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Le long du monde

Couverture du livre « Le long du monde » de Helene Alice Bailleul aux éditions Blacklephant
Résumé:

Dans une forêt vert tendre et touffue, à flanc de montagne, une jeune fille court à perdre haleine. Elle ne se livre pas, tait la raison de sa folle course. Au détour d'un sentier, elle rencontre un habitant fantasque des alpages. C'est le début d'une belle amitié entre la sauvage Sylve et le... Voir plus

Dans une forêt vert tendre et touffue, à flanc de montagne, une jeune fille court à perdre haleine. Elle ne se livre pas, tait la raison de sa folle course. Au détour d'un sentier, elle rencontre un habitant fantasque des alpages. C'est le début d'une belle amitié entre la sauvage Sylve et le rustre Vitus. Parcourant les monts, épiant la vie des alpages, ils se révèleront veilleurs du monde.

Un livre poétique sur la beauté du monde et le lien humain.

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Avis (1)

  • Le long du monde est une lecture aussi douce que foisonnante. La vie au cœur de ces alpages est en retrait d’une pénible réalité où l’on observe seulement de loin tout ce qui se passe au sein du village-monde se situant en contrebas.

    Le récit débute par la course folle d’une jeune femme qui...
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    Le long du monde est une lecture aussi douce que foisonnante. La vie au cœur de ces alpages est en retrait d’une pénible réalité où l’on observe seulement de loin tout ce qui se passe au sein du village-monde se situant en contrebas.

    Le récit débute par la course folle d’une jeune femme qui s’appelle Sylve. C’est une immersion poétique au cœur de la nature dans laquelle les odeurs, le chant des oiseaux, le craquement des branches, le murmure d’un ruisseau, le frôlement du vent, l’humidité de la forêt, tout, jusqu’au prénom du personnage, ne font qu’un avec cette nature omniprésente. Ici, l’Homme n’est au dessus de rien. Il est à sa place originelle. Sylve et la forêt se confondent presque, jusqu’à sa rencontre avec Vitus, le rustre pas tant que cela. Pourquoi court-elle à en perdre haleine ? Oui, nous nous demandons ce que cette jeune femme à peine majeure fuit ainsi. Il faudra attendre le dénouement pour le savoir, mais avant cela règne le lien humain, fragile et fort à la fois. Il y a la découverte de l’autre, l’envie pour Sylve de rester en ce lieu qui la happe et qui changera sa vie.

    Ce court roman est une incursion dans la vie de ses personnages. Nous avons connaissance, juste un peu, de l’avant, et nous les laissons au bord de l’après. Nous vivons un instant auprès d’eux, comme si nous étions les témoins d’un point de basculement, comme au détour d’un virage de leur vie. Il y a de la gaieté et de l’appréhension, des sentiments exacerbés et des secrets, de la timidité et du culot.

    Le seul point qui m’a un peu titillée est que l’on ressent à travers quelques dialogues engagés que l’autrice souhaite faire passer certains messages, notamment au sujet de la vaccination en temps de pandémie mais aussi à propos de la condition animale. Non pas qu’il ne faille pas les aborder bien sûr, mais peut-être de façon plus fondue dans le texte, moins abrupte. Sûrement parce que cela tranche trop avec la poésie de l’ensemble. Ils ne m’ont pas gâché la lecture, mais si je devais relever un point « négatif », ce serait celui-ci.

    En bref, j’ai passé un bon moment de lecture, revigorant de nature et enthousiasmant d’humanité. Une jolie découverte pour les amoureux de l’essentiel tels que moi.

    Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2023/12/07/lecture-le-long-du-monde-de-helene-alice-bailleul/

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