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Le Nantais

Couverture du livre « Le Nantais » de Carl Pineau aux éditions Lajouanie
  • Date de parution :
  • Editeur : Lajouanie
  • EAN : 9782370471543
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Greg Brandt, policier retraité, s?occupe de sortir des drogués de l?enfer? cette mission dérange les dealers, le milieu nantais et certains policiers. Une jeune enquêtricee est assassinée, puis c'est aux proches de l'ancien flic que l'on s'attaque. Raison de ce carnage : trente kilos de cocaïne... Voir plus

Greg Brandt, policier retraité, s?occupe de sortir des drogués de l?enfer? cette mission dérange les dealers, le milieu nantais et certains policiers. Une jeune enquêtricee est assassinée, puis c'est aux proches de l'ancien flic que l'on s'attaque. Raison de ce carnage : trente kilos de cocaïne ont disparu. Ils ont été volés au sein même du 36 Quai des Orfèvres...et semblent avoir été transféré à Nantes.

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Avis (4)

  • À présent retraité, Greg Brandt a revêtu une autre casquette : il aide des jeunes à décrocher de la drogue. Sa façon à lui de se sentir utile, et peut-être de retrouver un semblant de foi en l’humanité après tout ce qu’il a vu du temps où il était flic.

    Dans les bas-fonds de la vie nantaise,...
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    À présent retraité, Greg Brandt a revêtu une autre casquette : il aide des jeunes à décrocher de la drogue. Sa façon à lui de se sentir utile, et peut-être de retrouver un semblant de foi en l’humanité après tout ce qu’il a vu du temps où il était flic.

    Dans les bas-fonds de la vie nantaise, son nouveau rôle de samaritain dérange. Mais ce serait mal connaître le bonhomme que de l’imaginer ployer le genou devant des caïds à la (pas si) petite semaine. Lorsque Hamed en vient aux menaces, un gamin qu’il a jadis coffré pour meurtre devenu un homme rempli de haine qui a la mainmise sur le trafic local, exigeant de Greg qu’il monnaie son passe-droit, l’ex-inspecteur voit rouge. Il n’a pas le temps de reprendre ses esprits qu’un ancien collègue lui rend une visite tout sauf courtoise pour lui annoncer le meurtre sanglant d’une flic… soupçonnée d’avoir trempé dans le vol de soixante-dix kilos d’héroïne fraîchement saisis. Barrault, ledit collègue, va vite le gêner aux entournures. Persuadé que Greg a des accointances dans le milieu grâce à l’association qu’il dirige, il aimerait lui extorquer quelques tuyaux sur Hamed. Son nouveau job, Greg l’exerce par altruisme, par conviction que chacun peut être remis sur le droit chemin. S’il y a un fruit pourri dans le panier, il ne balancera pas tout pour autant.

    Tandis que les banlieues s’embrasent et que des rixes toujours plus barbares s’organisent pour prendre la place d’un vieux de la vieille du milieu nantais qui vient d’être écroué, Greg Brandt voit les enjeux de cette affaire devenir de plus en plus personnels, et ne peut se résigner à tirer sa révérence avant d’avoir rappelé à certains qu’il est un code d’honneur qu’on ne piétine pas…

    Plus que jamais, ce dernier opus des Nuits nantaises nous place face aux fêlures de l’inspecteur Brandt. Il m’avait déjà incroyablement touchée dans L’Arménien puis dans Le Sicilien, et une fois encore, il a réussi à m’arracher une larme. Carl Pineau n’aurait pas pu avoir de meilleure idée que de placer son (anti) héros au centre de ce final. Entre bien-fondé et déraison, le point de vue de Greg Brandt – ce flottement dans son regard lorsqu’il observe ce qu’est devenu le monde – apporte une tout autre dimension à l’histoire. Une résignation sans amertume. Les constats d’un homme blessé, mais toujours debout, quoi qu’il arrive. Sa manière d’appréhender les événements donne la certitude qu’il fera « ce qu’il faut ».

    J’étais heureuse de recroiser certains personnages des précédents volets, qui s’intègrent naturellement ici, car leur histoire commune avec Brandt m’a appris à mieux le connaître, et c’est ce que je souhaitais viscéralement depuis notre rencontre en 2018. On estime souvent un homme à ses actes, et Françoise et Dario ont tous deux joué un rôle essentiel dans la façon dont Greg s’est construit. Le gaillard n’est pas facile à cerner, et le travail de l’auteur sur son évolution est absolument incroyable. Je l’avais décrit par le passé comme étant pugnace et méticuleux ; les années lui ont apporté une sensibilité certaine qui ne m’a fait que l’aimer plus encore. On perçoit, derrière l’intrigue, le travail d’orfèvre de Carl Pineau, cette habileté à flouter les limites de la fiction à travers des caractères forts, admirablement développés. Portée par un style ciselé au burin à son apothéose, cette conclusion aux Nuits nantaises m’a fait poser le bouquin à plusieurs reprises pour grogner à voix haute « Mais il se passe quoi, là ??? » : les premières pages (que j’ai relues trois fois à la recherche d’un indice) vous plongent dans une angoisse qui vous tenaille jusqu’au dernier chapitre. Un coup de maître, cette construction. La décennie 2000, sa surenchère de violence, de haine, avec Nantes en toile de fond, est dépeinte avec beaucoup de clairvoyance. Carl Pineau ne se contente pas de placer son histoire dans les années 2000, il nous les fait revivre en exploitant les événements qui ont marqué l’actualité et retranscrit, avec une justesse poignante, les sentiments qui nous ont animés à cette époque.

    Je pourrais vous parler des heures de ce roman, mais je vais conclure en vous disant que si je ne devais garder qu’un seul polar de ces dix dernières années, j’en garderais trois : la trilogie des Nuits nantaises. Pour sa noirceur, ses notes d’espoir, pour cette écriture unique qui vous transporte avec force. Si chaque volume peut se lire indépendamment, la lecture des trois vous permettra d’apprécier la capacité de l’auteur à se renouveler tout en restant proche des valeurs humaines qu’il a transmises à ses personnages et qui habitent chacune de ses histoires. Merci, Carl.

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  • Nantes. Années 2000. Quelques années après les événements qui se sont déroulés dans Le Sicilien, Greg Brandt, désormais à la retraite, dirige une association dont le but est d'aider les drogués à se sortir de leur enfer. Mais sa mission dérange les dealers du coin, notamment Hamed qui lui...
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    Nantes. Années 2000. Quelques années après les événements qui se sont déroulés dans Le Sicilien, Greg Brandt, désormais à la retraite, dirige une association dont le but est d'aider les drogués à se sortir de leur enfer. Mais sa mission dérange les dealers du coin, notamment Hamed qui lui déclare la guerre: "Va falloir choisir, ou tu pars, ou tu casques! Et si tu préviens tes amis keufs, ce sont les gens autour de toi qui souffriront." (Page 18).
    C'est alors qu'un lot de drogue saisi disparaît de la salle des scellés du Quai des Orfèvres. La possible implication de Kenza Alami, policière d'origine marocaine, qui a été vue sortant des locaux la même nuit avec trois sacs de sport, complique la donne d'autant que la jeune femme, originaire de Nantes, connaissait bien Hamed...D'ici à penser qu'elle était sa complice, les flics franchissent allègrement le pas. Le problème est que la jeune femme est retrouvée égorgée dans son appartement.
    Hamed est-il le meurtrier de Kenza et le commanditaire du vol de l'héroïne représentant environ trois millions d'euros, somme qui lui permettait d'étendre son trafic en dehors de son quartier et de devenir le dealer le plus important de la place nantaise? Surtout après l'élimination du chef de gang Robert, suscitant l'émoi parmi les trafiquants lorgnant d'un oeil torve la place laissée ainsi vacante.
    Joss Barrault, directeur des Stups de Nantes, qui veut absolument éviter une guerre des gangs qui s'avérerait des plus meurtrières, fait pression sur Greg afin que ce dernier, qu'il suppose bien introduit dans le milieu de la drogue, l'aide à coincer Hamed et à démanteler son réseau. La situation devient rapidement explosive: "Tant que cette histoire ne sera pas tirée au clair, les flics seront à cran, les dealers en guerre de territoire. La pression va monter entre eux. La seule façon d'empêcher que ça nous atteigne, c'est de neutraliser le chien enragé qui a égorgé Kenza Alami." (Page 96).
    Pourtant, la marge de manœuvre de Greg, pris entre ses anciens collègues et les dealers, est proche de zéro, l'urgence étant pour lui de localiser l'héroïne et de la récupérer avant qu'elle ne réapparaisse à Nantes.
    Le Nantais a été publié par les éditions Lajouanie en juin 2020. Le style abrupt, mis en valeur par un vocabulaire et des sonorités volontairement agressifs, donne le ton de l'histoire sombre qui va nous être contée. Le ton, volontairement désabusé, donne la note de tout le roman: "Longtemps je m'étais usé à croire qu'il suffit de se convaincre que le passé se répare pour que le destin vous offre une autre chance. Alors j'avais tenté cette chance, reconstruit un monde où l'impression d'être utile absorberait le poison que je portais. Je me suis trompé. Ce n'était qu'un mensonge de plus, un mensonge de trop." (Page 11)...Parfois d'un cynisme brut: "Selon mon observation, les certitudes se brisent à coups de claques du destin. La laideur du monde s'harmonise lentement avec notre part sombre en sommeil...La tragédie humaine se résumait en une épreuve inévitable: chacun était un jour confronté à la perte d'un être cher, à la conscience que tout s'éteint et au tourment de ses fautes. La vie ne devenait qu'un convoi mortuaire, le ticket à la main vers son propre caveau. Et tous portaient ça comme ils le pouvaient." (Pages 105-122).Cynisme bien dans la trempe des films noirs des années 40-50 dans lesquels Philippe Marlowe, désillusionné quant à la nature humaine, évolue dans une atmosphère sombre, brumeuse, délétère...
    Description à la façon des films noirs, créant une atmosphère sombre, empreinte de tristesse et d'un je-ne-sais-quoi de mélancolique: "A une centaine de mètres, le Belem regagnait son port d'attache, dans la pénombre. J'ai admiré quelques minutes le majestueux trois-mâts, puis j'ai tourné mon regard vers l'ancien bar à hôtesses reconverti. L'enseigne Chez Pascale était allumée, la vitrine opaque ne permettait pas d'apercevoir l'intérieur...J'ai traversé la route, ouvert la porte et jeté un coup d'oeil circulaire sur la salle à l'ambiance parfumée de vieux cuir, de cuisine à l'huile d'olive et d'alcool." (Page 46)
    La banlieue de Nantes, dans le même ton que tout le reste du roman: 
    "Les rues de la cité des Dervallières étaient désertes et sinistres, des feux de poubelles brûlaient çà et là, on se serait cru dans un pays en guerre...J'ai dépassé plusieurs HLM, édifiés dans les années 1960. Les murs étaient tagués de slogans haineux envers la police, plus aucun lampadaire ne fonctionnait, le silence était total, absolu..." (Page 199).
    Contexte social:
    L'histoire se déroule au moment des émeutes qui ont enflammé les banlieues françaises, démarrant à Clichy-sous-Bois, dans le 93, suite à la mort de deux adolescents essayant d'échapper à la police; événements relayés par Carl Pineau afin de poser le décor dans lequel son récit va se dérouler: Les trottoirs étaient déserts, la nuit prendrait bientôt possession du lieu. Je me suis demandé si elle serait aussi violente que la précédente, les jeunes étaient-ils en train d'attendre chez eux, prêts à sortir pour cramer des bagnoles en jouant au chat et à la souris avec les CRS?" (Page 90).
    Le +: ce troisième et dernier volet évoque le devenir de personnages rencontrés dans L'Arménien, comme Dario et Leïla, même s'ils n'interviennent pas dans l'histoire présente. Ce qui permet à l'auteur de construire son intrigue dans un réalisme concret; même chose avec le personnage de Robert que l'on retrouve ici, même s'il ne joue qu'un rôle indirect.
    Le +: des dialogues, nombreux, au vocabulaire percutant, participant à la mise en place des personnages et des actions: "-Qu'est-ce qui t'amène dans cette guitoune? -Je cherche le burlingue de Barrault. -Tu le trouveras de l'autre côté, les Stups y ont provisoirement planté leur bivouaque. Il a marqué un temps. -Qu'est-ce qu'il te veut, Barrault? -Rien. C'est moi qui souhaite le voir. Il s'est approché. -Méfie-toi. C'est une tête de noeud avec un QI en dessous d'une marée soixante. Un parachuté...Les mecs sous ses ordres lui pissent à la gueule." (Page 100).
    En lisant ce dernier opus, vous plongerez allègrement dans l'ambiance des banlieues et des nuits nantaises, tout ce qu'on veut sauf tranquilles...avec tant de jubilation que vous en redemanderez...

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  • Policier nantais à la retraite, Greg Brandt milite dans une association qui tente de sortir des drogués de l'enfer. Il y affronte ses démons du passé, notamment le souvenir d'une compagne dont il a involontairement provoqué la mort par overdose...
    Mais son action dérange : les dealers d'abord,...
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    Policier nantais à la retraite, Greg Brandt milite dans une association qui tente de sortir des drogués de l'enfer. Il y affronte ses démons du passé, notamment le souvenir d'une compagne dont il a involontairement provoqué la mort par overdose...
    Mais son action dérange : les dealers d'abord, qui n'apprécient pas cette intrusion dans leur territoire ; les ex collègues de Brandt ensuite, qui aimeraient faire de lui une tête de pont dans le milieu de la drogue.
    Puis tout s'accélère : les banlieues s'échauffent pour venger la mort de deux jeunes ; un caïd local tombe ; une jeune policière est assassinée ; 70 kilos d'héroïne disparaissent des locaux de la PJ... La violence monte.

    Cher Carl, j'avais beaucoup aimé Le Sicilien, tome 2 de la trilogie ; j'ai adoré Le Nantais !
    Il y a d'abord l'ambiance, celle des banlieues plus ou moins abandonnées aux dealers, qui ne se réveillent que pour protéger leurs enfants, ou tenter de leur rendre hommage quand le réveil a été trop tardif.
    Il y a ensuite cette transition entre un monde de vieux gangsters qui auraient voulu faire de l'honneur une de leurs valeurs, et les jeunes gangs qui ne croient qu'en la violence.
    Il y a encore des personnages hauts en couleurs, profondément marqués par leur humanité et/ou par leur violence : Greg le Nantais, Dario le Sicilien, Hamed et Malla les jeunes trafiquants, Robert le vieux truand et Pascale son ex compagne, Pierrick le flic désabusé, et tant d'autres...
    Il y a enfin l'amitié, une valeur qui paraît transcender les différences... mais qui est parfois trahie.

    Et puis, il y a la qualité de votre écriture, Carl, qui fait du Nantais un polar digne de la Série Noire chère à Georges Duhamel. J'ai beaucoup aimé la trilogie marseillaise du regretté Jean-Claude Izzo, publiée dans cette collection et lue il y a plus de 20 ans. Je trouve qu'il y a une belle filiation entre Fabio Montale et les nuits nantaises.

    Félicitations Carl, et au plaisir de vous rencontrer.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2020/10/02/nuits-nantaises-tome-3-le-nantais-carl-pineau-editions-lajouanie-un-excellent-polar/

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  • J’ai eu le plaisir de découvrir la plume de Carl Pineau avec l’Arménien, dans lequel l’auteur immergeait son intrigue dans les années 80, une immersion dans le monde de la nuit, avec cette liberté qui prédominait, avec sexe à gogo, sans protection… Les événements majeurs des années 80, étaient...
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    J’ai eu le plaisir de découvrir la plume de Carl Pineau avec l’Arménien, dans lequel l’auteur immergeait son intrigue dans les années 80, une immersion dans le monde de la nuit, avec cette liberté qui prédominait, avec sexe à gogo, sans protection… Les événements majeurs des années 80, étaient le fil directeur…

    Avec Le Sicilien, on fait une plongée vertigineuse dans les années 90, le sida est passé par là, le sexe prend une place moins importante, enfin, on se protège… Mais les trafics en tout genre ont pris de l’essor, au point que les petits malfrats des années 80, sont devenues des pointures…

    C’est assez intéressant de suivre l’évolution des personnages, à travers un fil conducteur qui colle à l’Histoire, avec les événements importants de ces décennies, mais également de la plume de l’auteur qui a pris en maturité.

    Même si les personnages étaient déjà bien campés dans les précédents, ici, ils gagnent en profondeur.

    Le flic du Nantais, Greg Brandt, se fait vieux, il est à la retraite et garde ce profond attachement au genre humain en voulant aider ceux qui souhaitent sortir de leur dépendance à la drogue. Mais voilà, flic un jour, flic toujours, impossible de se refaire. Il dérange et les menaces ne tardent pas. Il est dans le viseur des dealers et des petits caïds… Soixante-dix kilos d’héroïne disparaissent du 36, une jeune flic est tuée. Le dernier baron de la drogue vient de tomber, en toile de fond, les émeutes et les violences explosent dans les banlieues à la suite de la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique alors qu’ils cherchent à échapper à un contrôle de police, les guerres entre bandes rivales pour s’approprier le marché de la drogue, et la religion fait son apparition dans certains discours. La tension est à son paroxysme lorsque les proches de Greg Brandt sont touchés.

    J’ai été très agréablement surprise par la direction que prend l’auteur pour clore cette trilogie nantaise où l’on retrouve les personnages récurrents avec leurs liens et surtout, on apprend certaines choses qui nous font ressentir de l’empathie pour ce flic droit dans ses bottes, mais qui, n’hésite pas à franchir les limites, par conviction ou amour.

    La plume est beaucoup plus travaillée et aboutit, les personnages sont plus humains, touchants, voir détestables. Une réelle évolution dans l’écriture et la qualité, même si elle était déjà présente, l’évolution est flagrante. La plume est concise, directe, pleine de réalisme. Surtout si on sait lire entre les lignes, et que l’on fait le parallèle entre certains personnages et l’évolution de la société.

    Avec ce troisième opus, on bascule dans les années 2000, et les trafics en tout genre, mais surtout, Carl Pineau met l’accent sur l’émergence des trafiquants sans code d’honneur. Place aux jeunes, qui n’ont aucun scrupule à s’attaquer aux anciens pour les dégager de la place et se faire de fric. On trucide à tout-va, la violence est beaucoup plus présente. Le sang coule à flots, et tant pis pour ceux qui se trouvent sur la route de ces malfrats qui n’ont plus aucune limite.

    Un déchaînement de violence qui atteint son apogée, à l’image de cette société gangrenée. Pour autant, l’espoir est là et il suffit de tendre la main… Une belle façon de terminer cette trilogie que je vous recommande de lire dans l’ordre, pour en apprécier l’évolution, même si chaque livre peut se lire séparément.

    Je remercie sincèrement Carl Pineau pour ce livre, ainsi que les éditions Lajouanie.

    Pour la petite boutade, il a mis plus de 2 mois avant d’arriver chez moi, et autant vous dire que j’étais impatiente et que lorsque « désiré » a été entre mes mains, je l’ai attaqué de suite.

    Je suis particulièrement émue du parcours de Carl Pineau et de ses nuits nantaises qui, a remporté le prix des auteurs inconnus 2017 pour l’Arménien et qui remporte un succès mérité.

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