Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Y a-t-il une réalité ? Les faits sont incertains. Y a-t-il des personnages ? Les identités sont mouvantes. Et y a-t-il même une écriture ? Roman, poésie, aphorismes. on s'installe dans un genre, et ce genre change aussi. Mais quelle certitude devrait offrir une fiction déterminée par le principe selon lequel rien n'est, tout se transforme ? Dans cette variation littéraire, les blondes deviennent rousses, les anges pourraient se révéler cruels. Lieux communs et scènes de crime se confondent. L'ordinaire est vacillant. Et si cela n'était finalement qu'une biographie ? Beauté fugace, noirceur, érotisme, tout n'est que point de vue éphémère, émotion fugitive. De même, le sens de la vie n'est peut-être qu'un jeu. L'écriture sensuelle et mobile de Marcelo Damiani n'est pas sans rappeler Mulholland Drive de David Lynch. Mais Le sens de la vie est avant tout un roman théorique qui, à l'instar de L'homme sans qualités de Musil, invite à porter sur le réel en fuite un regard aussi désabusé qu'amusé.
Né en 1969, Marcelo Damiani enseigne la littérature et la philosophie à l'université de Buenos Aires. Primé en Argentine par le Fonds national des arts, Le sens de la vie a été finaliste du prix Clarín.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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