Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Nous retrouvons Bernard Balzac et son univers dans ce deuxième roman de Bernard Coat L. La plume n'a pas faibli et le succès du roman précédent - numéro 1 des ventes de ebooks en février et mars 2011 - n'a pas entamé la qualité principale de l'auteur : nous emmener dans son univers ; nous plonger dans la trame de son histoire sans que nous puissions nous en défaire avant la dernière page, avant le dernier mot, celui de la fin.
Lorsque je lis du Coat L. je ne peux m'empêcher d'associer au héros de ses deux premiers romans le personnage qu'incarnait Jean Gabin dans « La traversée de Paris » de Claude Autant-Lara : le fameux Grangil, haut en couleurs et en verbe, observateur désabusé de la nature humaine que pourtant il ne cesse de chérir... « Salauds de Pauvre ! » reste l'une des répliques les plus connues du cinéma et Bernard Balzac pourrait très bien l'emprunter à Gabin/Grangil tant il lui ressemble, avec la même culture qui lui permet de citer Goethe dans sa langue, avec le même amour lucide qu'il porte aux gens, avec ce même sens du tact qui pourtant lui permet d'appeler les choses par leur nom.
Le préfacier de ce Roman noir d'Anaïs ne s'y est pas trompé non plus ; sous l'acidité de la peinture sociale qu'il nous brosse Bernard Coat L./bernard Balzac nous offre un psaume à l'amour...
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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