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Sauvage, révolté, Jun promène ses quinze ans dans les rues de Tokyo, loin d'une famille dont il refuse de parler. La rencontre surprenante d'un maître du sumo, qui décèle un « gros » en lui malgré son physique efflanqué, va l'entraîner dans la pratique du plus mystérieux des arts martiaux. Avec lui, Jun découvre le monde insoupçonné de la force, de l'intelligence et de l'acceptation de soi. Mais comment atteindre le zen lorsque l'on est dans la douleur et la violence ? Comment devenir sumo quand on ne peut pas grossir ?Après Milarepa, Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran, Oscar et la dame rose, L'Enfant de Noé, meilleures ventes de l'auteur, Eric-Emmanuel Schmitt poursuit Le Cycle de l'Invisible avec ce récit qui mêle enfance et spiritualité, nous conduisant à la source du bouddhisme zen.
« Car il faut vous préciser qu'à l'époque, je souffrais d'allergie. J'étais devenu intolérant à la terre entière. Y compris à moi. Un sujet captivant pour la médecine si elle s'était penchée sur mon cas : je faisais de l'allergie universelle. Rien ne m'attirait, tout me répugnait, vivre me provoquait des démangeaisons, respirer mettait mes nerfs en pelote, regarder alentour me poussait à m'éclater la cervelle contre les murs, observer les humains me filait la nausée, subir leur conversation couvrait ma peau d'eczéma, approcher leur laideur me secouait de frissons, les fréquenter m'ôtait le souffle ; quant à les toucher, à cette seule idée, je pouvais m'évanouir »
Quel magnifique roman, j’ai adoré cette lecture pleine de sagesse et d’émotions.
On découvre Jun à un moment de rejet de la vie pour assister à sa renaissance.
« Je vois un gros en toi » - une simple phrase qui peut changer un jeune homme
Ce livre est un jolie conte rempli de poésie. En une soirée, vous allez vous endormir le coeur léger.
Une lecture courte, fluide, intéressante.
On découvre ce jeune adolescent, livré à lui même, mais qui trouvera sur sa route un personnage vaut en couleur qui sera là pour l'aider.
Un sujet sur la communication, sur l'amour de ses parents, sur la famille.
Un bon moment de lecture
Après le régal offert par Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran et Oscar et la dame rose, toujours dans le cycle de l’Invisible, ce régal s’est prolongé, voire amplifié avec Le sumo qui ne pouvait pas grossir.
Jun a 15 ans et vit à Tokyo, vendant quelques bricoles à la sauvette sur un trottoir. Shomintsu, un homme d’âge mûr, maître sumo, passe par là et lui répète tous les jours : « Je vois un gros en toi. » Rachitique et mal dans sa peau, Jun ne veut pas du ticket pour assister à une compétition de sumo que lui donne Shomintsu : « Je n’irai jamais voir un match de sumo, le sommet de ce que je haïssais au Japon, le pic du ringard, le Fuji-Yama de l’horreur… Des tas de lard de deux cents kilos, en chignon, quasi nus, un string de soie dans le cul… »
Ainsi l’auteur prête sa plume à Jun qui raconte à la première personne, avec un humour caustique omniprésent, le cheminement qui va suivre. Shomintsu n’abandonne pas et, après plusieurs rebondissements, Jun décide de cesser sa vie errante et d’aller au sumo. Écœuré d’abord par « ce chapelet de saucisses multicolores » dont le plus léger pèse 95 kg et le plus lourd 280 kg, il est conquis et éjecte ses préjugés.
Le voilà maintenant élève de l’école de Shomintsu. Jun a beau se gaver, il se remplume juste et ne devient pas gros. Il se sent « un perroquet prisonnier dans une cage à préjugés ». Remontent alors les souvenirs de son enfance, la souffrance de ses parents et cette mère, un ange qui console tout le monde sauf son fils. Shomintsu lui apprend la méditation, le zen, comme au yoga et Jun se révèle à lui-même.
Le sumo qui ne pouvait pas grossir est une formidable leçon de vie et d’amour. La grosse surprise finale réservée par l’auteur est un grand moment de bonheur qui fait venir les larmes aux yeux.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Beaucoup de poésie dans ce petit livre, grand par les idées.
Ecriture fluide, jolie histoire, rapide à lire (moins de 100 pages). Une histoire comme je les aime, avec des personnages qu'on apprend à aimer, on suit leur développement, en espérant le mieux pour eux. Des personnages dont on voudrait faire des amis. Super moment de lecture.
Plaisant … une belle histoire
je l'ai lu il y a quelque temps, déjà, mais je garde un bon souvenir de ce roman. Eric-Emmanuel Schmitt est un bon conteur, avec ses livres court mais souvent agrèable à lire
Trop rapide comme les autres livres du cycle de l'invisible. Cela fait qu'on survole un peu trop le thème de la spiritualité. Cependant, c'est un bon livre.
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