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Et si un tableau pouvait parler? Dire tout ce qu'il voit et tout ce qu'il entend, partout où il est accroché?
Le portrait de la baronne Betty de Rothschild, peint par Ingres en 1848, raconte, à travers ce roman surprenant, un siècle et demi des fastes et des tourments de sa famille, l'une des dynasties financières les plus légendaires et secrètes d'Europe.
Je l'ai littéralement dévoré. il est très bien écrit et l'idée de faire parler ce tableau qui voit défiler les époques est très ingénieux.
Nous suivons près de 2 siècles d'histoire travers les yeux de Betty de Rothschild qui fera même un passage dans l'Allemagne nazie. Nous sommes à mi-chemin entre le roman historique et la fiction avec le destin des Rothschild, un mélange entre la vie intime et l'Histoire.
En 1844, Ingres commence le portrait de Betty de Rotschild et le termine en 1848.
En 1888, au moment de sa mort, Celle-ci « intègre » le tableau.
C’est alors le portrait qui devient narrateur et nous fait découvrir la dynastie des Rotschild, l’aristocratie, « celle du sang et celle de l’argent », les traditions juives, la vie au XIXème siècle, la guerre au XXème, les musées…
L’idée est bonne, mais l’ensemble assez pénible à lire. Il y a foule de personnalités : Heine, Balzac, Strauss, Chopin…. Et des tas d’autres plus ou moins connus.
Toutes ces réceptions, tous ces noms sont lassants.
L’auteur a du faire des recherches minutieuses sur la famille de Rotschild, sur l’époque, mais la lecture parait comme une juxtaposition de tout ce qu’il a trouvé ; ça manque d’âme et d’émotion.
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