« Quand le malheur nous prend pour cible, il faut parvenir à se souvenir qu'on a goûté à la douce, à l'ineffable joie. Tu resteras mon plus beau voyage, abordé sans guide, les yeux fermés. Ta présence et ton absence convergent dans mon coeur. Je sais désormais que je pourrai toujours te trouver en moi. Ceci est à nous. » Un seul être vous manque et tout est dépeuplé sauf quand cet être s'appelle Gaspard Ulliel, qu'il est un acteur mondialement connu, fauché dans un accident de ski à 37 ans. Gaëlle Pietri s'adresse à l'homme qu'elle a aimé. Lorsque Gaspard s'effondre dans la neige, ils viennent ensemble de fêter les six ans de leur fils Orso. C'est pour lui qu'elle raconte. Les premiers instants partagés, l'amour, la séparation, la douleur et la colère face à la perte, fragments de vie dans lesquels il pourra retrouver son père quand il le voudra.
Dans la lignée des plus beaux textes sur le deuil de Rilke à Didion, Gaëlle Pietri nous livre son premier récit, lettre poignante d'une implacable honnêteté sur le chagrin le plus indicible et la rédemption par l'écriture.
Gaëlle Pietri témoigne son amour, sa rupture et la mort du père de leur fils.
Elle fait une déclaration d’amour émouvante et règle aussi ces comptes avec les vautours, la presse et divers opportunistes.
Elle veut écrire pour laisser intact et propre l’amour qu’elle portait à cet homme car avant d’être un comédien il était un homme, un père, un fils.
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