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C'est au XVIIe siècle qu'apparurent dans les bibliothèques les premiers " enfers ", ces espaces secrets dans lesquels on relégua les livres interdits, hérétiques puis pornographiques.
À la fin du XIXe siècle, la Bibliothèque nationale institutionnalisa cette pratique en créant une cote " Enfer " qui marquait du sceau d'infamie les écrits jugés dangereux - véritable " recueil de tous les dévergondages luxurieux de la plume et du crayon " d'après le Grand Larousse de 1877. Si l'Enfer fut d'abord une pièce séparée, ses ouvrages ont été réunis il y a plusieurs décennies déjà dans de simples armoires, qui devraient être remplacées à leur tour par de banals rayonnages dans la future Grande Bibliothèque de France.
Jusqu'en 1972, les derniers mille sept cent trente numéros de l'Enfer furent attribués pour la plupart à des livres sanctionnés moins pour leur contenu que pour leur histoire judiciaire. Ainsi, de toutes les éditions des Infortunes de la vertu de Sade, seule celle de Jean-Jacques Pauvert (1954) y est classée. Cette progressive banalisation de la littérature interdite tranche avec les nombreux textes d'écrivains, d'hommes d'Eglise, de philosophes et de législateurs qui s'interrogèrent sur la nature du " mauvais livre " et les moyens de l'identifier.
La présente anthologie déroule l'histoire de cet engagement polémique, depuis le procès intenté en 1623 contre le poète libertin Théophile de Viau jusqu'au réquisitoire dressé deux siècles plus tard par l'écrivain immigré Charles de Villers contre l'érotisme français.
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