Alain Javelas vit le jour après la Seconde Guerre mondiale. Dès sa naissance, sa mère lui asséna, à son corps défendant, les empreintes de l'effroi. Privé de sa place légitime entre son père et sa mère son calvaire commençait déjà. Il était cet enfant conçu dans un imaginaire incestueux, qu'il fallait détruire. Malheureusement, il hérita d'une mère phallique et d'un père le désirant comme devant naître fille, et fut littéralement compressé par l'angoisse de mort et de castration. Et comme si son fardeau n'était pas assez lourd à supporter, il fut également porteur du syndrome de « Gilles de la Tourette » avec son cortège de tics et de T.O.C. Malgré tout, il eut une enfance et une adolescence très riches en émerveillement. Encore jeune, il démarra une cure psychanalytique.
Rapidement sa vie devint intolérable de souffrance car il était en proie à des compulsions automutilantes. A deux reprises, il voulut mettre fin à ses jours. Sa mère est décédée depuis dix ans et il écrivit ces phrases s'adressant à elle : « Je soulèverai sa pierre tombale pour mieux hurler ma détresse devant la vacuité des ténèbres et lui faire entendre le vacarme du devoir impérieux émergeant à la lisière de l'accomplissement d'un destin qui eût pu sombrer dans les abysses avant que de ne pointer comme une aurore inespérée. »
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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