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L'envers du monde : Retour de Corée du Nord

Couverture du livre « L'envers du monde : Retour de Corée du Nord » de Martin Le Roux aux éditions Le Mot Et Le Reste
Résumé:

La froideur de Pyongyang, les drapeaux, l'omniprésence des Kim, les statues, les cadavres embaumés qui miment



la vie, la neige balayée sur l'autoroute, les foules et le vide, les rires et les ordres, les barbelés et les silences des



nuits opaques. Voilà ce que la Corée du Nord offre à... Voir plus

La froideur de Pyongyang, les drapeaux, l'omniprésence des Kim, les statues, les cadavres embaumés qui miment



la vie, la neige balayée sur l'autoroute, les foules et le vide, les rires et les ordres, les barbelés et les silences des



nuits opaques. Voilà ce que la Corée du Nord offre à vivre aux touristes qui franchissent sa frontière. Ce témoignage est avant tout celui de l'étiolement de la pensée dans une société où tout est contrôlé et feint. Martin Le Roux décrit



ici les expériences déconcertantes vécues avec son ami Pol dans cet autre monde, l'envers du nôtre, qui leur a fait éprouver l'embarras, l'inconfort et la peur, mais les a aussi surpris les rares fois où ils ont eu la chance d'en apercevoir



les coulisses.

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Avis (1)

  • Martin Le Roux publie son journal, écrit lors d'un voyage de 5 jours en Corée du Nord. Il partage ses découvertes déconcertantes parfois inconfortables. Comme le voyage est organisé, il lui est inutile de penser. Il se laisse guider. La nuit, dans sa chambre, enfin seul avec lui-même, ses...
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    Martin Le Roux publie son journal, écrit lors d'un voyage de 5 jours en Corée du Nord. Il partage ses découvertes déconcertantes parfois inconfortables. Comme le voyage est organisé, il lui est inutile de penser. Il se laisse guider. La nuit, dans sa chambre, enfin seul avec lui-même, ses cauchemars et ses insomnies expriment les émotions ressenties dans la journée. Toutes les visites sont encadrées et Martin pense qu'il est dangereux de s'éloigner du guide. Les menaces ne sont pas verbalisées mais les refus de changer le programme des visites sont fermes et non discutables.
    Martin ne pourra jamais ébaucher un début de conversation avec l'une des personnes approchées. Dans les musées, les monuments, les hôtels des figurants peu expansifs sont placés dans des décors en béton.
    Martin ne constate pas la famine. Mais, même si les plats dans les restaurants sont copieux, ils sont réservés exclusivement à des tables isolées pour les touristes.
    Martin ne voit pas de personnes torturées ou arrêtées. Mais il croise partout et dans un froid polaire des dizaines de personnes qui raclent les routes enneigées avec des pelles.
    Martin ne subit pas de lavage de cerveaux. Mais il se noit dans la propagande : les drapeaux omniprésents, les statues des Kim, les cadavres embaumés des dictateurs précédents, la musique dans les rues, les visites commentées de lieux emblématiques.
    Martin est effrayé par le silence des villes, la noirceur des nuits opaques, les regards fixes des "délateurs ", la chambre sans fenêtre d'une coréenne croisée dans un hôtel.
    Ce livre est le journal d'un privilégié en voyage organisé qui ne côtoient jamais de près la vie des autochtones. C'est le vécu d'un occidental qui avoue ne percevoir qu'un infime partie de la réalité. C'est un témoignage rare qui éclaire furtivement un pays plongé dans le noir. Ces lignes résonnent du silence abyssale des coréens du nord invisibilisées pendant ces 5 jours de voyage. Lire ce livre c'est leur donner pendant quelques heures une réalité.

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