« Par-delà les routes et les chemins, Elle s'en est allée balader son coeur. La danse orientale a conté la douceur D'un pays où l'on prie que le bonheur ne meure L'Afrique la berce au creux de ses grands bras, Habillée en boubou, elle laisse aller ses pas. Aventurine n'est qu'une marionnette Parée d'évasion vers les routes lointaines Libérée de ses ficelles, elle est partie légère Vérifier que ses rêves n'étaient pas éphémères. » Souvenirs et imaginaire s'entrelacent pour dessiner cette « Empreinte du coeur » indélébile et multiple. Martine Croizé nous tend un miroir aux reflets dérangeants et nous livre ces petits riens qui nous hantent. Avec mélancolie ou effroi, on y reconnaît cette humanité à la dérive, perdue quelque part, quelque quand, au détour d'un possible qu'elle n'a fait qu'apercevoir.
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