Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Francis Giraudet a laissé derrière lui quelques référents en entrant dans la langue (l'hallalangue, comme il dit). A dû tomber quand il jouait à la marelle dans le livre de Julio Cortázar à la case 68. Le lecteur reconnaîtra bien quelques mots mais d'autres, jaillissent comme une fontaine de jouvence de la langue française.
Francis Giraudet oeuvre dans la réinvention d'une langue dont il recompose le vocabulaire, créant de délicieux néologismes, calembours et jeux de mots. On pense à du Verheggen façon plus baroque. Ce passeligours et passemerveilles réenchante la forêt des signes. " L'os de seiche de ma langue, maintenant, fait un bec aux oiseaux du paradis perdu / la porose mène à rien / la poésie mainate à tout. " Francis Giraudet s'est échappé de la prison des mots au nez et à la barbe des mots lissiers. Rejoignez-le dans sa cavale : " Le dernier mirâj sera pour vous ". Alain Hélissen, Le Mensuel littéraire et poétique, octobre 2002
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