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C'est une idée dominante : la religion promeut la violence car elle est absolutiste, source de divisions et irrationnelle. Mais peut-on séparer la violence « religieuse » de la violence « séculière » ? C'est la question que pose William Cavanaugh dans cet essai magistral publié simultanément aux Presses de l'Université d'Oxford et en France. Au coeur du problème, l'invention d'un concept universel de « religion » accompagnant l'émergence de l'Etat moderne, la marginalisation de l'Église puis la colonisation. L'examen historique des « Guerres de religion »révèle qu'il est impossible d'isoler le facteur religieux de la résistance des élites locales face aux menées centralisatrices des souverains. L'État-nation s'est approprié le sacré, devenant lui-même l'objet d'une nouvelle « religion » exigeant une loyauté exclusive conduisant à la guerre. En Occident, le mythe de la violence religieuse est une arme pour limiter le rôle public des chrétiens. En politique étrangère, il légitime la « guerre libérale de libération» contre les sociétés non-séculières. William Cavanaugh déconstruit brillamment un mythe fondateur de la modernité et ouvre de nouvelles voies à la réflexion sur l'origine de la violence. A propos de l'auteur : William Cavanaugh, 47 ans, enseigne la théologie à l'Université Saint-Thomas, à Saint-Paul (Minnesota), aux États-Unis. Catholique, marié, père de trois enfants, il est notamment l'auteur de Etre consommé, une critique remarquée du consumérisme.
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