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New York. Ses tours gigantesques, son fourmillement perpétuel. Ned Allen, et son extraordinaire bagout, s'y est fait une place. Si sa femme et lui vivent un peu au-dessus de leurs moyens, ils ne s'en inquiètent pas : le talent permet tout. La situation de Ned, responsable de ventes publicitaires, ne peut que s'améliorer. Mais le destin ne ménage pas ses coups. Quand une vague de licenciements tombe, Ned est du nombre. À la rue, il ne peut qu'accepter la proposition malhonnête d'un ami d'enfance. Quitte à emprunter, entre les tours, un chemin qui a tout d'une impasse...
" Le lecteur s'amuse à ce portrait à la David Lodge. " Le Monde des Livres
Troisième roman de Douglas Kennedy, "Les désarrois de Ned Allen" propose au lecteur une plongée dans le milieu informatique à travers le personnage de Ned Allen, commercial spécialisé dans la vente d'espaces publicitaires pour un magazine. Peu glamour sur le papier, ce roman, par ailleurs parfaitement documenté, s'inscrit dans la veine de ses deux prédécesseurs et joue la carte du suspense pour faire avancer son intrigue.
Alors que "Cul-de-sac" séduisait par son dépaysement et que "L'homme qui voulait vivre sa vie" dépassait largement le cadre confiné du genre, "Les désarrois de Ned Allen" surprend par la sobriété de l'histoire, mais également par le développement des personnages beaucoup moins étoffés qu'à l'accoutumée. On sent que l'auteur a voulu écrire un roman sur l'agent et appuie sa démonstration sur sa connaissance des milieux financiers dont il nous avait par ailleurs montré l'étendue dans l'essai "Combien ?". Tout comme dans "L'homme qui voulait vivre sa vie", Douglas Kennedy donne une vision très critique du matérialisme de son personnage principal, une approche qui, une fois encore, évoque Bret Easton Ellis, mais l'influence est toutefois moins prégnante que dans le roman précédent.
L'histoire est rythmée, suit un schéma efficace et maintient l'intérêt du lecteur de la première à la dernière page avec à la clef quelques sympathiques rebondissements et un héros bousculé comme il se doit. Toutefois, on sent que l'auteur est arrivé au bout de son concept initial, qu'avec ce roman, il se retrouve dans une impasse artistique tant, il donne l'impression de proposer une synthèse entre "cul-de-sac" et "L'homme qui voulait vivre sa vie". Les grands thèmes qu'il développera par la suite comme le libre-arbitre et ses conséquences sont déjà là, en filigrane, mais il ne parvient pas encore à leur donner un écrin digne de ce nom.
Comme chacun sait, ce roman provoquera une rupture avec le milieu littéraire américain et lui vaudra quelques années de disette sur sa terre natale. Ce sera un mal pour un bien puisqu'en découlera une véritable remise en cause et un changement de cap radical dont "La poursuite du bonheur" sera la première pierre.
"Les désarrois de Ned Allen" n'est pas pour autant un mauvais roman, bien au contraire. Il possède une place importante dans la bibliographie de l'auteur, car il clôt une sorte de cycle même si, avec le recul, il présente de nombreuses ressemblances avec "Rien ne va plus" au point de donner l'impression d'en être une version "bêta". Bien entendu, les personnages sont différents, l'un se déroule dans le milieu informatique, l'autre dans le milieu de la télévision, toutefois les parcours de Ned Allen et de David Armitage possèdent de nombreuses similitudes : un ennemi au bras long qui réduit à néant chaque renaissance, un décryptage non sans humour d'un milieu sans foi ni loi et des relations amoureuses plus que compliquées.
Je n'irai pas plus loin dans la démonstration car ce sont deux romans bien distincts mais cela démontre, si besoin était, comment Douglas Kennedy parvient à se renouveler, à avancer roman après roman pour donner corps et identité à une oeuvre dont chaque pièce mérite que l'on s'y attarde.
Difficile de lâcher ce roman qui nous plonge dans le milieu des affaires et de la finance, pas forcément pour le meilleur de Ned Allen. Ned, la trentaine, est directeur commercial pour Computer Word, il vit au dessus de ses moyens à New York avec sa femme Lizzie, tout leur réussi jusqu'au jour où le destin bascule. Un roman haletant, du pur Douglas Kennedy.
C'est l'atmosphère cynique de Douglas KENNEDY qui règne dans cet ouvrage, où l'on plonge dans le monde de l'informatique. On est proche du protagoniste Ned ALLEN, commercial dans les espaces de ventes publicitaires. L'auteur nous laisse dans le suspens jusqu'à la fin. Un livre brillant.
Même si il m'a fallu attendre une grosse centaine de pages avant de réussir à entrer complètement dans l'histoire, une fois que celle-ci est bien mise en place, impossible de lâcher le livre avant le dénouement.
Commande de son éditeur américain, désireux de surfer sur la vague du succès de "l'homme qui voulait vivre sa vie", ce roman de Doug n'est pas son meilleur!
Ned Allen est un goden boy new yorkais qui vend des espaces de pub pour un magazine appelé "Compuworld". Marié à Lizzie qui partage ses valeurs, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.Tout se passe bien dans la vie de cet homme jusqu'au moment où tout va basculer, lorsque son entreprise est rachetée par un concurrent qui va le licencier. Un thème cher à l'auteur, la brusque descente aux enfers d'un homme à qui tout souriait peu auparavant. Un roman qui se laisse lire mais qui ne sera pas inoubliable!
excellent
Un peu déçue de ce livre car la première partie est vraiment longue. Le rythme s'accélère un peu au cours de la deuxième partie et devient vraiment intense dans la troisième partie. Dommage car cela gâche l'histoire. Il y a de nombreux passages qui pourraient être raccourcis.
Un extrait du livre qui, pour moi, en résume bien l'essence et le thème.
"Nous essayons tellement de planifier notre vie, tous! Comme des gosses avec un jeu de construction,nous posons les cubes l'un par-dessus l'autre, le travail,la maison, la famille,les innombrables objets absurdes que nous avons accumulés autour de nous, et nous les montons toujours plus haut en priant pour que l'édifice reste stable et solide. Mais s'il y a bien une leçon que nous donne la vie d'adulte, c'est que rien n'est stable, ni solide, ni durable. Et qu'il n'y a même pas besoin d'un tremblement de terre pour le flanquer par terre: un seul faux mouvement suffit."
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