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Les coeurs imparfaits

Couverture du livre « Les coeurs imparfaits » de Gaelle Pingault aux éditions Eyrolles
  • Date de parution :
  • Editeur : Eyrolles
  • EAN : 9782212572896
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Barbara est seule. Sa solitude a des allures de refuge ou de bastion, érigé dès l'enfance, pour tenir une mère imprévisible à distance. Quand le médecin de l'EHPAD "Les genêts" la convoque, ce passé qu'elle fuit la rattrape.

Médecin en fin de carrière, Charles s'ennuie. Coincé dans sa vie,... Voir plus

Barbara est seule. Sa solitude a des allures de refuge ou de bastion, érigé dès l'enfance, pour tenir une mère imprévisible à distance. Quand le médecin de l'EHPAD "Les genêts" la convoque, ce passé qu'elle fuit la rattrape.

Médecin en fin de carrière, Charles s'ennuie. Coincé dans sa vie, coincé dans son couple, voilà où l'ont conduit des choix par défaut. L'intransigeance de Barbara le contraint à faire face à ses propres petites lâchetés.

Lise est aide-soignante. Elle s'impose une discipline rigoureuse, tente d'offrir aux résidents des Genêts des moments de partage arrachés à la cadence minutée des soins. Mais pour combien de temps ?

Barbara, Charles, et Lise... Dans l'histoire de chacun, des empêchements sont venus enrayer la possibilité d'aimer librement. Autour de Rose, la mère absente, ces coeurs imparfaits se rencontrent et inaugurent des voies possibles de consolation.

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Articles (1)

Avis (17)

  • Les cœurs imparfaits est un roman empreint d'une douce mélancolie qui évoque le temps qui passe. Vous savez, celui que l'on ne peut pas rattraper, celui qui use parfois, ou bien qui délave l'amour, qui révèle les mensonges, les incompréhensions pour finalement faire surgir les regrets. Oui, le...
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    Les cœurs imparfaits est un roman empreint d'une douce mélancolie qui évoque le temps qui passe. Vous savez, celui que l'on ne peut pas rattraper, celui qui use parfois, ou bien qui délave l'amour, qui révèle les mensonges, les incompréhensions pour finalement faire surgir les regrets. Oui, le second roman de Gaëlle Pingault réunit tout cela autour de trois destins qui se croisent dans un établissement pour personnes âgées. Ce qui les relie, une Rose qui se fane. Rose est la mère que Barbara a fui dès qu'elle a pu, cette femme que Charles doit renoncer à soigner, il ne peut malheureusement plus rien pour elle et que Lise chouchoute le temps d'une toilette ou d'une lecture. Au gré de leurs rencontres et de leurs échanges, ces trois personnages vont s'entraider. Inconsciemment mais ensemble, ils vont cheminer pour dénouer ce qui les ronge depuis tant d'années et enfin devenir acteur de leur vie.

    Les cœurs imparfaits est un roman profondément humain qui incite à l'introspection sans pour autant surfer sur la vague du développement personnel. Á travers ces trois destins croisés, Gaëlle Pingault nous sensibilise à l'importance de ne pas ruminer sans cesse son passé, mais au contraire de le dépasser pour vivre et faire des choix en toute conscience, tout simplement. Elle rend hommage au dévouement du personnel soignant malgré le manque de moyens et les contraintes budgétaires. Quant à la plume de l'auteure, elle a la simplicité et la tendresse de l'élégance.

    Les cœurs imparfaits est un roman à découvrir et Gaëlle Pingault une auteure à suivre.

    https://the-fab-blog.blogspot.com/2020/12/mon-avis-sur-les-curs-imparfaits-de.html

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  • Roman agréable sur des personnages abîmés par la vie mais s’il se lit très facilement, qu’en restera-t-il dans quelques temps ?

    Roman agréable sur des personnages abîmés par la vie mais s’il se lit très facilement, qu’en restera-t-il dans quelques temps ?

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  • Roman choral autour de trois personnages qui se rencontrent et se découvrent dans un EHPAD :
    *Barbara, la cinquantaine, professeur de littérature en université, vient y voir sa mère, Rose, contrainte et forcée par une éventuelle mise sous tutelle, mère qu'elle a fuie à ses 18 ans et dont elle...
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    Roman choral autour de trois personnages qui se rencontrent et se découvrent dans un EHPAD :
    *Barbara, la cinquantaine, professeur de littérature en université, vient y voir sa mère, Rose, contrainte et forcée par une éventuelle mise sous tutelle, mère qu'elle a fuie à ses 18 ans et dont elle apprend qu'elle est bipolaire depuis toujours.
    *Charles, médecin, proche de la retraite, référent de l'EHPAD qui prend conscience de ses choix de vie qui l'on conduit dans une impasse dans son couple.
    *Lise, l'aide-soignante, rayon de soleil des résidents dont elle s'occupe avec dévouement et tendresse mais qui a de plus en plus de mal à faire face à la dureté de son métier.
    Ce roman met en scène la colère, voire la haine qu'on peut vouer à une mère ou à une épouse qu'on a tant aimée et dont on se sent rejeté. Face à ce ressentiment, Charles est resté et Barbara est partie; l'EHPAD est un déclencheur : absence de perspective et ennui chez Charles, rencontre de Barbara avec sa mère, frappée par la maladie d'Alzheimer et dont elle comprend que la bipolarité a faussé leurs relations. Tous deux vont prendre un tournant dans leur vie et trouver une sorte d'apaisement.
    Ce roman est également un réquisitoire contre la logique purement administrative et comptable qui préside aux destinées des EHPAD et de leurs résidents, c'est aussi un hommage aux souffrances des soignants qui ne peuvent offrir aux résidents un minimum d'attention et de chaleur humaine, qui est le coeur de leur métier.
    Malgré les qualités de ce roman, je n'ai pas été touchée par les personnages à l'exception de celui de Lise; je suis restée à la marge, sans ressentir d'émotion particulière.

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  • Cette rentrée littéraire de Janvier 2020 est décidément un bon cru de livre propre à la réflexion et à l'évasion. C'est encore une fois le cas ici avec ce deuxième roman nous enchante et nous émeut dans ce récit choral et très abouti.

    Pour mener à bien ce résultat, elle nous entraîne sur les...
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    Cette rentrée littéraire de Janvier 2020 est décidément un bon cru de livre propre à la réflexion et à l'évasion. C'est encore une fois le cas ici avec ce deuxième roman nous enchante et nous émeut dans ce récit choral et très abouti.

    Pour mener à bien ce résultat, elle nous entraîne sur les pas et réflexions de Charles, ancienne ponte en chirurgie et à prèsent à la tête de l'équipe médicale d'un EHPAD, de Barbara l'universitaire brillante et célibataire, de la très humaine Lise, employée d'une rare bonté avec ses résidents et de Ninon, une élève de Barbara avec un sérieux bon sens pour son âge.

    Il ne s'agit pas ici pour l'auteure de dresser une énième chronique de la misère parfois présente dans ces institutions, non ce n'est que le point de départ et le carrefour où ses personnages principaux vont à un moment précis de leur vie, celui des interrogations et de l'introspection se relancer.... sous l'influence de chacun et des circonstances.

    La clé de ces changements et le déclencheur c'est Rose, une résidente de cet EHPAD.... la mère de Barbara. Jusqu'à ce que commence le roman, il n'y avait plus aucun lien entre elle et sa fille, tant elle avait fait souffrir Barbara dans toute son enfance, sans que cette dernière ne sache vraiment pourquoi....si ce n'est la révélation du terrible secret...... Rose est bipolaire.. Chacun des autres personnages vont à la fois tenter de faire renaître un quelconque amour maternel, ré orienter le destin de Barbara, si cela est possible mais aussi se relancer dans des vies où ils stagnent plus ou moins volontairement.

    Des chapitres courts découvrant doucement l'intrigue du roman, une belle sensibilité et une écriture de grande qualité et des personnages attachants.... voilà les clés de l'attrait de cette lecture.

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  • Ce deuxième roman de Gaëlle Pingault est une pépite qui se laisse lire avec plaisir et envie. « Les coeurs imparfaits », c’est un lieu, l’Ehpad « Les genêts ». « Les coeurs imparfaits », c’est trois personnages qui gravitent autour de cet établissement. Trois personnages qui vont se rencontrer....
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    Ce deuxième roman de Gaëlle Pingault est une pépite qui se laisse lire avec plaisir et envie. « Les coeurs imparfaits », c’est un lieu, l’Ehpad « Les genêts ». « Les coeurs imparfaits », c’est trois personnages qui gravitent autour de cet établissement. Trois personnages qui vont se rencontrer. Trois personnages qui vont se lier. Trois personnages qui portent des blessures. Trois personnages qui, chacun à leur manière, veulent aider les autres.

    Dans « Les coeurs imparfaits », Gaëlle Pingault nous dresse un portrait de ces trois personnages qui nous donnent une furieuse envie de les rencontrer. Les trois sont de belles personnes malgré ce qu’ils peuvent penser d’eux-mêmes, malgré leurs actes de leur vie. Les trois cherchent à se protéger et surtout à protéger les autres. Les trois sont à un tournant de leur vie. Et leur rencontre va leur permettre de se poser enfin les bonnes questions et d’agir en accord avec eux-mêmes. L’auteure nous entraine dans son écriture avec une telle facilité, avec une envie de donner envie (et ça marche), avec une tendresse non feinte, avec des émotions sincères. Dans son roman, l’auteure parle de la maladie mentale, celle qui ne doit pas être dite, celle qui doit être cachée à tout prix mais surtout celle qui détruit le malade et son entourage. L’auteure parle des Ehpad et de leur manque de moyens tellement connus mais tellement occultés. Sans le savoir, Gaëlle a collé encore plus à la réalité. Elle nous décrit l’amour que les professionnels de santé ont pour leur métier et leur combat au quotidien pour soulager leurs patients avec le peu qu’ils ont: manque de temps, manque de personnel, manque de moyens.

    « Les coeurs imparfaits » est un roman sensible, juste, vrai, qui met en avant des personnes aux coeurs imparfaits mais beaux. Ce roman est une jolie déclaration d’amour à nous. Et ce roman donne le pouvoir d’y croire encore et toujours!

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  • {EMPATHIE}

    Charles, éminent neurologue choisit d’exercer en tant que médecin coordinateur dans un EHPAD. Un poste plutôt routinier tout comme sa vie de couple… Mais un jour il convoque Barbara, la fille d’une résidente, pour l’informer de l’état de santé de sa mère. Barbara, un sacré...
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    {EMPATHIE}

    Charles, éminent neurologue choisit d’exercer en tant que médecin coordinateur dans un EHPAD. Un poste plutôt routinier tout comme sa vie de couple… Mais un jour il convoque Barbara, la fille d’une résidente, pour l’informer de l’état de santé de sa mère. Barbara, un sacré caractère qui ne s’encombre pas de faux-semblants, s’avère être un parfait challenge contre l’ennui de cette sorte de pré-retraite.

    Pour Barbara le diagnostic posé sur la maladie de sa mère avec laquelle elle avait coupé tout lien va remettre en cause tous les repères d’une enfance mal-aimée et une vie passée à ériger des barrières.

    Enfin il y a Lise, aide-soignante aux Genêts (c’est ainsi que se nomme l’EHPAD) et dont le défi dans son travail est considérable au quotidien : rester « humaine ».

    Ces personnages dont l’existence est marquée par la solitude vont se croiser autour du personnage de Rose, la mère de Barbara, une presque absente très présente…

    Pour être honnête j’avais peur de la dégoulinade de bons sentiments mais l’écriture pétillante à l’humour bien dosé de Gaëlle Pingault et les personnages loin des stéréotypes ( des cœurs imparfaits donc) m’ont conquise.
    Un vrai baume d’empathie, qualité qui fait souvent défaut dans nos sociétés individualistes et dont les like des réseaux sociaux sont un bien fade ersatz !

    « Elle n’aime pas Proust. Elle s’y ennuie. La madeleine de Barbara, c’est Zola. Au collège, elle est tombée dans les Rougon-Macquart avec gourmandise, un vrai paquet de fraises Tagada ! »

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  • Il y a des romans qui vous happent dès le début, vous bousculent, vous émeuvent tant qu'en parler devient difficile. Je n'ai pas la larme facile, je me suis retrouvée la gorge nouée et les yeux embués. J'ai adoré ce roman !
    J'ai aimé l'écriture, belle, précise, avec de l'humour qui vient juste...
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    Il y a des romans qui vous happent dès le début, vous bousculent, vous émeuvent tant qu'en parler devient difficile. Je n'ai pas la larme facile, je me suis retrouvée la gorge nouée et les yeux embués. J'ai adoré ce roman !
    J'ai aimé l'écriture, belle, précise, avec de l'humour qui vient juste à point et de l'empathie pour les personnages terriblement humains et attachants.
    J'aurais voulu ne pas les quitter, en savoir plus, les accompagner encore...
    J'ai aimé le regard lucide porté sur les EHPAD où la rentabilité financière a pris le pas sur le soin et l'humain...

    Ils sont trois personnages principaux au cœur cabossé sous leur carapace sociale. Barbara, la cinquantaine, universitaire brillante, célibataire, croqueuse d'hommes, qui fuit l'attachement. (Dans son sillage, Ninon une de ses étudiants, un magnifique personnage secondaire!)
    Charles, médecin neurologue qui vient de prendre le poste de médecin coordonnateur d'un EHPAD. Il s'y ennuie d'autant plus que son métier trop prenant jusqu'alors lui permettait de compenser le ratage de sa vie conjugale.
    Il va convoquer Barbara pour lui parler de Rose sa mère, une des résidentes, qui s'évapore de plus en plus...Fin de non recevoir. Par le biais de messages décalés plein d'humour, il va réussir à recapter l'attention de Barbara.
    Et puis il y a Lise, merveilleuse, lumineuse Lise, l'aide-soignante...
    Ces trois-là vont cheminer et se faire du bien. Ils vont pouvoir avancer et se réparer, prendre soin d'eux en prenant soin des autres.
    Entre les chapitres du temps présent s'intercalent en italique des fragments de l'enfance de Barbara. Il y a une tension palpable, quelque chose qui cloche. On ne comprendra qu'avec une révélation de Charles à Barbara.

    ❤ Que vous dire de plus ? Lisez-le !

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  • C’est un problème…voilà, j’en suis à la page 267 sur les 324 que compte le roman, il me reste donc 57 pages à passer avec Charles, Barbara et Lise. 57 pages seulement. Je sais déjà que je n’aurai pas envie de les quitter, je sais déjà qu’ils vont me manquer. Charles, le docteur Bodier, le grand...
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    C’est un problème…voilà, j’en suis à la page 267 sur les 324 que compte le roman, il me reste donc 57 pages à passer avec Charles, Barbara et Lise. 57 pages seulement. Je sais déjà que je n’aurai pas envie de les quitter, je sais déjà qu’ils vont me manquer. Charles, le docteur Bodier, le grand professeur de neurochirurgie qui en a soupé des titres ronflants, de sa femme Eliane et de son sale caractère et qui s’obstine à faire de son mieux (parce qu’il ne sait pas faire autrement) dans le placard pépère de son rôle de médecin coordinateur d’EHPAD que lui vaut désormais son âge : « Alors voilà, maintenant, pour appeler un chat un chat, il se fait un peu chier, mais puisque ça semble inévitable, et quasiment pour la bonne cause, il l’accepte, tout en envisageant donc de se mettre au tricot. » Barbara, la quinqua sémillante, professeure de Littérature comparée, élégamment perchée sur ses talons et résolument cramponnée à sa rage et à sa douleur de petite fille trop souvent bousculée par une mère trop rêche : « Sa chère mère…Pourquoi diable cette formulation si éloignée de la réalité lui est-elle venue à l’esprit ? La sémantique est parfois insondable. Son abominable, immonde, méprisable génitrice. Voilà ce qu’elle pense réellement. »Et puis Lise, la douce Lise qui s’obstine à rester douce et légère pour faire comme si le quotidien des pensionnaires de cet EHPAD pouvait l’être encore un peu, malgré le poids des heures en trop et des collègues en moins qui pèse chaque jour plus lourd sur ses épaules et sa bonne volonté : « Ne pas penser désespérant. Désespérant ne fait pas partie de son vocabulaire. Mot interdit. Out désespérant. »
    Je n’aurai pas envie de les quitter, parce que je suis bien avec eux, parce que j’aime la manière dont Gaëlle Pingault a su leur donner vie et consistance, conservant avec eux, en bonne mère, en créatrice attentive et lucide, cette juste distance entre bienveillance chaleureuse et ironie vivifiante qui en fait des êtres crédibles, échappant à toute mièvrerie, des personnes à part entière dont la vie fait écho à la nôtre sans coups de coudes appuyés, sans messages assénés à la truelle, sans happy end obligatoire avec love story à la clef. Entre intimité et actualité, elle nous propose un temps d’arrêt entre deux pulsations, une réflexion offerte à notre sensibilité comme à notre esprit critique, juste le temps d’accompagner celle de ses personnages à un moment charnière de leur vie.
    Avec subtilité et humour, avec cette élégante pudeur qui signale les grands sensibles et les clairvoyants attentifs à la marche du monde, cette auteure, dont je découvre avec bonheur et jubilation la plume affutée et pleine d’esprit, nous invite à nous glisser entre les battements de ces « Cœurs imparfaits »pour mieux faire vibrer le nôtre.

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