Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Aragon a publié pour la première fois le roman historique Les communistes en 1949 et 1951, avant de le réécrire de fonds en comble en 1966. Avec un pareil titre en pleine guerre froide, il prenait le risque de ne toucher qu'une partie de son lectorat potentiel. Porté aux nues par la presse communiste, ce roman à thèse ne réussit qu'imparfaitement à convaincre les lecteurs de l'autre bord politique. C'est que sa réception s'insérait dans un contexte de crispation politique, surdéterminé par les batailles idéologiques du PCF : le roman, comme les arts, était devenu une arme au service d'une cause politique. Les communistes renvoya aux militants une image souvent flatteuse d'eux-mêmes. Cet effet de miroir est sensible dans les lectures et les lecteurs fictifs : ces personnages lisant sont étonnamment proches de leurs modèles, les militants réels et l'identification a joué à plein. L'étude de ces lectures fictives permet aussi de comprendre l'ancrage historique et politique des Communistes dans la période 1939-1940, au travers des discours puisés dans les journaux et l'opinion publique de l'époque.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !