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Membre d'un groupe de lectures partagées sur une célèbre application de photos et vidéos, je dois admettre que j'ai débuté « le miroir de Cassandre » de Bernard Werber uniquement parce ce qu'il avait été choisi, à la majorité, comme livre du mois de juin.
Je n'étais pas trop enthousiaste au départ car je ne suis pas fan de la catégorie fantastique. Un roman de fiction rempli de philosophie. Comme je ne m'interdis pas de découvrir de nouveaux auteurs et donc quelquefois des styles différents, j'ai obtempéré et j'en suis ressortie agréablement surprise.
A l'inverse des critiques mitigées lues de part et d'autre, j'ai passé un très bon moment. Pour une première concernant ce monsieur, j'ai beaucoup aimé et je continuerai, désormais, à le suivre.
Dès le début, nous nous trouvons en présence de Cassandre, jeune orpheline de dix-sept, qui après s'être disputée avec le directeur de son pensionnat, suite à une altercation avec une camarade, s'enfuit…
Pourquoi ce comportement extrême ?
Parce qu'elle a un don. Elle voit l'avenir et plus particulièrement les attentats terroristes. Elle est visionnaire mais ignore tout de son passé.
En partant à sa recherche, notre personnage central va atterrir dans un grand dépotoir, au nord de Paris, où elle va rencontrer un groupe de quatre marginaux qui vont l'accueillir comme une amie, la considérer comme l'une des leurs, l'aider à lutter contre ces barbares et tenter de sauver leurs prochains.
A quoi va-t-elle devoir s'adapter ? Que vont lui apprendre ses acolytes et que va-t-elle leur apporter ?
Ensemble, à quoi vont-ils être confrontés ? Parviendront-ils à leurs fins ?
A vous de le découvrir en prenant la peine de vous y pencher ! J'espère seulement que vous aimez la phrase « Probabilité de mourir dans les 5 secondes » …
Dans ce récit, l'auteur cherche à visualiser l'histoire de l'humanité à travers un arbre : les racines sont le passé, le tronc est le présent et les branches représentent tous les futurs éventuels.
Notre écrivain, par cette démarche, fait référence à un ancien bouquin – l'arbre des possibles - puisque les héros l'utilisent pour essayer de voir cet avenir.
B.W. nous propose de regarder autrement le monde, de se mettre à la place de l'autre et de recevoir, de ce fait, des informations inconnues jusqu'alors.
Cet opus tourne également autour de deux autres axes qui sont la clochardisation et l'autisme.
Nos sans abris qu'en dire ? Ils m'ont fait rire, m'ont étonnée et j'ai été impressionnée par leur réalisme et leur débrouillardise.
J'ai eu un faible pour Orlando, « le Baron » qui est en réalité une personne débonnaire qui se cache sous une attitude bourrue. Il n'hésitera pas à prendre la jeune fille sous son aile au point de devenir, en quelque sorte, son « papa d'adoption ».
Kim, dit « le Marquis », jeune homme Coréen, génie en informatique, qui lui aussi réfléchit sur notre destinée future est touchant, pas insensible au charme de sa nouvelle comparse, au point de ne plus pouvoir vivre sans elle et de l'accompagner dans toutes ses pérégrinations dans la ville.
« La maman d'adoption » est incarnée par « la Duchesse » mais non moins râleuse et bougonne Esméralda.
Il lui faudra plus de temps pour accepter l'adolescente qui chamboule son art de vivre.
Fetnat, « le Vicomte », vieux marabout africain, raciste au possible, est l'individu que j'ai le moins apprécié. « le médecin » de la joyeuse communauté ne m'est, tout simplement, pas apparu attachant
Et Cassandre, me diriez-vous ?
Cette héroïne inventée de toute pièce par l'écrivain est volontaire, obstinée mais aussi sensible, un peu « perdue ». J'ai admiré son courage à affronter de terribles épreuves.
Son côté féminin (premières règles, premier amour) qui subsiste malgré les conditions de vie est sympathique.
La mythologie grecque est énormément présente dans l'oeuvre puisqu'il y a une connexion avec la Cassandre de l'Antiquité – fille du roi Priam – qui reçoit d'Apollon le don de voir le futur mais aussi de ne pas être crue.
Notre jeune femme expérimente la même chose dans le monde moderne en voyant les drames à venir tout en n'étant pas écoutée.
Les sujets abordés nous poussent à réfléchir. On s'interroge sur notre façon de vivre et sur le monde qui nous entoure.
Pour moi, ce bouquin nécessite une certaine maturité car il ne se lit pas sans « prise de tête » et quelquefois des retours en arrière sont indispensables pour mieux comprendre les tenants et aboutissants.
Seul bémol : les passages concernant les rêves traînent un peu en longueur. Plus de brièveté aurait été bénéfique, à mon sens.
Histoire bien écrite, admirablement pensée et finalement optimiste. Ma réflexion à la sortie est : « Pour pouvoir sauver l'humanité, commencer à se sauver soi-même »
C'est un vrai turn-over avec des péripéties captivantes. Véritable révélation à recommander !
Fin du #miroirdecassandre - C'est l'histoire de Cassandre Katzenberg quî est dans une école et son directeur lui offre un cadeau, mais Cassandre veut fuguer, elle se sent pas à sa place, elle est différente, donc elle use de violence et s'en va, elle se cache dans les rues pour pas que la police La trouve et La un trou dans un grillage lui tends les bras, elle se faufile, manque se faire bouffer par des chiens,un homme qu'on appelle le baron l'as sauves, et l'emmène dans sa communauté quî s'appelle le DOM - Il y a Esmeralda, Kim, Fetnat, et Avec ses personnages Cassandre va vivre une aventure au delà de tout, Car elle cherche ses souvenirs d'enfance, ses souvenirs commence à l'âge de 13 ans, où elle as perdu ses parents en Egypte devant la pyramide de Kheops .
A part « Les Fourmis », dont j’avais un bon souvenir, je n’avais jamais replongé dans un roman de Bernard Werber. L’occasion s’est présentée avec ce gros morceau qu’est « Le Miroir de Cassandre », l’histoire d’une orpheline qui voit l’avenir mais que personne ne croit, comme la Cassandre de Troie. Elle fugue du pensionnat où elle est quasi séquestrée pour se retrouver dans un bidonville, au cœur d’une décharge publique repoussante, et elle s’installe là aux côté de 4 marginaux hauts en couleur. Tous les 5 vont, d’une part essayer d’empêcher une vague d’attentat d’ensanglanter Paris, et d’autre part rechercher les origines de Cassandre qui, curieusement, n’a aucun souvenir de sa vie avant le pensionnat. Ce roman assez imposant, qui met en scène une vraie galerie de personnages aussi truculents qu’improbables, nous emmène à la fois à la marge de la société, du côté des exclus des exclus du monde moderne, mais aussi à la marge de beaucoup d’autres choses : de la médecine, de la psychologie, des probabilités (donc des mathématiques), de la science, de la conscience et de l’inconscience. Présenté comme cela ça peut effrayer mais pas d’angoisse, on comprend les enjeux, on comprend les rebondissements, on finit par s’attacher à ces personnages si déroutants. La vision de Werber du monde contemporain et de son futur est quand même très pessimiste, et le gros problème du roman, à mes yeux, c’est qu’il glisse doucement mais surement vers une sorte de message utopique un peu fumeux, presque ridicule par moment, et qu’au final, on se retrouve à lire un roman qui tient plus de la science fiction pour ados que du fantastique pour adulte ! Mais si on passe pudiquement sur cet aspect un peu « pacotille » du fond, le roman est agréable à lire, il y a de l’humour, de l’action, des personnages attachants, des situations complètements improbables (mais on fait semblant d’y croire) et on se laisse prendre au jeun des aventures de Cassandre, 17 ans, qui voit l’avenir et semble bien seule dans un monde qui ne veut surtout rien savoir.
Ce livre est tellement d'actualité...
Il est philosophique, déroutant, beau dans les liens profonds que des personnes mises au ban de la société arrivent à tisser entre eux.
J'ai lu beaucoup de roman de Werber mais celui-ci est mon préféré. Il remet en question nos perceptions de notre société actuelle, met en évidence le gâchis que nous faisons tous les jours avec nos déchets et finalement, l'amitié tissée entre ces clochards est tellement touchante qu'on a envie de les rejoindre !!
Une belle histoire originale, des personnages bizarres mais attachants, du Werber avec quelques gros mots ( si si !) et des clins d'oeils de réflexion toujours aussi détonantes. Faites vous plaisir !
déçue de ce roman, je n'ai pas retrouvé le style de Bernard Werber que j'apprécie tant. Je l'ai trouvé trop encré dans la réalité, alors que ce que j'aime d'habitude c'est le fait que cela paraisse irréel. Dommage car les personnage sont attachant. Je m'attendais à quelque chose de plus fantasque
Et voilà encore du bon Werber. Les personnages sont excellents. Pleins de questions se bousculent en refermant ce livre. Comme à son habitude, l'auteur nous fait réfléchir sur notre propre existence.
J'adore.
Ce livre nous emmène dans les méandres du temps et l'espace des déchets humains. On y trouve pourtant le bonheur de croire encore à la beauté de l'Homme.
Magistral
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