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Nouvelle enquête d'Adelia Aguilar, femme médecin du XIIe siècle spécialisée dans l'étude des cadavres, chargée d'identifier les restes du roi Arthur et de la reine Guenièvre.
Au XIIème siècle, les moines de Glastonbury ont découvert deux étranges squelettes enterrés dans leur cimetière - l'un est grand, comme celui d'un guerrier, l'autre est petit avec de longs cheveux blonds. L'île d'Avalon se situant à Glastonbury, il pourrait s'agir des restes du roi Arthur et de la reine Guenièvre. Les moines l'espèrent. Un incendie vient tout juste de détruire leur abbaye et ils ont désespérément besoin de reliques pour attirer les pèlerins, leur source de revenu. Le roi Henry II a également besoin de la preuve de la mort du légendaire Arthur. Il veut empêcher ses sujets gallois réfractaires de croire qu'Arthur pourrait revenir et prendre la tête d'une révolte contre lui. Mais Henry doit en avoir la certitude, il fait donc appel à la Confidente des Morts, l'anatomiste Adelia Aguilar, pour qu'elle examine les os. Quelqu'un s'oppose pourtant à l'identification de ces squelettes et est prêt à tuer pour arriver à ses fins.
Avalon
Endommagée une première fois par un tremblement de terre survenu en 1154, l’abbaye de Glastonbury est presque totalement détruite par un incendie en 1176. Une tragédie assurément, car il s’agissait pour les chrétiens d’un lieu de pèlerinage important et plus encore, de l’emplacement de la sépulture du Roi Arthur… Et précisément, après l’incendie, les moines découvrent un cercueil où reposent deux squelettes, qui pourraient bien être ceux d’Arthur et de Guenièvre. Une aubaine pour tous et surtout pour le roi Henri II qui peine à mater une révolte au Pays de Galles encore très imprégné de la légende Arthurienne… Arthur mort, voilà qui mettrait un point final aux espoirs des Gallois d’être libérés de la tyrannie normande (enfin, angevine précisément !). Henri II fait appel à son « enquêtrice des morts », Adelia, à charge pour elle de déterminer si les cadavres retrouvés sont bien ceux d’Arthur et de Guenièvre, ou, de déclarer qu’il n’est pas possible d’écarter que ce soit bien eux… En arrivant à Glastonbury pour tenter de remplir la mission confiée par le roi, Adelia va vite s’apercevoir qu’il y a des secrets qu’il vaut mieux ne pas chercher à divulguer, des secrets bien gardés par les brumes d’Avalon.
Le secret des tombes est le troisième volet des enquêtes d’Adelia. Je n’ai pas lu les précédents et même si je le regrette -vous savez que je déteste lire une « série » dans le désordre…- je n’ai pas été trop gênée dans ma lecture.
Vesuvia Adelia Rachel Ortese Aguilar est un personnage atypique : tout d’abord, c’est une femme, et au XIIème siècle, en Angleterre comme en France, les femmes n’avaient pas une place très enviable dans la société. Elles devaient se marier (jeunes, très jeunes) avoir des enfants (beaucoup, et jusqu’à ce que mort s’en suive pour la plupart), tenir leur ménage, et servir les hommes, ou bien Dieu (j’assume ces raccourcis, je sais que leurs rôles étaient différents en fonction de leurs situations : femme de la campagne, des villes, nobles…). Adelia n’est pas mariée, et elle est médecin, diplômée de l’école de médecine de Salerne. Mais pas question pour elle d’exercer, et bien qu’elle soit un excellent médecin, elle doit passer par un subterfuge pour soigner… Ah j’allais oublier, elle est accompagnée du seigneur Mansour, un maure, dont elle est sensée être l’assistante et interprète et a un enfant hors mariage, une fillette Allie, née de ses amours avec Rowley, évêque de Saint-Albans…
Gros coup de cœur pour ce livre, publié par 10/18 dans la collection « Grands Détectives » et trouvé dans une boîte à livres (où il va retourner !) : l’enquête est bien construite (une enquête multiple d’ailleurs), le contexte historique est passionnant (à la fin du livre, l’auteure s’explique sur les libertés prises avec la chronologie historique) et j’ai adoré Adelia.
Adelia, une jeune médecin est envoyée par le roi Henry II afin de prouver si les deux corps retrouvés sont bien ceux d’Arthur et de Guenièvre. Dès le début de l’histoire le décor est posé. Nous sommes bien au XII ème siècle, le roi, ses sujets, les duels, les querelles, les brigands peuplent les forêts…
Nous suivons donc cette jeune femme dans sa quête de la vérité,quête principale qui va vite se diviser en d’autres quêtes secondaires tout au long de l’histoire.
La période choisie permet un véritable dépaysement, dépaysement aidé également par les personnages qui sont bien décrits.
Cependant j’avoue avoir eu des difficultés à entrer dans l’histoire… Je me suis perdue à plusieurs reprises, mettant à mal le suspense qui commençait à s’installer. J’ai trouvé que certains passages étaient trop lourds ce qui a tendance à perdre le lecteur.
Les différentes quêtes n’aident pas à la compréhension et à l’envie de découvrir qui sont réellement les deux corps. On en oublie la quête principale et c’est bien dommage.
De plus les personnages sont très nombreux et se font oublier afin de revenir au moment où l’on ne se souvient plus de leur existence.
En conclusion, c’est une histoire qui dépayse mais un livre où on se perd trop souvent, retrouver son chemin devient vraiment difficile. Je le conseille aux adeptes des romans historiques et fans de cette période.
J’ai aimé le contexte Médiéval, c’est d’ailleurs ce que je recherchais en choisissant ce livre. Je voulais des enquêtes, des mystères.
Le fait qu’Adélia Aguilar, douée dans bien des domaines, mène la marche afin d’élucider ces morts, donne une tournure intéressante et inattendue au roman.
Ce dernier est le troisième des aventures D’adélia, mais peut-être lu indépendamment, comme je l’ai fait.
Vesuvia Adelia Rachel Ortese Aguilar est une femme de caractère, de par sa formation, rare pour l'époque en tant que medica de l'école de Salerne mais aussi par son honnêteté en tous points.
Alors lorsque le roi Henri II de Plantagenet la convoque séance tenante afin de la missionner sur Glastonbury, voit-elle rouge. Au cours des deux enquêtes précédentes qu'elle a mené pour le roi, la mort et le danger ont beaucoup trop frayé en sa compagnie pour se lancer dans l'aventure avec entrain. De plus, le trajet à bride rompue qu'elle vient de subir pour découvrir cette mission n'arrange pas un caractère déjà bien trempé.
Selon les dires d'un barde, Arthur Pendragon, celui que les gallois vénèrent et dont ils attendent le retour aurait été enterré entre deux pyramides il y a de cela 24 ans près de l'abbaye de Glastonbury. Henri veut se servir de cette nouvelle pour couper court à toute rébellion galloise au nom du roi légendaire qui viendrait les sauver.
Adelia, en compagnie de Mansur, son ami Maure et accessoirement nommé médecin officiel, sa fille Allie et la nourrice Glytha, vont donc devoir trouver une manière de prouver que ce grand homme est mort. Ou du moins que les cadavres trouvés dans le cercueil à l' endroit des dires du barde datent de suffisamment longtemps pour être crédibles. Car le cercueil ne renferme pas un mais deux corps enchevêtrés que la rumeur voudrait voir comme ceux d'Arthur et Guenièvre.
C'est donc dans l'optique d'une enquête facile et surtout sans danger qu'elle et sa troupe vont se lancer sur les routes en direction de Glastonbury. Mais la vie n'a jamais été un long fleuve tranquille pour Adelia. Et la présence de l'évêque de St Albans, accessoirement le père de sa fille, va troubler sa sérénité. Hélas ce sera probablement le risque le moindre qu'elle devra croiser cette fois encore. Et ce qui s'annonçait comme une mission de routine va devenir une quête de vérité et un des plus grands défis d'Adelia. Car un événement dramatique a eu lieu sur place et va transformer une quête simple en chemin semé d'embuches.
En nous plongeant à la fois dans la geste arthurienne, les complots familiaux et la folie des hommes, Ariana Franklin signe là un roman fascinant à la plume déliée et surtout hypnotisante.
Nous suivons les aventures d'Adelia d'un seul souffle.
Mansur et elle vont nous emporter à leur suite dans cette histoire et le faire de façon directe et percutante. La plume de l'auteure est telle que le scénario se déroule tel un écheveau de soie.
Ariana Franklin a su poser une trame complexe et nous la faire suivre sous les yeux d'Adelia avec une facilité déconcertante. Des éléments s'entrecroisent, des coïncidences apparaissent fortuitement ou non et la lumière va se faire sur la folie des hommes, la jalousie et autres vices.
C'est une auteure qui mérite attention et un suivi particulier. J'ai adoré la rencontrer sur ce tome et je compte bien prochainement lire ses autres récits avec Adelia.
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