"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au xixe sie`cle, l'industrie lie?geoise brille de mille feux. De grands chefs d'entreprise la dirigent. Parmi ceux-ci, en 1837, Charles Marcellis, de?ja` proprie?taire des usines de Ferrot (Ferrie`re) et Raborive (Aywaille), ache`te sur le conseil de John Cockerill, la fonderie Gomre?e a` la Boverie (Lie`ge). Ainsi sont ne?s les Etablissements Marcellis. Au fil des anne?es, il e?tend ses usines et de?veloppe un atelier de construction de grosse me?canique. La couverture de la cour de la Bourse d'Anvers (en couverture) compte parmi ses plus belles re?alisations. A` sa mort, en 1864, ses deux fils lui succe`dent. Pour assurer la pe?rennite? financie`re de leur entreprise, ils la transforment en socie?te? anonyme. Ainsi sont ne?s, en 1872, les Ateliers de Construction de La Meuse. Installe?s sur un nouveau terrain a` Sclessin, leurs directeurs-ge?rants, Jules Goffint, Armand Ste?vart et surtout Franc?ois Timmermans, feront de ceux-ci un vaste ensemble industriel ou` oeuvrent, a` la veille de la Grande Guerre, plus d'un millier de travailleurs. Si les mines et la me?tallurgie resteront les secteurs cle?s de leur production de machines, les locomotives en seront un autre secteur phare. En retrac?ant les 80 ans de l'histoire des Etablissements Marcellis, puis des Ateliers de La Meuse, nous avons voulu faire revivre un pan oublie? de notre histoire industrielle.
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