Des conseils de lecture pour toutes les envies !
«J'ai voulu écrire ce livre comme un cadeau pour ma mère, Maria Nieves, dite Nieves, qui signifie neige en espagnol. Un livre pour elle, entre vérité et fiction. Un portrait romanesque par petites touches, comme des flocons. »Neige a grandi sous la dictature franquiste, puis connu l'exil et la misère des bidonvilles de Saint-Denis. Humiliée, insoumise, elle s'est inventé en France un nouveau destin. Hommage espiègle d'Olivier Liron à sa mère, cette héroïne discrète qui lui a transmis l'amour de la vie et l'idée que les livres sont notre salut, Le livre de Neige raconte aussi, en creux, la naissance d'un écrivain.
Des conseils de lecture pour toutes les envies !
Maria Nieves (« Neige ») est née à Madrid, durant l’hiver 1954. Au cours de ses premières années, son univers se bornait à ses parents (Carmen et Paco) à sa tante (Bernarda) et ses cousins … Neige va vivre ses neuf premières années sous la dictature de Franco.
Paco sera le premier à quitter son pays pour rejoindre Paris (1962) et y trouver du travail. Il sera rapidement rejoint par Carmen. Neige n’ira s’installer auprès de ses parents, au coeur du « chic » XVIème arrondissement (métro Porte de la Muette) qu’en 1963. Mais point de luxe pour eux : de la coutumière pauvreté espagnole, la famille va carrément immerger dans la misère de l’immigration … Neige va subir de quotidiennes insultes et moqueries de la part d’enfants (qui l’appelleront « Conchita la boniche ») à peine conscients de leur cruauté … Puis ce sera la Plaine Saint Denis en 1964, et la rue du Landy (surnommée « la petite Espagne »)
Olivier Liron raconte – avec une immense sensibilité et une grande tendresse – la jeunesse de sa mère, une enfant et une adolescente volontaire, au caractère bien trempé. Une jeune fille intelligente qui deviendra plutôt une scientifique. Elle qui – très tôt – a rejeté le Dieu de Carmen … Et qui épousera Gabriel, également enseignant. De sa propre enfance et de son lien privilégié avec Neige mais aussi avec sa grand-mère …
Un (court) roman aéré et pourvu de nombreuses photos-souvenirs … Un délicat hommage et une pudique déclaration d’amour d’un fils à sa mère.
Dans ce livre, Olivier Liron retrace l’itinéraire de sa mère Maria Nieves, de l’Espagne Franquiste à la France où elle arrive à l’âge de neuf ans. Après une enfance heureuse auprès de ses parents et d’une tante qu’elle adore, c’est le déchirement de l’exil et l’arrivée dans un pays dont elle ne connait pas la langue. La famille connait alors la pauvreté et les bidonvilles. La petite fille devra en plus subir les humiliations dans le cadre scolaire. Mais son caractère et son courage font qu’elle transformera ces difficultés en forces jusqu’à devenir elle-même enseignante.
Ce récit est un très bel hommage de l’auteur à sa mère en plus d’apporter un éclairage intéressant sur la France des années 1960 avec l’arrivée de populations immigrées. Le portrait que dresse Olivier Liron de sa mère, à travers une multitude de petits chapitres, est celui d’une petite fille forte qui deviendra une femme engagée, notamment pour l’écologie et pour l’instruction. Une femme qui lui a transmis son goût pour la lecture, son intérêt pour la nature, son ouverture d’esprit, sa curiosité, ses valeurs.
Olivier Liron revient aussi sur ce qu’il a lui-même subit à l’école de rejet et de violence. C’est extrêmement touchant de vérité comme l’est la partie où il raconte la dépression de Neige et son incompréhension d’enfant face à cette mère qui s’est éteinte.
C’est un récit très pudique même s’il regorge d’amour et d’émotion pour cette mère qui a su se faire un avenir mais aussi pour Carmen, la grand-mère d’Olivier Liron, qui apparaît ici et là en petite touches humoristiques ou tendres. Un "portrait romanesque” émouvant.
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#clubdeslecteursfolio :
Le Livre de Neige
de @olivierliron
@editionsfolio @editions_gallimard .
Prix Le Brise-Lame 2023 .
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C’est l’histoire Miraculeuse de Maria Neves, Maria des Neiges en espagnol . Une enfance en silences imposés et sentiments de révolte . Nieves grandit dans une dictature où les femmes et les jeunes filles sont réduites à un rôle d’esclaves domestiques. Vient alors le départ pour la France, tout en tristesse. C’était l’automne, elle affirme ne se souvenir de rien !. L’exil est un arrachement . Entre la honte de ne pas parler français et le fait d’être une petite fille pauvre et étrangère à Paris, sa tête tourbillonne !. En grandissant, elle sent bien qu’elle est différente, elle vient d’ailleurs. Elle dérange, sensible et passionnée . Les années passent, du quartier de la petite Espagne miséreuse à l’hlm de Pantin c’est le luxe !. Des rêves d’écolo au mariage, les années parisiennes et universitaires , en insouciance . Nieves, la secrète, l’amoureuse des arbres et de la nature . Et vient la naissance d’Olivier, si fort, si beau . Comme une évidence, comme un prénom symbole de paix …
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Un bel hommage entre souvenirs d’enfance et instants de tendresse . Comme une déclaration d’amour à sa mère . C’est élégant tout simplement.
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Lire @olivierliron c’est juste de la sincérité, des confidences, en sourires et en souvenirs . Ça pétille, Ça brille, c’est authentique, poétique.
[ Faire de sa différence une Force ]
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J’ai découvert @olivierliron en décembre 2018 avec un coup de coeur pour #einsteinlesexeetmoi , cette si belle leçon de vie , puis en Août 2019 #dansesdatomesdor comme un hymne à l’amour fou . Je vais vite lire #lastratégiedelasardine .
@almaediteur @robert_laffont .
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Vous l’avez lu ?
Vous les avez lu ?
Vous aussi vous aimez @olivierliron ?
Récit émouvant , pudique , agréable à lire. <a href="/auteur/Olivier-Liron/393093" class="libelle">Olivier Liron</a> dit l'histoire de sa famille maternelle , une famille espagnole installée à Madrid qui vit la guerre civile de 1939 puis le franquisme avant d'émigrer en France dans les années 1960.C'est un hommage à sa grand-mère Carmen et à sa mère Maria Nieves dite Neige.
Paco et Carmen sont pauvres et décident de partir chercher du travail à l'étranger en confiant leur fille Nieves à sa tante Bernarda.En 1963 Nieves arrive à Paris et la famille s'installe dans les bidonvilles de la Plaine Saint-Denis, la plus grande zone industrielle d'Europe.Le quartier s'appelle la Petite Espagne.Les premiers mois en France sont redoutables pour Nieves à cause de la barrière de la langue.Puis Nieves fait une scolarité brillante, aime les livres, la nature.Elle fait sa vie faisant face aux hauts et aux bas .L'auteur glisse des bribes de sa vie d'enfant et de jeune adulte dans le récit sans faire part de ses états d'âme quand le couple parental va mal.
Le livre de Neige d’Olivier Liron m’a d’abord emmené dans cette Espagne des années 1930 qui se sont très mal terminées avec l’arrivée au pouvoir d’un dictateur fasciste, Franco.
Ce dernier n’a pas hésité à massacrer une partie de son peuple et à faire fuir beaucoup d’autres. D’ailleurs, ces derniers se sont retrouvés dans des camps sinistres après avoir passé la frontière. Notre beau pays a bien su les accueillir…
Olivier Liron me parle d’abord de la branche maternelle de sa famille qui descend de Juifs convertis de force au catholicisme, appelés marranes.
Ainsi, la guerre civile déchire l’Espagne. Luis, le mari de Bernarda, sœur de Carmen, grand-mère de l’auteur, est fait prisonnier puis fusillé.
Carmen a dix ans à la fin de la guerre civile. En 1953, elle épouse Paco contre l’avis de son père. L’année d’après, naît María Nieves, d’où ce prénom de Neige.
Son histoire est racontée par petites touches, de courts chapitres, tous avec un titre. Parfois, je les trouve un peu courts. J’aurais aimé un peu plus d’approfondissement.
Olivier Liron se base sur les souvenirs de sa grand-mère, Carmen, plus volubile que Neige, sa mère. Il fait aussi œuvre de romancier en comblant les vides.
Toute cette histoire familiale ressemble à bien d’autres mais Olivier Liron a eu le courage de s’y confronter, de me faire partager joies et nostalgie d’une Espagne enfin débarrassée de Franco, pays bien apaisé depuis, même s’il faut ne jurer de rien quand on voit l’évolution politique actuellement en Europe.
Le style d’Olivier Liron est fluide. Il tente de détailler au maximum l’histoire de sa mère dans Le livre de Neige. Ceci est une belle et complète histoire d’une famille, histoire que j’ai aimée lire, passant de l’Espagne à notre pays avec une intégration amplement réussie.
L’arrachement au pays a été difficile à vivre pour Neige comme pour Carmen et Paco, avec la honte d’être des immigrés. De plus, la guerre rattrape la famille qui vit dans ce quartier appelé la petite Espagne, à Saint-Denis. C’est l’occasion de rappeler la mémoire de Celestino Alfonso qui fut exécuté avec le groupe Manouchian.
Un peu plus tard, Neige réussit brillamment à l’école, même si elle dérange car elle vient d’ailleurs. Ainsi, pas à pas, Olivier Liron conte la progression de sa mère dans le système scolaire français.
Elle obtient enfin la nationalité française, poursuit de brillantes études, devient écologiste, séduite par René Dumont que nous aurions dû vraiment écouter car nous n’en serions par là aujourd’hui.
S’ensuit mariage, enseignement et naissance de l’auteur le 27 mars 1987. À partir de là, je suis la progression de ce garçon qui apprend même à lire à Carmen, sa grand-mère, mais je vous laisse découvrir la suite. Le récit est agrémenté de nombreuses photos qui permettent de visualiser les principales étapes de la vie de Neige.
Le Livre de Neige contient bien d’autres détails intéressants, révélateurs de toute une époque pas si lointaine et pourtant trop vite oubliée. Heureusement, il nous reste, entre autre, la littérature…
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
Neige est attentive au mystère de la vie, curieuse du monde, enfant sensible, intelligente, éveillée. Elle est un électron libre, une inclassable qui vient d'ailleurs, elle dérange, elle est en décalage et ça tombe bien, elle n'a aucune envie d'être madame-Tout-le-Monde. Nous suivons son enfance en Espagne sous la dictature de Franco, le culte du chef, où les femmes sont réduites à un rôle d'esclave domestique ; son exil en France et un univers devenu opaque ; sa lente reconstruction avec les armes de l'école et des livres et la nationalité française en 1973.
Ce roman est un bel hommage qu'Olivier Liron rend à sa mère Maria Nieves dit Neige, avec tendresse, pudeur et une plume pleine de délicatesse et de fraîcheur. le portrait d'une jeune fille qui à force de courage et de volonté réussit à surmonter toutes les difficultés pour devenir une femme accomplie. Les chapitres sont très courts, le récit est divisé en deux parties. La première consacrée exclusivement au parcours de sa maman avec l'évocation de la dictature de Franco et les conditions d'accueil des réfugiés espagnols en France, la seconde où l'auteur évoque sa propre enfance, les violences qu'il a subies au collège, l'alcoolisme, la drogue, la dépression ; la littérature et l'écriture qui vont le sortir de cette spirale destructrice.
Un récit sur une femme exceptionnelle, un témoignage sur le pouvoir de l'école et de la lecture.
COUP DE COEUR
http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2022/03/le-livre-de-neige-dolivier-liron.html
"J'ai voulu écrire ce livre comme un cadeau pour ma mère, Maria Nieves, dite Nieves, qui signifie neige en espagnol. Un livre pour elle, entre vérité et fiction. Un portrait romanesque par petites touches, comme des flocons."
Née en 1954, Maria Nieves, Marie des Neiges en espagnol, la mère de l'auteur a grandi sous la dictature franquiste où les femmes sont réduites au rôle d'esclaves domestiques, elle a fréquenté l'école franquiste où lui a été enseigné "Le Guide de la bonne épouse" dont le sous-titre est " 11 règles pour rendre ton mari heureux. Sois l'épouse dont il a toujours rêvé !".
A neuf ans elle a quitté son pays natal pour rejoindre seule ses parents Paco et Carmen partis chercher du travail en France. Son arrivée à Paris est une transplantation brutale, un arrachement. "L'exil est une blessure, une condamnation, un bannissement, une destitution, une indignité, un rejet. Maria, prénom de paria." Elle est confrontée à la barrière de la langue, à la honte de ne pas parler le français et vit avec ses parents à Saint-Denis dans les bidonvilles de la Petite Espagne où sont logés des immigrés espagnols, italiens et algériens.
C'est une petite fille singulière atteinte d'une surdité précoce après avoir frôlé la mort avec une sévère coqueluche. Dès le plus jeune âge, elle a manifesté une extraordinaire curiosité pour le monde qui l'entoure et qui a très vite compris que sa liberté passerait par le savoir et les livres. Elle deviendra une jeune fille passionnée par la littérature et les sciences puis une femme aux fortes convictions politiques, féministes et écologiques qui demandera la nationalité française à dix-neuf ans, décidée à faire sa vie en France.
Passionnée de mathématiques, elle fera de brillantes études et décidera de devenir professeur de collège dans une ZEP. Neige aime le contact avec les élèves et trouve auprès d'eux un métier dans lequel elle s'épanouira.
" Je deviens adulte : j'apprends la violence du monde.
Très vite la colère monte en moi.
Mais j'ai trouvé une meilleure parade. J'écris. J'écris pour me venger.
J'écris car l'écriture est une arme.
J'écris dans le petit cahier que ma mère m'a donné comme seul refuge et comme seul héritage.
J'écris mes poèmes. J'écris mes rêves. J'écris mes coups.
J'écris que le monde est ensanglanté. J'écris le sang dans mon chant.
J'ai dix, onze ans et je n'aime pas les prédateurs. Ceux qui abusent de leur pouvoir pour vous détruire. Je ne veux pas être une proie.
Je m'évade."
Ce récit très personnel est un magnifique cadeau que fait Olivier Liron à sa mère qu'il a libérée de la honte de ses origines et de son histoire. Il complète parfaitement son précédent roman "Einstein, le sexe et moi" avec lequel j'avais découvert cet auteur. De sa plume fluide et poétique, Olivier Liron nous brosse le portrait d'une femme à la personnalité et au parcours fort intéressants, "architecte de sa propre joie et de son propre destin", avec en arrière-plan une éblouissante Carmen dont j'aime l'humour, l'éternelle bonne humeur et le bon sens.
J'ai aimé la fraîcheur des souvenirs d'Olivier, enfant qui a toujours appelé sa mère Neige, la façon dont il raconte comment, élevé par une mère qui lui a donné le goût de lire, il en est venu à l'écriture.
J'ai été particulièrement touchée par la dernière partie du livre quand, alors qu'Olivier n'a que 10 ans, Neige sombre dans une tristesse qui le hante et le contamine. Olivier Liron aborde la dépression de sa mère et le sentiment d'abandon qu'il a alors éprouvé avec une pudeur et une sensibilité qui m'ont émue. Cette dernière partie du texte, empreinte d'une infinie tristesse, m'a énormément remuée.
Ma mère est ultragéniale
Le troisième roman d'Olivier Liron est consacré à sa mère, arrivée en France dans les années soixante, avec la vague d'immigration espagnole postfranquiste. Un livre-hommage, mais aussi une réflexion sur le sort de tous les réfugiés et migrants accueillis souvent avec méfiance, voire mépris.
C'est dans les faubourgs de Madrid que débute ce bel hommage d'Olivier Liron à sa mère. L'auteur - très remarqué de Einstein, le sexe et moi - qui retraçait son parcours jusqu'en finale de Questions pour un champion, change totalement de registre pour nous offrir ce portrait sensible et lumineux d'une femme qui entendait vivre sa vie en refusant les diktats.
Mais revenons dans le quartier madrilène de Lagazpi au début des années trente, au moment où naît Carmen, au sein d'une famille qui compte treize frères et sœurs. Quand la Guerre civile s'abat sur la ville, son père est arrêté puis exécuté, son frère sautera sur une mine. Le travail dans une usine d'aluminium puis sa rencontre avec Paco lui permettront d'atténuer sa peine. Contre l'avis de la belle-famille, ils se marient et donnent naissance à Maria Nieves durant l'hiver 1954. La jeune fille, dont le nom signifie Neige, est loin d'être une oie blanche. Dès ses premières années, elle ne s'en laisse pas conter et refuse le modèle que Franco et ses sbires veulent imposer au pays, celui de la femme soumise à son mari, responsable du ménage. Idem côté religion. Si elle suit les étapes jusqu'à sa communion, elle refuse cette image culpabilisatrice qu'on inculque depuis l’origine. "Pourquoi? S'ils ont fait des conneries, les premiers humains, on n’est pas responsables. On n’a pas à endosser!"
Une nouvelle épreuve attend cependant la jeune fille au début des années 60. Son père, puis sa mère, partent chercher du travail en France. Ils ne reviendront pas. Ce sera à Nieves d'aller les rejoindre, après avoir vécu quelques mois chez sa tia Bernarda, et découvrir ce pays froid et pluvieux. "L’exil est une blessure, une condamnation, un bannissement, une destitution, une indignité, un rejet." Mais Nieves va faire de tous les obstacles qui se dressent sur sa route une force. Sans manuels scolaires, elle va apprendre et progresser, quand elle est ostracisée, elle trouve une issue en parcourant à la bibliothèque de Saint-Denis. Sa soif d'apprendre et l'aide de Madame Blin, cette prof qui va l'encourager à poursuivre des études, la conduiront jusqu'au baccalauréat et à la nationalité française. Désormais, tous les rêves sont possibles. Le tourbillon de la vie l'emporte. De brillantes études, un mari, un pavillon construit en bordure de forêt, un engagement pour l'écologie et un fils. «Je nais le 27 mars 1987, trois jours après la convention pour la création de Disneyland Paris».
Olivier Liron a la plume sensible, mais ne se départit jamais de son sens de l'humour. Ce qui donne tout à la fois la distance nécessaire aux choses de la vie et la lecture de cette vraie-fausse biographie très agréable. Je ne vous dirai rien du «marathon d'amour» que constitue la seconde partie du livre. Aux mots d'enfants vont se succéder les années d'apprentissage de «l'être-livre, l'être libre» qui, comme sa mère, aime les bibliothèques et sait faire son miel de toutes les histoires qui s'y cachent. Et si les épreuves continuent de semer leur route, on sent que leur indéfectible lien leur servira toujours de boussole. À cœur vaillant, rien d'impossible!
https://urlz.fr/jb3N
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