Automne 1889. À 24 ans, Rudyard Kipling quitte ses Indes natales pour conquérir, à Londres, la planète des Lettres. Adoubés par Henry James, ses Simples contes de la colline font déjà grand bruit, suscitant autant de curiosité que de jalousie. Car dans le petit monde des lettres londoniennes, le jeune Anglo-Indien détonne : sauvage, excentrique, lunatique, il a la brusquerie des grands timides et bien peu de goût pour les mondanités dont semblent se délecter ses pairs. De plus, il déteste cette ville, sa grisaille, sa froidure, qui lui rappellent de sombres souvenirs d'enfance - la chaleur, les couleurs de l'Inde, son aya lui manquent terriblement. C'est dans cette période de fragilité et de désarroi que Kipling va, par l'entremise de James, rencontrer Wolcott Balestier. Wolcott a l'assurance, l'énergie, l'optimisme, aussi, du Nouveau Monde dont il vient : jeune agent ambitieux, il est bien décidé à importer sur le Vieux Continent les méthodes américaines modernes en matière d'édition. Kipling est d'abord pour lui le client idéal. Mais, très vite, les deux jeunes gens vont écrire ensemble une histoire beaucoup plus intime, formant avec la soeur de Wolcott, Carrie, un trio aussi ambigu qu'attirant...
François RIVIERE nous offre ici un ouvrage "page-turner" dont le héros n'est autre que Rudyard KIPLING. Nous sont contées ses 25 premières années. Les chefs d'oeuvre que nous lui connaissons, nous autres francophones, n'ont pas encore été écrits. Nous découvrons une personnalité hors du commun. Une belle découverte !
Le livre est une grande déception. Le casting semblait parfait : Une bourgeoisie anglaise plus british que nature, des origines anglo indiennes apportant un zeste d’exotisme, des amis américains aux idées libertaires, un héros célèbre, pétri de dons et célibataire.
Pourtant, ces épisodes de la vie de Rudyark Kipling ne trouvent ni leur voie ni leur style ; ici, point de conte pour enfants , de témoignage d’une époque, ni empathie envers des personnages trop souvent désespérés et incompris.
L’écriture hésite entre des tons académique, gourmé, parfois imagé car lié aux vapeurs de la drogue permettant d’oublier la réalité du monde.
Par manque de personnalité, le personnage central perd sa propre identité. Le mystère qui subsiste n’est pas suffisant pour retenir l’attention du lecteur.
Dommage d’avoir raté un si beau rendez-vous !
ce roman n'a pas fait long feu à la maison
je l'ai dévoré d'une rapidité et je le conseille vivement à tous
parce que Françoise Rivière nous fait plonger dans la vie du grand romancier auteur du Livre de la Jungle
ses jeunes années
son parcours dans le Londres victorien
ses envies ses travers
un roman très savoureux pour ceux qui veulent connaître l'intimité de ce grand auteur
le style est emporté très vibrant et léger très beau roman
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