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Trente ans après la mort de mon père, une messe anniversaire fut célébrée à Budapest, en ma présence.
À la fin de l'office, lorsqu'il en vînt à la lecture des communiqués, le prêtre énuméra toute une liste de noms. La mention de " notre frère György " était noyée dans le flux des citations. Moi-même je faillis ne pas l'entendre. Heureusement, je tendais l'oreille... Quelques jours plus tard, un musée m'appela au téléphone. Ils s'intéressaient à lui : est-ce que j'accepterais de me rendre à Buda pour en discuter avec eux ? me demanda une sympathique voix féminine.
Une histoire courait dans la famille : notre père aurait sauvé des gens pendant la guerre. Le fait qu'un médecin sauve des vies ne présente aucune originalité, naturellement ; mais lui les sauvait en risquant la sienne. La Maison de la Terreur est un grand immeuble austère. C'est là que jadis on battait, on torturait les persécutés. Racontez-nous tout, m'encouragèrent-ils ; tout ce qui vous vient à l'esprit.
Je leur donnai mon accord, et signai ma déclaration. Ils me promirent de planter un arbre en mémoire de mon père, mais après enquête préalable, quand ils auraient retrouvé des témoins vivants. Très longtemps, je restai là, prostré sur un confortable siège, dans cet immeuble où mon père avait été réduit à l'état d'infirme. Je ressentais une honte terrible.
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