Alors que tout le monde ne songe qu'aux prochaines élections du Parlement des Fées, Griffont doit aider un ami soupçonné de meurtre. De son côté, Isabel se trouve aux prises avec de dangereux anarchistes venus de l'OutreMonde et décidés à ensanglanter Paris pour se faire entendre. Mais ces deux affaires pourraient bien être liées, et nos deux héros ne tarderont pas à lever le voile sur un secret ancien susceptible d'ébranler le trône d'Ambremer. Un secret que convoite le Reine Noire, jumelle maléfique et ennemie acharnée de la reine des fées.
Cette fois ci, nos protagonistes déjà bien connu sur les deux premiers tomes vont devoir travailler séparément pour mieux se rejoindre, deux affaires qui dans un premier temps semble bien différentes mais qui finiront peut-être finir par s'éclaircir. Cette fois nous sommes plongé dans les intrigues d'Ambremer, la capital de OutreMonde, une description détaillé du monde des fées permet de rendre presque réel ce monde inventé par l'auteur. Des passages sur l'histoire de la famille royale et sur le passé des protagonistes permet de mieux comprendre leurs comportements dans les 2 premiers tomes.
Il s'agit d'une bonne conclusion à cette série de romans passionnante.
Ce fut une super découverte et un réel plaisir de lire cette trilogie.
L’histoire débute par l’apparition d’un étrange Elfe noir, que Mme De St Gil (alis Aurélia de son nom de fée) trouve, agonisant. Comme d’habitude cette dernière se trouve au mauvais endroit au mauvais moment. A la même période, le royaume des fées doit élire de nouveaux représentants : c’est l’événement dont tout le monde parle. Mais c’est sans compter, la disparition d’un puissant du cercle Incarnat, Dalmas (quatre cercles de Mages sont représentés dans la trilogie : Cyan, Or, Blanc et Incarnat… je vous invite à lire le deuxième tome pour comprendre leurs origines ) et la retour de la terrible Reine Noire. Entre temps, une étrange marque portée par les elfes noirs est utilisée par un groupuscule révolutionnaire qui vient entacher les élections, le Silas. Notre héros Hyppolyte Griffont du cercle Cyan va se retrouver mêlé à des intrigues en apparence sans lien, mais qui vont au final s’imbriquer telles les pièces d’un puzzle.
J’ai particulièrement apprécié ce dernier tome de la trilogie du Paris des Merveilles. J’ai trouvé l’histoire mieux menée par l’auteur. Au fil des livres je me suis attachée aux personnages principaux (La Baronne de St Gil, le Mage Griffont, Lucien, Auguste, le chat ailé Azincourt etc.), que j’ai appris à connaître, et j’ai trouvé la relation entre la baronne et le mage très bien imaginée, une passion qui donne une belle note sentimentale au récit. Comme dans les précédent tomes, les chapitres ne sont ni trop longs ni trop courts, juste ce qu’il faut pour que le lecteur s’imprègne des informations et laisse libre cours à son imagination. A cet effet, je trouve que l’auteur décrit parfaitement les personnages ce qui m’a permis de me les représenter visuellement, de leur donner vie dans mon esprit.
J’aime également beaucoup le chat-ailé Azincourt, le chat snob mais attachant qui donne une note d’humour supplémentaire au récit. La place de ces animaux fantastiques est un peu plus importante dans ce tome là, ce qui ajoute un petit plus au livre.
En conclusion, une belle trilogie qui m’a fait découvrir et aimer le genre « steampunk », que je referme avec une certaine nostalgie, tant l’auteur m’a transportée dans le Paris de la Belle époque, dans ce royaume imaginaire de l’Outre-Monde. Un auteur qui a su décrire un Paris en pleine évolution, et qui a le soucis d’informer le lecteur, de lui apprendre, de le faire rire et de le faire rêver.
Une nouvelle fois, on prend les même et on recommence. Les même personnages ? Rien de plus normal dans une saga. Le plus embêtant c’est dans l’articulation de l’histoire : des intrigues qui ont l’air de ne rien avoir les unes avec les autres et qui au final finissent bien sûr par se rejoindre. On l’a compris, Le Paris des Merveilles fonctionnent comme ça. Et si ça marche ? Pourquoi s’en priver ?! Après tout Star Wars IV et Star Wars VII, même topo.
Sauf qu’en lisant les trois livres d’affilés, c’est un peu redondant et c’est bien dommage parce-que je pense que ce problème devient beaucoup moins important si on espace un peu la lecture. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même pour ça.
Je reste quand même sur une note très positive pour ce troisième tome qui est à la hauteur du deuxième. Le premier tome était un coup de cœur, notamment grâce à la découverte de cet univers fabuleux, les deux autres, même s’ils sont un peu au-dessous restent de bonnes suites. Si dans le deuxième on découvrait un peu plus la relation entre Isabel de Saint-Gil et Louis Griffont, le troisième tome s’attache à en dévoiler un peu plus ses des personnages marginaux dans les autres tomes et notamment dans le tome 1 avec la Reine Noire et le protégé de Louis Griffont qui doit se battre en duel contre un ennemi sans qu’il veuille en révéler la cause. Bien sûr, on la soupçonne et ça s’avère exacte, et tout en étant un peu cliché, j’ai trouvé que ça cadrait tout à fait avec le style dandy-romantique des magiciens du Cercle cyan dont Griffont fait partie. (Pour découvrir les autres cercles de magiciens, rendez-vous dans les livres !)
https://pauseearlgreyblog.wordpress.com/2016/07/06/le-royaume-immobile-le-paris-des-merveilles-3-pierre-pevel/
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