ne s’agit pas d’une écriture linéaire ici, tout est cohérent mais les phrases sont lâchées sèchement, ca claque, c’est dynamique et piquant. J'ai aimé la relation entre ces trois femmes audacieuses, parfois arrogantes qui s’interrogent, se motivent et ne se contentent pas de ce qu’elles devraient faire, de ce qu'on leur demande d'être ou de ce qu’elles ont déjà.
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