Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Le seul silence que l'utopie de la communication connaisse est celui de la panne, de la défaillance de la machine, de l'arrêt de transmission.
Il est une cessation de la technicité plus que l'émergence d'une intériorité. Le silence devient alors un vestige archéologique, un reste non encore assimilé. Simultanément le silence résonne comme une nostalgie, il appelle le désir d'une écoute sans hâte du bruissement du monde. Les usages sociaux et culturels accordent à la parole et au silence une alternance qui varie d'un lieu à l'autre et d'une personne à l'autre.
Cependant, face au silence, les uns éprouvent un sentiment de recueillement, de bonheur tranquille, tandis que d'autres s'en effraient et cherchent dans le bruit ou la parole une manière de se défendre de la peur. Le silence renvoie aussi à l'acquiescement, à la connivence des amants ou des amis qui ne craignent pas de se taire ensemble. Il témoigne aussi de l'indifférence à l'autre, d'une négation de sa parole qui ne prend même pas de précautions morales.
La jouissance du monde découle de la possibilité de toujours choisir. Mais le silence a toujours le dernier mot.
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