Victor Hugo Les Châtiments L'histoire ne marche pas à reculons. On ne fonde pas un empire bourgeois sur les ruines d'une république. Pour l'avoir clamé, Victor Hugo est exilé par celui qu'il appelait Napoléon le Petit, caricature de l'autre, celui d'Austerlitz. La République, croit-il, c'est le progrès moral, la vertu individuelle, la légitimité, le peuple justement représenté. « Dix millions, cent millions de voix scrutinant en masse ne comptent pas devant cet atome, devant cette parcelle de Dieu, l'âme du juste. » Victor Hugo sera ce juste qui se dresse devant le coup d'Etat du prince Louis-Napoléon. « Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée. » Ils résonnent encore dans ces vers grandioses et passionnés, pleins d'un rêve de justice et d'égalité.
Préface, commentaires et notes de Jean-Marie Gleize et Guy Rosa.
Ce livre fut écrit durant l'exil de Victor Hugo vers Guernesey pour échapper à Napoléon III. La première chose que je puis dire, il y a comme qui dirait, chez le poète, une volonté de faire une oeuvre populaire puisqu'on y retrouve des chants et d'autres invectives envers Napoléon le petit comme il dit.
Le problème, c'est que quelque fois il nous parle de gens que tout le monde a oublié, ce genre d'oeuvre rédigée dans le vif de l'actualité est périssable dans le temps mais cela reste de grande qualité évidemment.
Magnifique, on ne s'en lasse pas
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