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Les Basses-Pyrenées dans la Seconde Guerre mondiale

Couverture du livre « Les Basses-Pyrenées dans la Seconde Guerre mondiale » de Claude Laharie aux éditions Cairn
  • Date de parution :
  • Editeur : Cairn
  • EAN : 9791070060070
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'ouvrage de référence sur le sujet. Texte synthétique, complet et actualisé à la lumière des dernières recherches et publications et nécessaire tant la nature duale du département des Basses Pyrénées, Pays basque d'un côté et Béarn de l'autre, ont longtemps conduit à multiplier des études... Voir plus

L'ouvrage de référence sur le sujet. Texte synthétique, complet et actualisé à la lumière des dernières recherches et publications et nécessaire tant la nature duale du département des Basses Pyrénées, Pays basque d'un côté et Béarn de l'autre, ont longtemps conduit à multiplier des études séparées sur les Basses-Pyrénées pendant la seconde guerre mondiale.

La ligne de démarcation, au coeur du Pays basque, ne s'impose que pendant dix-huit mois, mais le traumatisme est durable. Elle constitue l'une des causes des réactions de rejet, parfois précoces, que l'on observe tout au long des années d'occupation.

Pendant quatre ans (1940-1944), les Pyrénées basques et béarnaises deviennent la principale voie de passage vers l'Espagne. On compte une trentaine de réseaux de résistance, dont certains, parmi les plus emblématiques (Alliance, Alibi, Castille), sont des créations locales. Vingt-cinq maquis sont actifs au printemps 1944. Les Justes parmi les nations sont proportionnellement plus nombreux que partout ailleurs. Le corps franc Pommiès, les mouvements civils de Résistance et les guérilleros espagnols se signalent par leur efficacité contre l'occupant lors des combats de l'été 1944. Mais parallèlement, la répression est féroce, menée par les Allemands avec le concours des services de Vichy. Sans oublier le camp de Gurs, symbole des malheurs de la guerre et des déportations de juifs vers les camps d'extermination.

La libération de 1944, sous la conduite du CDL (Conseil départemental de Libération), permet l'émergence d'une nouvelle génération d'hommes politique parmi lesquels Honoré Baradat ou Ambroise Bordelongue, aussi efficaces que discrets. Elle assure le retour aux institutions de la République, mène sans faillir l'épuration politique et sociale, et jette les bases de la reconstruction économique. Elle semble ouvrir la voie aux rêves d'une nouvelle fraternité, mais les forces du passé demeurent toujours bien présentes...

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