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Après 1928, à mesure que Staline s'enfermait dans un délire paranoïaque alimentant la thèse du complot, le Saint-Siège était devenu un objectif des services de renseignement soviétique, au même titre que la Grande-Bretagne et la France. Avec la Guerre froide, les prises de positions anticommunistes de l'Eglise catholique la hissèrent au rang d'ennemi idéologique.Dans le climat de Guerre froide qui s'établissait, les Soviétiques manquaient tout aussi cruellement d'informations. La question de Staline : « Le Vatican, combien de divisions ? » ne se voulait pas seulement une affirmation, mais elle contenait surtout une grande part d'incertitude sur la puissance pontificale. Depuis la création du collège Russicum, le 15 août 1929, afin de préparer des prêtres à un futur travail missionnaire en Union soviétique, les services soviétiques avaient cherché à percer les mystères du Saint-Siège... Trois semaines après le décès de Jean-Paul II et l'apaisement de la ferveur populaire suite à l'élection de Benoît XVI, l'Institut polonais de la mémoire nationale a fait apparaître un nouvel agent communiste au Vatican, un dominicain de soixante-neuf ans, directeur de la Maison du pèlerin polonais à Rome, familier du cardinal Karol Wojtyla ....
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