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Les Chants de Maldoror - Lettres - Poésies I et II d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont (Essai et dossier)

Couverture du livre « Les Chants de Maldoror - Lettres - Poésies I et II d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont (Essai et dossier) » de Marie-Louise Terray aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070400157
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Il y a parfois des miracles : la survie des Chants de Maldoror et de Poésies en est un. Il s'en est fallu d'un cheveu que ces textes ne disparaissent à jamais dans les oubliettes de l'histoire littéraire : c'est en 1885, après une disparition quasi complète de quinze ans, que Les Chants de... Voir plus

Il y a parfois des miracles : la survie des Chants de Maldoror et de Poésies en est un. Il s'en est fallu d'un cheveu que ces textes ne disparaissent à jamais dans les oubliettes de l'histoire littéraire : c'est en 1885, après une disparition quasi complète de quinze ans, que Les Chants de Maldoror resurgissent et électrisent quelques poètes de la «Jeune Belgique», avant de revenir dans les milieux symbolistes français. Durant les vingt premières années du XX? siècle les admirateurs sont encore peu nombreux mais leur ferveur est grande : Léon-Paul Fargue et Valery Larbaud sont de ceux-là. Puis ce sont les surréalistes qui organisent ce qu'il faut bien appeler le culte de Lautréamont. Maintenant présent dans les manuels scolaires et les histoires littéraires, Ducasse n'en continue pas moins de susciter des réactions violentes : pour les uns c'est toujours un génie qui échappe à la critique, pour d'autres il reste un fou ou un potache dont les farces sont d'un goût douteux. Ducasse fait aussi partie de ces auteurs qui alimentent les polémiques entre les tenants d'une critique structuraliste et les adeptes d'une critique biographique ou historique ; il sème le trouble dans les rangs des historiens de la littérature : faut-il le considérer comme le dernier représentant d'un romantisme «frénétique» ou au contraire comme un opposant déterminé au courant romantique du XIX? siècle, précurseur de la «modernité» de l'écriture poétique du XX? siècle ?

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