Après « La mafia française.
Ses méthodes, ses réseaux » sorti en avril 2010, Bruno Mercier s'attaque à un nouveau scandale qui gangrène le système politico-financier français et international, celui de la fausse monnaie. Tirant l'essentielle de son information de son expérience de responsable de la sûreté d'une usine de fabrication de billets de banque dans la région parisienne, il montre en quoi les feuilles de papier fiduciaire et les chutes de papier-monnaie font l'objet d'un vaste trafic international.
Ce dernier est organisé au sein même d'entreprises qui ont pourtant reçu l'agrément et la certification de la Banque centrale européenne. La fausse monnaie est aussi vieille que la monnaie elle-même. En raison des pratiques de fabrication et d'impression des billets de banque qui n'ont pratiquement pas évolué, la mafia et les faussaires ont maintenant la possibilité de passer à leur propre fabrication industrielle dans le but de se rapprocher des groupes terroristes ou pour déstabiliser des pays souverains.
C'est cette réalité que démontre ce livre par des exemples concrets et vécus, réalité que la Banque Centrale Européenne et au moins 150 Etats dans le monde semblent ignorer. Aux faux billets de banque en circulation qui peuvent ne jamais être décelés, s'associent désormais ceux des papiers officiels. Le nerf de la guerre étant l'argent, le terrorisme international est ainsi en mesure de trouver le financement nécessaire à son action.
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