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Juillet 1940. La petite Lydia, 11 ans, traverse un village du Suffolk. Elle porte un masque à gaz. Les magasins sont fermés, les maisons vides, les fenêtres condamnées. Lydia coupe à travers champs et arrive bientôt devant une grande demeure. C'est là qu'elle a grandi. La fillette espère y retrouver sa famille, mais la maison est déserte. Plus tard, dans la nuit, un soldat portant un fusil et un uniforme anglais pénètre dans la maison. Avec un étrange accent, il lui explique qu'il ne lui fera pas de mal, mais qu'elle ne doit pas quitter les lieux et qu'elle doit obéir à certaines règles... Dit-il la vérité ? Que cherche-t-il ? Pourquoi lui semble-t-il aussi familier ? Et surtout, comment connaît-il le nom de Lydia ?
Aussi envoûtant que déchirant, un magnifique roman où le fracas de la guerre rencontre l'émotion des destins brisés. Entremêlant petite et grande histoire, Le Silence des bombes pose la question de la possibilité de la rédemption, et de ce qui nous fait garder, ou pas, notre part d'humanité.
Roman kaléïdoscopique qui peut paraître difficile à lire de prime abord.
Il n'est pas découpé en chapitres mais en journées et les paragraphes consistent en de savants allers-retours dans la vie des personnages principaux Heiden et Lydia.
Les souvenirs, tels des tranches de vie semblent posés épars, sans ordre logique ni chronologique.
Mais n'est-ce pas le propre du souvenir qui surgit, sans rime ni raison, pour nous hanter, nous faire réfléchir, approfondir ?
C'est un livre rare, à l'écriture extrêmement bien maîtrisée, un huis-clos parfois étouffant et dérangeant.
Ce premier roman est tellement abouti que j'ai hâte de découvrir le second.
En juillet 1940, Lydia, une petite Anglaise de onze ans, portant une grosse valise et un masque à gaz, descend du train dans la petite gare d’une ville désertée du Suffolk. Elle cherche à rejoindre Greyfriars, l’endroit où elle a grandi et où elle espère retrouver sa mère et les autres membres de sa famille. Comme la zone a été évacuée, elle trouve la maison vide, abandonnée. Un peu plus tard, un inconnu vêtu d’un uniforme de l’armée anglaise s’y introduit. Il est blessé à l’épaule et, sous la menace de son arme, oblige Lydia à rester en sa compagnie.
« Le silence des bombes » est un face à face dans un huis clos oppressant sur un arrière fond historique inquiétant. Deux personnages qui n’auraient jamais dû se rencontrer vont s’affronter, dialoguer, et même s’entraider sur un registre assez théâtral et mélodramatique
Un huit clos perturbant , une relation étrange entre une gamine de 11 ans et un adulte contraints pas la force des choses de cohabiter dans une demeure abandonnée au milieu de nulle part , seules personnes rescapées , semble -t-il, dans un village déserté d'une région côtière Anglaise De jeudi à lundi nous partageons le quotidien d' Heiden et de Lydia, dans des journées tristes et monotones rythmés par les contraintes du black-out l'histoire s'étire doucement avant de prendre un rythme assez soutenu, l'auteur nous maintient en haleine tant dans le passé que dans le présent. La vie s'est arrêtée pour eux dans Silence des bombes Pourquoi Comment ?Pourront ils la reprendre et le feront ils seuls ensemble ?
C'est en alternance que nous suivons Hieden dans sa vie antérieure, et progressivement nous comprenons les raisons de son comportement et des raisons qui justifient sa place à cet endroit dans cette maison Quand à Lydia, elle fait vivre sa famille dans cette demeure à travers les jours passés .
Nous ressentons toutes les émotions de ces 2 protagonistes , et nous comprenons toutes les réactions vis à vis l'un de l'autre Oui au fur et à mesure tout s'explique et je ne dirais rien sur cet étrange soldat,se serait trop dommage.
Cette histoire est très intéressante, d'abord parce que Lydia est retenue contre son gré et que ses sentiments envers cet étranger vont évoluer au fils des pages, j'ai pensé au syndrome de Stockholm, deuxièmement parce qu'il traite d'une partie de l Histoire( avec un grand H) pendant la seconde guerre mondiale en Angleterre et en Allemagne et pour finir parce que la guerre ici a transformé une jeune musicien en meurtrier et bouleversé sa vie personnelle au delà de ce qu'il aurait pu imaginer.
Ce roman m'a touchée et remuée, je n'ai pu rester insensible devant ces 2 personnes torturées pour des raisons différentes, oui si différents et si semblables en même temps. C'est addictif nous attendons des réponses:
que sont devenus les parents de Lydia, où est donc sa mère, son père et son frère Alfie partis sur le front, le petit Button qu'elle a abandonnée au pays de Galles?
Qu'est devenue Eva, qui est vraiment Heiden ?
Qu'elle issue possible ?
Certaines viendront au fil des pages assez rapidement, pour d'autres il faudra attendre la fin Un premier roman de Jason Hewitt , assez original, qui maitrise ce huit clos angoissant par moment, très peu de dialogues, mais le tout est très bien traité avec des personnalités très vivantes Toutefois j'ai trouvé certaines scènes un peu incohérentes à cause de la différence d'age des personnages,n'oublions pas que Lydia a 11 ans, aussi je ne suis pas sure qu'un adulte raconte des scènes d'atrocités commises avec autant de détachement , tout comme je ne pense pas qu'une gamine de 11 ans s’intéresse physiquement à un homme de cet age ( quoiqu’on ne sache jamais)
Je remercie les éditions Préludes et NetGalley pour m'avoir permis de faire cette découverte parce qu'en conclusion je dirais que ce roman très sombre qui se termine néanmoins sur un note d'espoir est vraiment à lire Je ne dirais pas que c'est un coup de cœur mais l'auteur a su bien susciter mon intérêt , et faire naitre beaucoup d'émotion. Ps la page de couverture est très accrocheuse , c'est ce qui a motivé au départ , en partie mon choix pour cette lecture Je préfère le titre Anglais : Dynamite room qui me semble mieux adapté , une fois que l'on s'en vient à tourner la dernière page, parce qu'il prend vraiment tout son sens
Coup de coeur pour ce magnifique roman d'une sensibilité et d'une beauté enivrante. J'ai adoré ce roman sur la rédemption qui m'a émue au plus profond de mon être. J'ai eu beaucoup de mal à croire que c'est un premier roman tant il est maîtrisé et abouti. J'ai pourtant eu peur que ce ne soit qu'un énième roman sur la guerre et ses affres, craintes vite balayée par la puissance des personnages, la justesse des mots.
Ce huis-clos avec pour personnages principaux Lydia une jeune pré-adolescente et un soldat allemand est d'une telle intensité que forcément tout ce que je pourrais en dire dans cette chronique ne pourra pas refléter exactement ce qu'il a remué en moi et ce que j'ai ressenti. On assiste à une belle relation qui se noue petit à petit, des questionnements des deux personnages et du désir de changer, de rattraper les erreurs passées, de se racheter. On perçoit comment la guerre transforme tout les gens, les paysages, les priorités, les vies. On vit avec eux le présent mais on fait quelques incursions dans le passé. L'auteur a bien réussi à montrer que l'on peut changer et faire changer une personne mais aussi à poser la question de l'humanité en chacun et la possibilité de la rédemption quand l'irréparable a été commis. Peut-on réellement oublier ? Vivre avec ? Prendre un nouveau départ ? Arrivée presqu'à la fin j'ai espéré que mon plaisir ne soit pas gâché par une fin gnangnan, un espèce de happy end à l'américaine. J'ai donc été soulagée, ce n'était pas le cas et la fin bien que tragique
J'ai eu l'opportunité grâce à Babelio de pouvoir rencontrer l'auteur qui est fort sympathique et à apporter un éclairage supplémentaire sur l'histoire et les personnages. J'ai passé une superbe soirée et apprécié avoir le point de vue de l'auteur et connaître la génèse de cette sublime histoire humaine.
L'auteur n'est pas à son maximum on sent qu'il peut aller encore plus loin et je lirai ses prochains écrits, il nous a d'ailleurs confié qu'il était sur le prochain. Une lecture précieuse et belle.
VERDICT
Un très beau roman sur la guerre, l'humanité en chacun de nous et la rédemption qui peut parler à chacun d'entre nous. Une écriture sincère et une histoire sensible et envoûtante. A lire, vous ne perdrez pas votre temps !
Angleterre, Juillet 1940. Lydia, 11 ans, arrive dans la maison familiale du Suffolk désormais vide. Vide, pas tout à fait : un soldat allemand a investi les lieux. D'abord menaçant avec la fillette, il dit attendre l'arrivée de ses compatriotes. Les voilà contraints de cohabiter.
J'ai mis un certain temps à entrer dans l'ouvrage, peut-être parce que l'atmosphère dans la maison est écrasée par la chaleur et que le temps s'y égoutte lentement, tandis que chacun de ses deux occupants est plongé dans ses souvenirs, l'une de son frère disparu, l'autre de son régiment, chacun occupé à ses questionnements et à ses doutes. Comme on n'est pas dans un film hollywoodien, ils ne vont pas immédiatement fraterniser, lui en particulier n'est guère attendri par la petite fille, et menace même régulièrement de lui « coller une balle dans la tête ». Bien sûr il y aura quelques moments d'insouciance, comme des respirations dans le "silence des bombes", mais ils seront rares pendant ces quelques jours.
Lui a l'attitude de celui qui n'a plus rien à perdre (ce qui semble justifier bien des horreurs...), et pourtant il semble décidé à repartir de zéro, en commençant par s'inventer une nouvelle identité. De la famille de Lydia on ne saura pas pourquoi ils ont quitté précipitamment la maison, ni d'ailleurs ce que sont devenus les habitants du village. Elle s'interroge sur les vraies raisons de la présence du soldat (comment connait-il son prénom ?) et au terme du huis clos on devine qu'une autre vérité va éclater. C'est lorsque les morceaux se recollent progressivement, comme les pièces d'un puzzle, que j'ai fini par m'intéresser au sort des personnages, peut-être un peu trop tard.
http://anyuka.canalblog.com/archives/2015/09/10/32608980.html
En juillet 1940, Lydia, une petite Anglaise de onze ans, portant une grosse valise et un masque à gaz, descend du train dans la petite gare d'une ville désertée du Suffolk. Elle cherche à rejoindre Greyfriars, l'endroit où elle a grandi et où elle espère retrouver sa mère et les autres membres de sa famille. Comme la zone a été évacuée, elle trouve la maison vide, abandonnée. Un peu plus tard, un inconnu vêtu d'un uniforme de l'armée anglaise s'y introduit. Il est blessé à l'épaule et, sous la menace de son arme, oblige Lydia à rester en sa compagnie.
« Le silence des bombes » est un face à face dans un huis clos oppressant sur un arrière fond historique inquiétant. Deux personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer vont s'affronter, dialoguer, et même s'entraider sur un registre assez théâtral et mélodramatique. Comme le reconnaît l'auteur dans la postface, ce n'est qu'une œuvre de fiction. Tout est inventé et finalement assez improbable. Le thème est usé jusqu'à la corde. Tous les habituels poncifs et idées reçues sur cette guerre s'y retrouvent et ne peuvent qu'agacer quiconque est un peu connaisseur de la période. La seule originalité et le seul intérêt de ce roman réside dans son écriture de grande qualité et dans cette façon particulière de tisser par petites touches impressionnistes deux histoires parallèles pas très vraisemblables et nous faire peu à peu découvrir les pans cachés de la réalité des deux malheureux protagonistes de ce drame. Mais autant c'est dur et surprenant du côté de Heiden, autant c'est faible et assez peu convaincant du côté de Lydia. La quatrième de couverture parle de livre « envoûtant et déchirant », ce qui n'est pas faux et de mélange entre « petite et grande histoire ». Le lecteur y verra surtout une tranche d'Histoire vue par le petit bout de la lorgnette et au lieu de « rédemption » et de « part d'humanité », la rencontre d'une gamine et d'un salopard. Ne serait-on pas en train de nous refaire le coup d'un certain Jonathan Littell ?
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