Les contes de Marie-Luce Dayer illustrent de manière lumineuse les thèmes multiples qui composent la symphonie de la Nativité :
. l'enfance et la jeunesse, aube d'une vie plus forte que les brisures du passé, lumière des perles d'un étrange collier - sans dissimuler pour autant la face sombre de la mortalité et de la peur, de l'exil ou des guerres.
. le souvenir de visages et de lieux visités, de prières autrefois murmurées en commun ou de chants résonnant dans une chapelle sarde - sans effacer les cicatrices des violences, des deuils et des abandons, telle une mère vainement attendue sur un banc...
. la bonté enfin, qu'expriment aussi bien un air d'opéra qu'un secret tu pour préserver l'autre - bonté attestée au long cours d'une fidélité ou à l'improviste d'une brève rencontre entre descendants d'une famille dispersée par l'histoire.
Ces contes s'achèvent par « Les cantates de Noël » qui offrent leur titre au recueil : la joie, la justice, la compassion et l'amour donnent naissance à une espérance et une paix plus tenaces que tous « les anges du malheur ».
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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