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Le pense-bête

Couverture du livre « Le pense-bête » de Fritz Leiber aux éditions Le Passager Clandestin
Résumé:

L'Amérique, dans deux ou trois cents ans. Le monde a échappé à l'apocalypse mais s'est enlisé dans une guerre d'usure. L'humanité - en tout cas, celle qui en a les moyens - s'est réfugiée en sous-sol, laissant l'autre partie vivoter à la surface. Gussy et sa femme, Daisy, sont de ceux-là. Ils... Voir plus

L'Amérique, dans deux ou trois cents ans. Le monde a échappé à l'apocalypse mais s'est enlisé dans une guerre d'usure. L'humanité - en tout cas, celle qui en a les moyens - s'est réfugiée en sous-sol, laissant l'autre partie vivoter à la surface. Gussy et sa femme, Daisy, sont de ceux-là. Ils apprécient leur vie « normale » au sein d'une tour abandonnée. Gussy est un rêveur fou et un inventeur de génie. Régulièrement, Fay, un habitant du dessous travaillant pour une grosse firme, vient lui rendre visite, à l'affût de la moindre invention à commercialiser. Et ce jour-là, ce bon vieux Gussy lui propose de concevoir une sorte d'aide-mémoire automatique qui soulagerait l'homme de nombre de ses soucis et pensées. Quelques jours plus tard, le Mémorisateur voit le jour et fait fureur... avant d'échapper à tout contrôle.
Cette nouvelle fascinante et visionnaire est signée d'un maître du genre. Fritz Leiber décrit, en 1962, une humanité obsédée par le progrès, la technique et le profit, quitte à en devenir l'esclave absolu. Le pense-bête est une fable sur la fascination technologique et les dangers d'une société livrée corps et âme à la machine.

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Avis (1)

  • Je recommande régulièrement la collection dyschronique mais on est ici avec le premier que je ne recommande pas. Le pense-bête a de mon point de vue mal vieilli et avec du recul, même pour l’année d’écriture, 1962, certains points devaient déjà faire grincer des dents. Les propos sont...
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    Je recommande régulièrement la collection dyschronique mais on est ici avec le premier que je ne recommande pas. Le pense-bête a de mon point de vue mal vieilli et avec du recul, même pour l’année d’écriture, 1962, certains points devaient déjà faire grincer des dents. Les propos sont particulièrement sexistes, racistes et transphobes. C’est dommage parce que la thématique de la nouvelle et le reste de l'histoire sont vraiment intéressants mais pour cela il faut réussir à s’affranchir de toutes les petites pics gratuites sur les minorités et ça je n’ai pas réussi.
    Niveau histoire de base, il est question d’un futur où la quasi intégralité de la population s’est réfugiée dans les sous-sols et où la technologie prend de plus en plus de place. On découvre l’histoire par les yeux d’un irréductible (et infect personnage) qui continue à vivre en surface avec sa petite famille, un peu à l'ancienne. Pour arrondir ses fins de mois, il propose un développement : une aide à l'organisation. L’idée est d’avoir un outil qui libère le cerveau de toutes les taches à se rappeler comme sortir le repas du congélateur par exemple. Vous vous doutez bien que ça va prendre des proportions non anticipées à cause de l’IA mise en place.
    L’idée de mettre en avant la perte d’initiative qui découle d’un emploi du temps calibré à la minute par autrui est bonne. Les réflexions sur le moment où une aide passe de bénéfique à néfaste car elle enlève le libre arbitre sous couvert de suppression de charge mentale sont intéressantes mais le fait que le récit soit bourré de petites phrases comme ça en passant mine de rien qui dénigre les femmes, les personnes non blanches, celles avec une religion différente…. c’était trop, je ne voyais plus que ça.

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