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C'est au XXIIe siècle que la Cité a été frappée par un virus mortel. Depuis lors, les habitants vivent emmurés pour endiguer le fléau. Des messages de l'Extérieur, relayés par le gouvernement militaire, promettent une libération qui ne vient pas. Maïa, sous-lieutenant de 17 ans, rêve de quitter sa ville natale et cherche une faille dans les murs de la Cité. Mais un jour, son mentor Dimitri est condamné pour trahison par sa faute. La nécessité de s'échapper devient alors beaucoup plus urgente. Elle n'a qu'une seule piste : retrouver la trace du mystérieux « Enfant Papillon », seul habitant de la Cité à avoir jamais franchi le mur. Elle va pouvoir compter sur l'aide de Zéphyr, un tueur à gages atrocement défiguré, et Nathanael, un individu contaminé par le virus.
Je suis tombée sur ce livre complètement par hasard ! Bon, avec moi, c’est souvent le hasard qui fait bien les choses ! Et c’est encore une fois vrai pour ce roman ! Pour commencer, on pourrait se demander ce qui m’a poussé vers ce pavé. Je pourrais vous le dire, mais je pense que vous le savez : sa couverture. Sa magnifique couverture, sa splendide couverture, sa…. Je m’arrête là. Sans lire le résumé on voit clairement à quoi on a affaire : une dystopie. Les trois mots inscrits sur la première de couverture m’ont aidé à parvenir à cette conclusion : « Chercher » ; « Se révolter » ; « Libérer ». Cela donne un aspect assez thriller au roman, mais surtout un côté rebelle. Comme toute dystopie qui se respecte, on sait que le ou la protagoniste va se battre pour ce en quoi elle croit.
De plus, le résumé au dos du livre est assez accrocheur ! On découvre le contexte et le cadre de l’histoire, lesquels seront détaillés au fur et à mesure des pages. Mais cela a éveillé ma curiosité dans les rayons de la librairie. Les fils barbelés que l’on voit à différents endroits de la couverture du livre sont assez intriguants. Les couleurs sont très bien choisis : elles sont en harmonie et sans être trop voyantes. Un très bon point pour nous pousser à acheter ce magnifique livre !
Pour vous parler de l’histoire, c’est celle de Maia Freeman, sous-lieutenante de 17 ans au service des Renseignements du gouvernement. Ce gouvernement militaire est celui de la Cité, ce lieu où ont été regroupés des personnes saines. En effet, au-delà des Murs, un terrible virus décime la population. Ceux qui n’étaient pas atteints ont ainsi créé une quarantaine il y a de cela des années, afin que l’humanité ne s’éteigne pas. Mais, bien que personne ne le dise à haute voix, les gens de la Cité veulent sortir. Le gouvernement communique avec l’Extérieur des murs pour une possible libération. Mais cela fait des années que rien ne se passe. La protagoniste en a marre et lutte en secret avec celui qui l’a formé en tant que militaire afin de sortir de la Cité. Maia suit les traces de Tobias, son père qui était sur la piste de l' »Enfant Papillon », un individu qui serait parvenu à franchir les Murs. Maia va se lancer dans une aventure compliquée au nom de la liberté.
Dès les premières pages, ce qui m’a le plus intrigué ce sont les fils barbelés imprimés en noir sur les extrémités des pages, à chaque chapitre. Cela est une très bonne idée ! Le livre est ainsi plus agréable à lire. De plus, bon ce n’est qu’un détail mais la maison d’édition a fait encore plus original : la lettre « T » dans certains mots, est joliment écrit. J’espère que vous allez me comprendre, mais pour faire simple, la lettre forme une courbe à son sommet. C’est une idée assez originale qui m’a fait sourire. Le roman se dégage ainsi de tous ses petits frères dystopiques.
Ensuite, le contexte et le cadre de l’histoire sont plutôt caractéristiques du genre : une catastrophe planétaire (ici, une épidémie), un nouveau gouvernement mis en place, de nouvelles règles puis un ou plusieurs protagoniste(s) qui vont se révolter contre ce nouveau système. Assez banal, me direz-vous, mais laissez-moi vous rappelez, si vous ne le savez pas, que ce livre est un tome unique ! Il n’y a pas de suite et l’auteur a dû présenter son monde en seulement 400 pages ! Je respecte beaucoup l’auteur pour cela, car nous n’avons jamais un surplus d’informations qui nous perdrait dans notre lecture ! Et puis Gabrielle Massat arrive à se distinguer des autres grandes trilogies dystopiques que je n’ai pas besoin de citer ! Il y a ce côté un peu mythique avec ce mystérieux « Enfant Papillon ». Les personnages sont très bien creusés et sont très différents les uns des autres. La principale protagoniste, Maia, est très différente des autres personnages principaux féminins d’autres dystopies : elle est très forte et ne baisse presque jamais les bras ! Je l’aime beaucoup, chose rare lorsqu’il s’agit de personnages principaux !
Je vais vous dire quelque chose : Gabrielle Massat est française ! Cela fait vraiment plaisir de voir que la dystopie se développe aussi en France. Et quelle originalité ! Gabrielle Massat a une belle plume, c’est un fait. Son écriture est fluide, agréable, douce. On a le droit à de nombreux petits détails dans son livre qui, pourtant, est unique. On aurait pu penser que l’auteur ne décrirait que trop peu sa dystopie et pourtant tout est très bien expliqué et détaillé ! Certains auteurs, en un seul tome, auraient peut-être voulu se concentrer plus sur l’histoire que sur son contexte, alors que c’est tout aussi important ! De plus, tout est très bien dosé dans ce livre : l’action, l’aventure, les détails sur le monde, l’humour, l’amitié, les descriptions. C’est très beau à lire, même si on a du mal à certains moments à entrer dans l’histoire.
En bref, une bien belle découverte ! Gabrielle Massat a su faire de son roman quelque chose d’unique en son genre. Bien que je reprocherais à ce livre de n’avoir qu’un seul tome alors qu’il aurait pu en avoir plusieurs, j’ai très apprécié ma lecture ! Ce n’est pas un coup de coeur, mais j’applaudis ce roman qui est très bien écrit !
https://lapetiteetagere.wordpress.com/2015/10/23/lenfant-papillon/
Un roman post-apocalyptique, une dystopie de qualité. J’avais un peu peur car c’est assez à la mode actuellement on ne compte plus les dystopies, mais je n’ai pas été déçue et je n’ai pas détecté de copier-coller et j’ai pu m’immerger totalement dans cette histoire incroyable.
C’est dans un univers très violent et très sombre que nos protagonistes évoluent et je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’on y vient avec la montée de la violence gratuite, ce qui a provoquer chez moi un sentiment étrange entre le malaise et la claustrophobie, moi qui n’aime pas les espaces confinés et l’enfermement j’ai été servie, j’ai parfois eu l’impression de manquer d’air.
Tout au long des chapitres qui sont sous forme de décompte ajoutant au sentiment d’étouffement, on a peur pour les personnages, on se pose plein de questions, parfois les réponses arrivent parfois pas. Il n’est pas prévu de suite et c’est bien dommage car j’aurai aimé savoir comment va évoluer l’histoire et certains éléments restent sans réponse.
Une écriture fluide et efficace, l’histoire tient ses promesses et l’on ne s’ennuie pas. Et en plus, c’est une dystopie française ce qui est rare. J’ai aussi aimé car j’ai trouvé tout à fait plausible le fait que l’humanité puisse être terrassée par une épidémie.
VERDICT
Amateurs de dystopies et de littérature young adult vous ne pouvez pas passer à coté de ce petit bijou du genre. A offrir à vos ados ils devraient adorer.
https://lilacgrace.wordpress.com/2015/05/01/lenfant-papillon-massat-gabrielle/
Un virus mortel s'est échappé d'un laboratoire condamnant la ville proche à vivre recluse. Une partie a été confinée depuis une centaine d'années à l'intérieur de la cité pour arrêter la propagation de l'épidémie. Aucune sortie de la Cité n'est autorisé, aucun contact avec l'extérieur n'est possible. Quelques survivants au sein de la communauté conservent le gêne infecté : les lazuls. Considérés comme des parias, ils sont reconnaissables à leur pâleur et leurs cheveux bleus. Maïa, dix-sept ans, est un membre actif du service des renseignements de l'armée. Dimitri, son mentor, vient de se faire arrêter pour haute trahison. Désireuse de le libérer, Maïa s'engage dans une course contre la montre pour trouver « L'enfant papillon », le seul être ayant été de l'autre côté des murs entourant la cité. Trente jours pour une liberté.
[...]
L'histoire en elle-même est prometteuse pour cette jeune auteure française : l'intrigue est originale et menée de façon intéressante, les personnages évoluent au cours du récit.
Avis complet : http://sariahlit.blogspot.fr/2015/03/lenfant-papillon.html
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