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Comment tout un village peut disparaître sans laisser de traces ?
1959. Silvertjärn. La population de cette petite cité minière s'est mystérieusement évaporée. A l'époque on a seulement retrouvé le corps d'une femme lapidé et un nourrisson.
De nos jours, le mystère reste entier.
Alice Lindstedt, une documentariste dont la grand-mère est originaire du village, part avec une équipe explorer la cité fantomatique, en quête des secrets de cette tragédie.
Mais la piste de l'ancien pasteur du temple déterrera la mémoire d'un sombre passé...
Un passé qui hante encore le présent et semble avoir réveillé les ombres du village perdu.
1959. Tous les habitants de Silvertjarn ont disparu mystérieusement. Seul le cadavre d’une femme et un nourrisson toujours en vie ont été retrouvés. Que leur est-il arrivé ? 2020. Alice dont la famille faisait partie des disparus réalise un documentaire autour de ce fait divers. Une fois sur place, quelque chose ou peut-être quelqu’un les attend. Au fur et à mesure du tournage, l’histoire semble se répéter... Un huis clos inquiétant, l’autrice fait brillamment monté la tension et l’angoisse dans cette atmosphère glacé. On frissonne du début à la fin, une belle découverte.
Je n'ai jamais lu Viveca Stern et en fin de compte je commence avec sa fille Camilla Sten et pour ce premier roman en solo je dois dire que je suis bluffée.
Ce thriller a un petit goût de blair witch Project.
Fin des années 50, tout un village à disparu. Il ne restait sur place qu'un bébé. Alice retourne dans le village afin d'y chercher des explications. Sa grand-mère était originaire de ce village et n’a plus eu de nouvelles de sa famille après cet événement inexpliqué.
Alice s'y rend avec un petit groupe pour tourner un film. Ils seront isolés du monde mais sont témoins d'événements très bizarres qui sèment le doute sur leur solitude.
On vogue entre le passé, en accompagnant une des villageoises et le présent avec ce groupe de reporters qui deviennent comme pris au piège. L'ambiance est inquiétante et bien posée. L'enchaînement des événements et l’étau qui se resserre autour du petit groupe rendent l’histoire très entraînante. J'ai beaucoup apprécié ma découverte.
En 1959, à Silvertjärn, petite cité minière du nord de la Suède, la population a un jour disparu sans qu'aucune explication ne vienne jamais résoudre ce mystère. Alice Lindstedt, une jeune documentariste dont la grand-mère vivait dans ce village, part avec son équipe filmer les lieux de la tragédie. Mais sa quête de vérité tourne court. Des événements étranges surviennent peu à peu. On ne dérange pas impunément les fantômes du passé...
J'étais très intriguée par le résumé mais ma lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Si j'ai beaucoup aimé les chapitres qui se déroulaient dans le passé j'ai eu du mal avec ceux du présent. Les personnages ne m'ont pas plu, j'ai trouvé tout très froid et distant, donc il était difficile de rentrer dans cette partie de l'histoire, d'apprécier leurs dialogues, leurs actions, leurs relations ou leurs motivations. En revanche, j'ai aimé revenir sur l'histoire du village et de ses habitants, comprendre les bouleversements, et découvrir ce qu'il s'était passé. Par contre je n'ai pas aimé du tout la fin, vraiment invraisemblable... Finalement l'histoire aurait pu se cantonner à celle du village dans les années 50, elle y aurait gagnée en rythme et en intérêt.
Bref un retour en demie teinte.
Déjà fascinée par sa couverture et intriguée par son résumé, je n’ai évidemment pas tardé à rejoindre la petite équipe de tournage pour me rendre à Silvertjärn et découvrir de quoi il retournait dans ce village abandonné…
Et très vite je me suis laissée embarquer, non seulement par cette intrigue prenante et captivante à souhait, mais plus encore par l’ambiance pesante, anxiogène et angoissante que l’autrice a su y installer… En quelques pages, la tension grimpe, l’inquiétude nous gagne et le suspense nous attrape, et c’est à la fois curieux mais craintifs que l’on se met à tourner les pages… Si nous savons pertinemment que le danger – voire même la mort – nous attend au tournant, il nous est impossible de faire autrement : Il faut qu’on lise parce qu’il faut qu’on sache !
Aussi enchaînons-nous les chapitres à vitesse grand V pour parcourir les rues et explorer les bâtiments de ce sinistre village aux côtés d’une équipe que l’on apprend à connaître et à apprécier tout en découvrant l’histoire des habitants volatilisés. Et nos sentiments ne manqueront pas d’évoluer tandis que les noirs desseins de l’âme humaine se révèlent et se referment sur nous.
Servie par une plume remarquablement vive, agréable et soignée, un style attrayant, fluide et élégant, l’histoire n’en est que plus palpitante et passionnante. Si le dénouement me paraît trop brusque, c’est surtout parce que je serais bien restée dans ce roman quelques pages supplémentaires pour en savoir plus, toujours plus… C’est dire si l’immersion fût complète !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/01/chroniques-2021-le-village-perdu-de.html)
Silvertjärn est une petite ville minière dont tous les habitants ont disparu en 1959.
La grand-mère d'Alice était originaire de ce village et lui en a beaucoup parlé.
Avec quelques amis, elle décide de s'y rendre pour tourner un documentaire.
Mais tout ne se passe pas comme prévu, sur place le mystère s'épaissit et des drames surgissent au sein de leur groupe.
La situation devient plus que dramatique.
Une belle imagination au service d'une incroyable histoire.
Le style n'est pas remarquable, les personnages sont un peu stéréotypés, mais on se laisse emporter dans cette improbable aventure.
L'ambiance est étrange, oppressante, anxiogène.
Comme un étau qui se resserre.
La tension monte.
Pour les repérages en vue du tournage d'une série documentaire, Tone, Emmy, Robert, Max ainsi qu'Alice, la narratrice, se rendent pour six jours à Silvertjärn, un village dont tous les habitants ont disparu en 1959. A l'époque, seuls le cadavre d'une femme lapidée sur la place du village et un bébé de quelques jours avaient été retrouvés.
Alice, dont la grand-mère a passé son enfance à Silvertjärn, est à l'origine du projet et elle est prête à tous les sacrifices pour le mener à bien. Aussi menaces, blessures, ombres inquiétantes, atmosphère mortifère, n'entament en rien sa détermination. Jusqu'au point de non-retour...
La narration s'articule classiquement entre le récit au présent et celui des évènements de 1959. A l'histoire principale de l'équipe de tournage, viennent se greffer les relations conflictuelles entre Alice et Emmy, ainsi que le mystère qui entoure le personnage de Tone.
La trame ainsi posée, l'auteure joue habilement de tous les procédés susceptibles de créer une ambiance angoissante, voire terrifiante. C'est rondement mené, assez efficace, mais, somme toute, fort peu novateur et le double récit permet au lecteur d'anticiper les évènements et de leur trouver un sens bien avant que les malheureux personnages aient compris !
Nul doute que l'auteure sait instaurer un climat où la terreur va grandissant, quitte pour cela à employer très académiquement les stéréotypes les plus usés du genre. Pour moi, cela manque grandement de surprise, de finesse et d'implicite. L'intention de provoquer suspense et frayeur est tellement visible qu'en ce qui me concerne l'effet inverse s'est produit. J'ai eu l'impression de lire le travail d'une élève consciencieuse, qui applique scrupuleusement tout ce qu'elle a appris sur l'écriture de thrillers. Un exercice scolaire, en quelque sorte.
Les amateurs de thrillers conventionnels pourront apprécier. Quant à moi, je préfère davantage d'originalité dans l'écriture et la narration ainsi que dans le système des personnages.
C'est un premier roman écrit en solo, aussi peut-on considérer qu'il s'agit d'un galop d'essai et que l'auteure saura, dans les suivants, s'affranchir du poids des poncifs liés au genre.
Un roman où règne une atmosphère fantomatique, le petit village minier de Silvertjarn semble figé dans le temps depuis les années soixante où toute la population a disparu dans des circonstances non élucidées. Alice décide de partir mener l’enquête en vue d’établir un film documentaire sur cette tragédie où sa propre grand-mère a fait partie des victimes. A ses côtés un petit groupe d’amis se lance dans l’aventure. On va essayer de comprendre ce qui a bien pu se passer ce jour là, 60 ans plus tôt, suicide collectif, accident, mouvement sataniste, ce ne sont pas les légendes qui manquent. La narration nous emporte un passé/présent. J’ai vraiment aimé découvrir l’histoire d’Elsa et de sa famille en 1959, lorsqu’arrive un nouveau pasteur dans le village. Le présent se révèle plus décousu avec de nombreux rebondissements suspects qui font froid dans le dos. Ce qui est intéressant c’est d’avoir pu créer des liens entre ascendants et descendants comme Alice. Les flashbacks viennent éclairer l’histoire d’une façon qui ne peut que nous faire frissonner. J’ai trouvé à ce roman des qualités visuelles dans les descriptions du village qui m’ont rappelé ce que je ressens lorsque je suis devant un film d’horreur entrain de dire « non, ne va pas par là ».Un récit sidérant sur la foi et ses dérives. Alors même si j’ai souvent vu les choses venir, j’ai été captivée par le style net et le rythme entrainant. Les choses prévisibles ne sont pas toujours désagréables et j’avais hâte de découvrir la fin. Cela m’a fait penser dans une moindre mesure à du Stephen King c’est sinistre et inquiétant. Il faut dire que l’auteure à parfaitement la maîtrise de son récit et que lorsque tous les fils se retrouvent assemblés au point culminant c’est à la fois terrible et passionnant. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/11/08/38614008.html
Dans la famille Sten, je demande la fille, Camilla, fille prodige de Viveca, star mondial du polar suédois. Et on peut dire qu'elle a réussi à m'accrocher, Camilla, Viveca n'a qu'à bien se tenir.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, à savoir le livre, je tenais à vous dire que je rêve depuis des années de visiter la Scandinavie. J'aspire à découvrir les grands espaces, la nature, les aurores boréales, et autres fjords. Mais, chez moi, les vacances résonnent davantage avec spritz, pastas et autres tapas, ce qui est bien sympa aussi me direz vous, mon cher et tendre préférant partir au soleil, le climat italien, espagnol ou grec lui parlant davantage que les 18 degrés en plein mois d'août des pays nordiques. Mais cette année j'ai eu 40 ans, et mon amour d'homme m'avait préparé une belle surprise : notre voyage estival devait se dérouler en Norvège (bon, d'accord, techniquement parlant, ce n'est pas la Suède, mais c'est un peu tout comme, non?). Covid oblige, nous avons finalement préféré remettre notre escapade et rester en France. Et même si le pays cathare fut une belle découverte, j'ai eu un léger pincement au coeur de ne pouvoir découvrir la Scandinavie. Ce roman est donc arrivé au bon moment.
Deux mots sur l'histoire : Alice souhaite réaliser un documentaire sur le village où vivait sa grand-mère plus d'un demi-siècle auparavant. La particularité de cette bourgade est que son entière population a disparu du jour au lendemain, comme si elle s'était évaporée. Seul un bébé, vivant, et une femme, retrouvée attachée à un poteau et morte par lapidation, ont été retrouvés. Que s'est-il donc passé ? C'est ce que va chercher à découvrir Alice, aidé par quatre amis, en passant quelques jours au sein de ce village-fantôme. Mais certains mystères ne devraient-ils pas rester cachés ?
Le synopsis de départ m'a tout de suite happée, j'avais l'impression que j'allais moi aussi me trouver plongée au milieu de ces mystères et de ces fantômes. La narration, alternant présent et passé, comme souvent dans ce genre de thriller, aide bien à instaurer un climat oppressant, frisant avec le surnaturel. Sincèrement, je n'ai pas vu le temps passer et je peux dire que j'ai adoré l'histoire durant les trois quarts du bouquin. Mais, car il y a un mais, je n'ai pas du tout adhéré à la fin de ce roman, que j'ai trouvé amené de manière grossière sans oublier que je n'ai pas trouvé cela très crédible. C'est dommage mais pour moi, le sel d'un thriller repose en grande partie sur sa fin, et si la clé de l'énigme n'est pas à la hauteur, je referme systématiquement le livre en étant déçue.
Autre chose qui m'a chagrinée mais sur laquelle je serais passée outre si la fin avait été géniale est le manque de densité dans les personnages, particulièrement ceux du passé auxquels l'auteure aurait pu ajouter un peu de consistance. Il m'a manqué un je ne sais quoi pour entrer en totale osmose avec eux, défaut qui pourrait être corrigé je pense dans ses prochains romans car celui-ci est quand même hautement prometteur.
Par contre, là où Camilla Sten a excellé est dans l'atmosphère qu'elle a su créer dans son livre. Il s'agit clairement d'un roman d'ambiance, en plus d'un thriller, et j'y croyais dur comme fer.
En résumé, un premier roman « adulte » rondement mené, une atmosphère clairement inquiétante, une intrigue qui tient la route même si je n'ai pas été convaincue sur certains aspects. J'ai quand même passé un excellent moment avec ce thriller et je serais curieuse de voir son adaptation cinématographique ou en série, cette dernière s'y prêtant mieux de mon point de vue.
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merci pour la critique