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Les bruyères de bécon

Couverture du livre « Les bruyères de bécon » de Robert Belleret aux éditions Sabine Wespieser
Résumé:

Quand il raconte son enfance au sein d'une famille nombreuse, fauchée mais heureuse, et convoque le ban et l'arrière-ban des voisins, des galopins, des concierges, des commerçants, des militants et des vedettes vénérées de l'écran et de la chanson, Robert Belleret bâtit autant de petites... Voir plus

Quand il raconte son enfance au sein d'une famille nombreuse, fauchée mais heureuse, et convoque le ban et l'arrière-ban des voisins, des galopins, des concierges, des commerçants, des militants et des vedettes vénérées de l'écran et de la chanson, Robert Belleret bâtit autant de petites mythologies portatives, à l'usage des "banlieusards-têtes de lard". Carnet de souvenirs tendres et ironiques, où chaque personnage est porteur d'un monde, ce livre est l'évocation d'une époque et de ses acteurs, la banlieue dans les années cinquante, décrite avec un sens certain du détail enchanteur et la sincérité et l'humour de celui qui en est un des rejetons.
Dans Les Dupont de Mayenne, Robert Belleret évoque la figure du grand-père né en 1851 qui connut la Commune, la fièvre colonialiste et l'affaire Dreyfus, et celle de Mémée Dupont, concierge au 22 de la rue Balzac, grande amatrice de Point de vue et de Jours de France.
L'Enfance d'un antichef, c'est celle du père, antihéros atypique et figure centrale du livre, ouvrier à l'usine, militant communiste en douce, et vrai bricoleur du dimanche.
Quant à la mère, employée au Crédit Lyonnais, puis chez Barclay, d'où elle rapportait les "épreuves d'enregistrement" et les "billets de faveur" qui permirent au petit Robert de s'initier à Tino, Momo, Léo et aux autres, elle fut soucieuse par-dessus tout de faire monter ses enfants dans l'ascenseur social... Les Militants, cousins communistes encartés et enthousiastes, surtout les jours de consultation électorale, ne l'enchantant qu'à demi.
Avec l'évocation des courses à vélo ou des après-midi au boulodrome, des séances de cinéma au Bécon-Palace ou à l'Alhambra, des balades sur les grands boulevards, des virées dans les jardins publics ou à la campagne, la vraie, des rigolades familiales, des lectures - Tintin, Blake et Mortimer, Gaston Leroux et Maurice Leblanc -, l'auteur nous embarque sans cérémonies dans sa "vie quotidienne à Bécon-les-Bruyères" et bien au-delà nous invite à une plongée dans nos propres souvenirs.

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