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Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle...
Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille, et de ses deux adorables jumelles.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés, le crâne scié...
Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé pour soigner ses crises de schizophrénie.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko, si différents et pourtant si proches dans leur conception du métier.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada des années cinquante, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d'une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Car aujourd'hui, ceux qui ne connaissent pas le syndrome E, ne savent pas encore de quoi ils sont capables...
Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle... Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille. Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés... Il n'en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé.
Les vies cabossées de ces deux protagonistes donnent un plus au récit, qui me pousse à m'attacher à leurs histoires personnelles.
On va voyager dans ce livre : d'abord mon pays où je rêve d'aller : l'Egypte et aussi le Canada.
L'intrigue comme d'habitude avec l'auteur est habilement complexe, pour qu'on perde nos repères, et comme à l'accoutumée, j'ai beaucoup aimé cette histoire, mais peut-être un peu plus que les autres, car c'est enfin la rencontre de ces deux personnalités aussi, kamikazes l'une que l'autre.
Quand j'ai refermé ce livre, j'ai eu tellement envie de me jeter sur le suivant, mais je vais être patience et attendre mes compagnes de lectures, on le découvrira en juillet.
La fin est dingue, et l'enquête est résolu, il y a eu des retournements de situation, des meurtres en pagaille, tout ce que j'aime retrouver, vive le prochain.
J’ai choisi de relire ce livre en prévision de la série TV diffusée prochainement sur TF1… Dans ce tome a lieu la rencontre entre Sharko et Hennebelle, un roman charnière, qui fait suite à Deuils de miel côté Sharko et La mémoire fantôme côté Hennebelle. Je réalise à quel point Franck Thilliez est cruel avec ses personnages, à quel point il les fait souffrir ! C’est un auteur diabolique ! Rendez-vous compte, la petite bouffée d’oxygène dans ce roman pour le moins sordide, c’est le lien qui se crée dès leur rencontre entre les deux flics déjà tous deux bien amochés par la vie. Alors on se dit, un peu de tendresse dans un monde de brutes, ça ne fait pas de mal… Mais l’auteur ne voit pas cela de cet œil, pas de répit pour les braves, il va les essorer jusqu’à la moëlle !
Un ex-ami de Lucie passionné par les films anciens se retrouve hospitalisé pour cécité inexpliquée suite au visionnage d’un film découvert chez un collectionneur. Les images inquiétantes et malsaines intriguent Lucie qui demande expertise du film. Un film qui semble intéresser de mystérieux inconnus capables de tout pour le récupérer. En Seine-Maritime, cinq cadavres sont retrouvés atrocement mutilés, le cerveau prélevé et les yeux arrachés, mais la Crim est débordée et l’on fait appel à Franck Sharko en congé forcé. Les deux affaires vont étrangement se rejoindre pour réunir Sharko et Hennebelle dans une seule et même enquête, qui va les mener jusqu’en Egypte et au Canada.
L’envergure des romans de Franck Thilliez, outre ses personnages mémorables, tient dans le réalisme des faits énoncés. Dans ce livre sont évoqués des sujets bien réels : le génocide rwandais, la manipulation mentale (notamment grâce aux messages subliminaux), les expériences sur le lavage de cerveaux financées par la CIA ou encore la scandaleuse histoire des orphelins de Duplessis, orphelins qui ont faussement été déclarés malades mentaux par le gouvernement québécois et internés dans des institutions psychiatriques dans les années 1940 et 1960. Je me laisse portée par les romans de Thilliez mais j’aime également faire des petites recherches pour savoir ce qui est réel ou ce qui est inventé, et je suis toujours assurée d’aller de découvertes en découvertes, souvent sordides il faut bien le dire. Alors qu’en est-il du syndrome [E], existe t-il réellement ?
Le terme de Syndrome [E] aurait été proposé par le professeur Itzhak Fried, éminent neurologue, pour définir les phénomènes de contagion de la violence dans les génocides. « Le syndrome E comporte une série de signes distinctifs tels qu’une perte d’affect, des idées obsessionnelles, une excitation temporaire due aux actes violents suivie d’une habituation où la violence devient banale, un effet de compartementalisation (les bourreaux peuvent exterminer le matin, et vivre une vie de famille rangée le soir) et un effet de contagion du groupe ». (The Lancet, décembre 1997). Dans le cas présent, sous l’imagination inspirée de Franck Thilliez ce syndrome [E] aurait servi les intérêts de la CIA… On a l’impression que tout peut être vrai en lisant un tel livre, c’est assurément le plus inquiétant !
Ce sera la seconde adaptation d’un roman de l’auteur après La Chambre des morts, qui a pour ma part fixé les traits de Mélanie Laurent sur le visage de Lucie Hennebelle. L’actrice collait parfaitement au personnage et j’aurais aimé la retrouver dans cette série, mais qui sait peut-être au cinéma un jour… En tout cas j’attends avec impatience cette série, qui je l’espère sera fidèle au roman, et je lui souhaite une belle réussite car l’œuvre de Thilliez dans son ensemble le mérite. Apparemment il y aura une suite, inspirée non pas de Gataca (la suite littéraire du Syndrome [E] ) mais de Atom[ka]…
Encore un coup de coeur avec ce livre de Franck Thilliez qui, décidément, ne me déçoit jamais.
L’auteur est fidèle à lui même avec cette intrigue originale et machiavélique. On y suit les traces d’un film mystérieux qui renferme de si sombres secrets qu’il rend aveugle ou fou ceux qui le visionnent.
Les thèmes de la psychologie et de la science (et plus précisément des neurosciences) ont la part belle. C’est également l’occasion d’en savoir plus sur l’incidence de la vision sur notre cerveau, les phénomènes inexpliqués d’hystérie collective, la neurocommunication et les images subliminales… Et oui c’est tout un programme!
Les enquêtes de Franck Thilliez sont, selon moi, très crédibles malgré leur complexité. Cela s’explique par tout le travail de recherche que ce dernier réalise en amont du processus d’écriture, ainsi que par ses collaborations avec la police notamment.
Dans ce roman, on remonte le fil de l’enquête, en compagnie de ce duo de flics ultra attachants (Sharko et Lucie), pour découvrir un complot aux dimensions internationales dont on ose à peine imaginer les tenants et aboutissants.
Une fois ouvert, difficile de lâcher ce roman tant on a envie de savoir ce qu’est le fameux « syndrome E » et qui est l’auteur sadique se cachant derrière le film à la source de toute cette enquête.
J’ai également été surprise de découvrir une facette de la personnalité de Sharko que je ne soupçonnais pas du tout à la lecture des tomes ultérieurs. Cela m’a donné l’impression d’apprendre à mieux connaître ce personnage « brut de pomme » que j’apprécie tout particulièrement.
De plus, j’ai aimé assister à la rencontre entre Sharko et Lucie, ces deux flics esquintés par la vie, qui essayent de se soutenir et de se reconstruire ensemble.
Finalement, le roman se termine sur un retournement de situation qui donne envie de courir en librairie pour lire la suite « Gataca », ce que je ne vais d’ailleurs pas tarder à faire!
En bref : Encore un très bon moment lecture avec Franck Thilliez qui va finir par devenir un de mes auteurs préférés. Je recommande ce livre à tous les amateurs de romans noirs à la recherche d’intrigues qui sortent des sentiers battus.
Les critiques citent comme les maîtres incontournables du thriller à la française, Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé et Franck Thilliez. Et donc j'ai remarqué des points communs entre plusieurs romans de ces trois auteurs. Tout d'abord, vous prenez deux affaires improbables, ou atrocement violentes, ou aux relents fantastiques ou ésotériques. Dans « le Syndrome {E} », nous avons d'une part, un film qui rend aveugle à Lille, de l'autre, cinq cadavres sans crânes à Nanterre. Vers la centième page, il est impératif que les deux intrigues se télescopent d'une manière ou d'une autre afin de mettre en présence les deux enquêteurs, au premier abord, plutôt antinomiques. Donc, à gauche, Lucie Henebelle, flic, fille mère avec deux jumelles, traumatisée par une enquête précédente, dépressive, assez solitaire ; à droite, Sharko, commissaire sous anxiolytiques, schizophrène sujet à des hallucinations, pourchassé par la culpabilité. Tout d'abord méfiants l'un par rapport à l'autre, un véritable duo de choc va naître et ira jusqu'au bout de la vérité, quitte à perdre toute confiance en l'humanité. Et cela se fera en voyageant entre la France et la Belgique, entre l'Egypte et le Canada, tout en rencontrant hommes de science et femmes de foi, pour déboucher sur une horreur sans nom, provoquée pour connaître la source du mal, pour éradiquer la folie… bref, ce sont tous des éléments présents dans « Les Rivières pourpres ».
Mais ce roman n'en reste pas moins un bon « page-turner », au suspens bien mené et à l'intrigue bien ficelée, même si on s'attend parfois à certains des ressorts de cette mécanique trop huilée du thriller à la française.
Excellent le mélange Lucie/Sharko, quand deux écorchés se rencontre... Du bon Thilliez, prenant et passionnant.
bon polar qui réunit Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille,
et le commissaire Franck Sharko... enquête avec des meurtres atroces et un film qui a d'étranges pouvoirs...
Franck Thillier que je suis depuis la "chambre des morts" est un excellent romancier et avec Chattam je passe de bons moment et cocorico ils sont français
un thriller qui fait frémir j'ai adoré
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